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S'autoriser à ne rien faire
C'est affreux de ne pas vivre déclarait Victor Hugo. Et si pour vivre il fallait aussi s'autoriser à ne rien faire?
Une vie en accéléré
Notre modèle sociétal a hissé le compétitif en tant que valeur déterminante. L'homme doit donc assumer sa part de responsabilité et produire des résultats. Souvent, pour répondre à l'injonction, nous courrons, se dispersons, se stressons. La pression est forte et difficile la conquête d'un accomplissement personnel. Le temps de la réflexion, de la découverte et de l'apprentissage sont pourtant essentiels dans notre construction personnelle...
Le besoin de briser le cercle
Aujourd'hui, dans le langage sociétal, "être occupé(e)" signifie souvent "avoir de la valeur". Et les habitudes sont fortes qui nous poussent vers le téléphone portable, l'ordinateur ou la télévision. Comment briser le cercle? Parvenons-nous seulement à le faire? Notre histoire personnelle nous y prépare-t-elle? Evitons-nous de ne rien faire pour s'opposer au modèle que nous avons connu dans l'enfance? Faire ne serait-il pas devenu une course en avant au détriment de l'être?
L'art de ne rien faire
Ne rien faire demande un certain art. Et tout d'abord une capacité à mettre de côté une culpabilité qui nous guette dans une société qui encense le faire. S'autoriser à ne rien faire peut être salvateur car notre organisme, notre mental et notre psychisme ont besoin de temps en apesanteur pour s'oublier, se libérer et se régénérer. C'est aussi en se retrouvant, en pleine conscience, sans obligation ni responsabilité qu'on se fait du bien à l'âme le plus simplement possible.