Les massages de bien-être
Longtemps synonyme de soin thérapeutique, le massage en France ne cesse de trouver de nouveaux adeptes en recherche de bien-être.
Le statut du massage
Le statut du massage en France laisse encore à désirer en maintenant différentes zones d'ombre. La législation française (1) réserve le massage aux kinésithérapeutes et le modelage aux esthéticiennes. Mais quid des techniques de massage de bien-être qui fleurissent un peu partout? Face à une demande en essor constant, les professionnels réclament un statut légal qui garantirait le savoir faire du praticien et assurerait au client un soin sérieux. Face à la diversité des techniques, holistiques ou de pure relaxation, d'inspiration orientale ou occidentale... le législateur peine à organiser ce secteur d'activité.
Une réponse au stress
De nombreuses études révèlent que le stress gagne du terrain et que les français se mettent en quête de solutions. 54 % d'entre eux passeraient plus de temps à s'occuper d'eux-mêmes (2) ; en 2007, ils auraient été 4,8 millions à fréquenter les spas (3). En outre, la déculpabilisation du rapport au toucher ainsi que l’autorisation progressive à se faire du bien, autrement que dans un cadre thérapeutique, figurent parmi les explications de ce phénomène. Enfin, toute une littérature (livres et magazines) vante régulièrement les bienfaits des massages de bien-être et présente une offre de plus en plus diversifiée (en institut, en entreprise ou à domicile).
Les bienfaits des massages de bien-être
Quelle que soit la technique utilisée, le massage de bien-être procure le plus souvent une détente, un apaisement favorisant le retour à soi (recentrage). Il est généralement reconnu comme bénéfique pour évacuer le stress, dénouer certaines tensions musculaires voire libérer de tensions psychologiques latentes. Enfin, le massage peut permettre de développer une conscience plus profonde du corps et de ses mécanismes, de mieux écouter ses tensions et donc dapprendre à mieux vivre avec soi.
(1) Article 3 du décret n°96-879
(2) Etude du cabinet Risc International réalisée en février 2009
(3) Etude réalisée par l'International Spa association et ITEC France