Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
Les troubles obsessionnels compulsifs ou TOC recouvrent une grande diversité de symptômes. Ceux-ci ont pour trait commun la répétition compulsive de gestes, d’attitudes ou encore de tics verbaux. On estime que ces troubles touchent 2 à 3% de la population française. Peu évident à diagnostiquer, ces troubles génèrent souvent honte et malaise pour ceux qui les vivent au quotidien…
Principaux types de TOC
Il existe différentes classifications des troubles obsessionnels compulsifs. On trouve tout d’abord les « troubles de vérification » qui prennent la forme de contrôles multiples, incontrôlables (vérifier des dizaines de fois par jour qu’une porte est bien fermée, qu’un robinet ne coule pas…). Il existe également des troubles compulsifs liés à la propreté. Il s’agit là, pour les personnes qui en sont atteintes, de se laver de nombreuses fois dans la même journée, de prendre plusieurs douches par jour…etc. Enfin, d’autres troubles analogues peuvent s’observer tels que les troubles obsessionnels de gestes ou de parole. Une personne répète à l’infini des tics de comportement (hochements de tête, mouvements incontrôlables…) ou encore des tics de langage (mots ou expressions répétés fréquemment hors du contexte).
L’origine des TOC
Plusieurs approches existent pour expliquer l’apparition des TOC. Pour certains psychiatres ou neurologues, il peut s’agir de troubles constitutifs à un accident physique ou cérébral ayant entrainé des lésions neurologiques. Pour d’autres psychologues et psychanalystes, il s’agit avant tout de troubles névrotiques liés à la répétition de scènes traumatiques. Le trouble obsessionnel ne serait que la répétition, à l’infini, du ou des traumatismes non pensées, non verbalisés ni mis en conscience sujet. Quelle que soit la cause des TOC, ceux-ci s’avèrent souvent un véritable enfer, à vivre au quotidien, et génèrent fréquemment des états dépressifs ou des dépressions.
Guérir des TOC
S’il s’agit de troubles liés à des blessures inconscientes, un travail de psychothérapie, pour revivre le traumatisme en question, peut s’avérer tout à fait efficace. Il devra dans ce cas être accompagné d’une aide médicamenteuse de type antidépresseur (délivrée en priorité par un psychiatre). Si, par contre, le trouble provient d’un accident cérébral, seul un neurologue est en mesure de suivre au mieux le patient et d’envisager avec lui les traitements les plus adaptés…