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Du côté des professionnels
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Bilan de compétences et thérapie
Dans quelle mesure les cadres de ces deux pratiques se rapprochent-t-ils ? En quoi diffèrent-t-ils ?
Du côté des professionnels
Bien que le bilan de compétences ne soit pas une pratique réservée aux psychologues, nombre de consultants en possèdent les qualifications et le titre, notamment les psychologues du travail. La thérapie, quant à elle, peut être conduite par un psychologue (spécialité clinique la plupart du temps), un psychiatre ou un psychanalyste.
La relation, qu’elle soit thérapeutique ou de bilan de compétences, est une intéraction duelle dans laquelle une personne vient chercher un éclairage, une réponse à une ou plusieurs problématiques, auprès d’une autre.
Le positionnement du professionnel envers le sujet se définie, dans les deux cas par une attitude d’écoute active et de bienveillance. Le rôle du thérapeute s’apparente le plus souvent à celui d’un ‘guide’, alors qu’il peut se rapprocher de celui ‘d’expert’ en bilan de compétences, notamment lors des phases de tests psychotechniques.
La relation, qu’elle soit thérapeutique ou de bilan de compétences, est une intéraction duelle dans laquelle une personne vient chercher un éclairage, une réponse à une ou plusieurs problématiques, auprès d’une autre.
Le positionnement du professionnel envers le sujet se définie, dans les deux cas par une attitude d’écoute active et de bienveillance. Le rôle du thérapeute s’apparente le plus souvent à celui d’un ‘guide’, alors qu’il peut se rapprocher de celui ‘d’expert’ en bilan de compétences, notamment lors des phases de tests psychotechniques.
Le cadre d’accueil
Sur un plan déontologique, le bilan de compétences rejoint le suivi thérapeutique puisqu’il offre au sujet un espace d’écoute et de neutralité sous le couvert du secret professionnel. Les cadres proposés sont semblables dans la mesure où les entretiens sont planifiés, ont une durée déterminée et sont toujours réalisés dans le même lieu.
La terminologie professionnelle en revanche, diffère : Lors d’une thérapie, un 'thérapeute' suit un 'patient', dans le cadre du bilan de compétences, un 'consultant' accompagne un 'bénéficiaire'. Le choix de ce vocabulaire confère, avant même qu’aucun travail ne soit amorcé, une opposition de faite entre les deux types de public : Le terme de ‘patient’ renvoie en effet au milieu médical et s’associe ainsi à la notion de malade ; celui de ‘bénéficiaire’ place le sujet en position de privilégié.
La terminologie professionnelle en revanche, diffère : Lors d’une thérapie, un 'thérapeute' suit un 'patient', dans le cadre du bilan de compétences, un 'consultant' accompagne un 'bénéficiaire'. Le choix de ce vocabulaire confère, avant même qu’aucun travail ne soit amorcé, une opposition de faite entre les deux types de public : Le terme de ‘patient’ renvoie en effet au milieu médical et s’associe ainsi à la notion de malade ; celui de ‘bénéficiaire’ place le sujet en position de privilégié.
Le rapport au temps
Les entretiens thérapeutiques, selon les professionnels et les spécialités, varient entre 15 et 45 minutes et ont lieu une fois par semaine, une fois tous les 15 jours ou encore une fois par mois. Le bilan de compétences comprend, quant à lui, à peu près 24 heures et s’étale sur une période de 6 à 8 semaines.
Lorsqu’une personne débute une thérapie, la fin de la relation n’est pas envisagée, chacun sachant qu’il s’engage pour plusieurs mois voire plusieurs années. Dans le cadre d’un bilan de compétences, la limite est fixée et verbalisée dés les premiers entretiens. Stimulante et rassurante pour certains, stressante pour d’autres, cette fin introduit inévitablement la notion d’objectif et de rythme de progression, alors que la thérapie permet au patient d’avancer à son propre rythme.
La conclusion du bilan coïncide avec la formulation de projets professionnels, la remise des divers documents qui ont aidé la réflexion, elle-même concrétisée par la rédaction d’une synthèse. Lors d’une thérapie, l’objectif, s’il est sous entendu par une volonté de mieux-être, n’est souvent pas abordé. Le travail est exclusivement verbal, il n’est transmis sous aucune autre forme et ne laisse donc pas de ‘traces’.
Lorsqu’une personne débute une thérapie, la fin de la relation n’est pas envisagée, chacun sachant qu’il s’engage pour plusieurs mois voire plusieurs années. Dans le cadre d’un bilan de compétences, la limite est fixée et verbalisée dés les premiers entretiens. Stimulante et rassurante pour certains, stressante pour d’autres, cette fin introduit inévitablement la notion d’objectif et de rythme de progression, alors que la thérapie permet au patient d’avancer à son propre rythme.
La conclusion du bilan coïncide avec la formulation de projets professionnels, la remise des divers documents qui ont aidé la réflexion, elle-même concrétisée par la rédaction d’une synthèse. Lors d’une thérapie, l’objectif, s’il est sous entendu par une volonté de mieux-être, n’est souvent pas abordé. Le travail est exclusivement verbal, il n’est transmis sous aucune autre forme et ne laisse donc pas de ‘traces’.