La joie : une émotion motrice et contagieuse
Rire spontanément, ressentir une bouffée de chaleur au cœur, se sentir vivant d’un seul coup… Ce sont là des manifestations de la joie, cette émotion souvent éclipsée par les émotions négatives, mais pourtant essentielle à notre équilibre psychique. Plus qu’un simple plaisir passager, la joie est une expérience émotionnelle intense qui relie, élève et ressource. En psychologie, elle est étudiée comme un signal de vitalité et un facteur de résilience. Apprendre à reconnaître, à accueillir et à cultiver la joie, c’est s’ouvrir à une présence au monde plus pleine et plus lumineuse. La joie, une émotion riche et complexe Souvent confondue avec le plaisir ou l’euphorie, la joie est une…
La mémoire du corps : quand le passé s’inscrit dans la chair
On pense souvent à la mémoire comme un processus mental, un souvenir que l’on raconte. Mais il existe une mémoire…
Remplir le vide ou occuper son temps ?
Nos journées sont souvent pleines : activités, rendez-vous, écrans, projets, obligations. Mais sont-elles habitées ou simplement remplies ? Il y…
L’impression d’être « de trop » : d’où vient ce sentiment d’illégitimité ?
Il y a des moments où l’on se sent comme un corps en trop dans une pièce, un mot de…
Quand la peur de faire souffrir empêche de rompre
Décryptage de la culpabilité et du sacrifice affectif Il arrive que l’on sache, avec une lucidité douloureuse, que la relation est arrivée à son terme. Plus d’élan, plus de projet commun, parfois même plus d’affection véritable. Pourtant, malgré cette évidence intérieure, l’idée de partir reste inenvisageable. Ce n’est pas l’amour qui retient, mais cette peur sourde de blesser l’autre, d’être la cause d’une douleur que l’on redoute de provoquer. Alors on reste, prisonnier non d’un lien vivant, mais d’une culpabilité qui paralyse et transforme le non-choix en sacrifice silencieux. La culpabilité : quand le désir de protéger devient une entrave Rompre, ce n’est pas seulement mettre fin à une relation ; c’est aussi se confronter…
Quand l’amitié protège… ou empêche le lien amoureux
L’amitié comme refuge affectif, mais aussi comme écran à la reconnaissance d’un désir. L’amitié peut être un espace précieux de soutien, de réconfort, de présence fidèle. Dans ce lien, on est souvent vu·e sans masque, accueilli·e sans attente, libre d’être soi sans enjeu de séduction.…
Se séparer ou se réinventer : comment savoir où en est le couple ?
Chaque couple porte en lui une dynamique de transformation ou d’usure. Lorsque les tensions s'accumulent ou que le silence s'installe, la question de la fin devient inévitable. Pourtant, il n'est jamais simple de distinguer ce qui relève d'une crise passagère et ce qui traduit une…
Après une rupture : peut-on raviver un amour perdu ?
Quand une histoire d’amour s’effondre, il ne s’agit pas seulement d’un lien qui se brise, mais d’un monde intérieur qui vacille. Le couple n’est jamais un simple arrangement à deux ; il condense des projections, des blessures anciennes, des espoirs de réparation. Refaire vivre un…
Les réseaux sociaux : nouvelles tribus de l’adolescence ?
Snapchat, Instagram, TikTok… Les réseaux sociaux occupent aujourd’hui une place centrale dans la vie des adolescents. Mais au-delà du simple…
La figure idéalisée des grands-parents : entre mythe et réalité
Derrière l’image rassurante des grands-parents se cache parfois une construction idéalisée, éloignée des vérités intimes et inconscientes. La fabrication d’un…
Le mythe du parent solo « héros » : un statut risqué et épuisant
Dans l'imaginaire collectif, le parent solo est souvent perçu comme une figure héroïque, capable d'assumer seul·e toutes les responsabilités sans…
Le parent qui gère tout : charge mentale ou besoin de maîtrise ?
Être celui ou celle qui pense à tout, anticipe, organise et veille au bon fonctionnement familial est souvent présenté comme une conséquence de la charge mentale. Mais derrière cette surcharge bien réelle, se cache parfois un besoin inconscient de tout contrôler, nourri par des mécanismes psychiques plus profonds que le simple déséquilibre des tâches. La charge mentale, une réalité souvent invisibilisée Dans de nombreuses familles, un·e parent·e porte la responsabilité de faire tourner le quotidien, sans que cela soit explicitement reconnu. Penser pour tout le monde, tout le temps, épuise bien au-delà de l’action elle-même, car cette charge repose sur l’anticipation constante. Ce phénomène touche majoritairement les femmes, héritières de schémas sociaux anciens, mais il peut concerner toute personne investie…
Pourquoi la voix nous semble plus crédible que l’écrit
À l’ère de l’écrit rapide et de l’image surproduite, la voix conserve une forme de pouvoir archaïque. Quand quelqu’un parle, surtout dans un espace médiatique comme la radio ou le podcast, il…
La place de l’humour et de la caricature dans la société française
Nulle part ailleurs qu’en France, l’humour n’occupe une place aussi centrale dans le débat public. Qu’il soit politique, satirique, trash, absurde ou militant, il est perçu non seulement comme une forme d’expression,…
Les fractures générationnelles : entre silence et revendications
Les générations ne parlent plus la même langue. Les uns revendiquent bruyamment, les autres se taisent avec amertume. D’un côté, la jeunesse qui dénonce, réclame, conteste. De l’autre, les aînés qui se…
Militer pour réparer : quand l’engagement prolonge une blessure personnelle
Certains engagements prennent racine plus profondément qu’on ne veut bien le croire. Derrière la force, l’élan ou la colère apparente, il y a parfois une douleur ancienne, enfouie, qui trouve dans le…
Pourquoi certains liens amicaux rejouent des places fraternelles ?
Dans certaines amitiés, les positions s’installent rapidement. L’un conseille, l’autre suit. L’un protège, l’autre admire. Ou au contraire, une rivalité sourde s’installe, une jalousie inexplicable, un besoin d’être préféré. Ces scénarios, qui semblent émerger spontanément, rejouent souvent des places anciennes : celles occupées dans la fratrie réelle, ou fantasmée. Car l’ami·e, dans certains cas, devient malgré lui le double, le rival ou le substitut d’un frère ou d’une sœur du passé. Une répétition affective chargée d’enjeux anciens L’amitié, comme tout lien, est traversée par l’inconscient. Et c’est souvent dans les liens les plus proches qu’émergent les traces d’expériences précoces. La fratrie réelle — ou son absence — constitue un socle…
Quand l’amitié perdure malgré les trajectoires de vie différentes
Certains liens survivent à tout : aux changements de ville, aux évolutions sociales, aux écarts de rythme de vie. D’autres…
L’amitié à distance est-elle une illusion ?
À mesure que les vies se déplacent, que les villes séparent, que les rythmes divergent, l’amitié à distance devient une…
Pourquoi certain(e)s deviennent “grands frères” ou “grandes sœurs” ?
Certaines figures sociales se détachent dans les groupes amicaux ou professionnels. Ce sont les personnes vers qui on se tourne…
Les micro-critiques qui résonnent plus fort que prévu
Certaines remarques, pourtant banales, produisent un effet inattendu. Un commentaire léger sur un détail, une remarque ironique ou un simple regard surpris peuvent suffire à déclencher un malaise persistant. Dans les interactions professionnelles, où les mots circulent sans toujours être pesés, il arrive que des paroles apparemment inoffensives activent des résonances bien plus profondes, liées non à l’échange présent mais à une mémoire enfouie. Ce n’est pas tant ce qui est dit qui fait mal, que ce qu’il réveille. Quand la critique réactive une honte ancienne Un reproche voilé, une remarque sur une manière de faire ou une hésitation peuvent atteindre de manière disproportionnée. Ce n’est pas la sévérité objective du propos qui fait souffrir,…
Au travail : Laisser tomber le masque de la performance
Dans la plupart des milieux professionnels, on n’attend pas seulement des résultats. On attend une forme de contenance, de posture, de maîtrise. Il ne suffit pas de faire, il faut donner l’impression de contrôler, de tenir, d’être aligné. Ce masque, parfois adopté inconsciemment, devient un…
Espaces collectifs conviviaux : lieux de détente ou contrôle social ?
Les espaces conviviaux des entreprises — salle de repos, cuisine commune, coin café — sont pensés comme des bulles de décompression, des lieux de détente informels où les hiérarchies s’estompent. Mais en pratique, ces espaces sont souvent le théâtre d’interactions complexes, d’alliances discrètes, d’exclusions implicites.…
Pourquoi préfère-t-on parfois la machine à un collègue ?
L’intelligence artificielle est souvent perçue comme un outil pratique, rapide et fiable. Mais au-delà de ses performances techniques, elle suscite parfois une préférence émotionnelle surprenante : certaines personnes se sentent plus à l’aise avec une machine qu’avec un collègue humain. Ce choix, en apparence rationnel,…
Pourquoi certaines personnes s’effondrent pendant le week-end ?
Il y a des individus qui tiennent toute la semaine, font face aux urgences, gèrent les réunions, assurent les trajets, résolvent les problèmes. Puis, vient le vendredi soir, et tout bascule. Maux de tête, fatigue…
Se confier à son médecin : une intimité privilégiée ?
La consultation médicale n’est pas toujours un simple échange de données cliniques. Dans ce cadre formel, balisé, limité dans le temps, surgit parfois une parole inattendue, plus intime, plus vraie. Certaines personnes racontent à leur…
S’ouvrir à la détente : quand relâcher devient plus difficile que s’agiter
Pourquoi certaines personnes redoutent de lâcher prise.À première vue, tout le monde souhaiterait se détendre. Respirer, relâcher les tensions, se sentir plus léger. Mais dans les faits, certaines personnes trouvent l’idée même du repos inconfortable,…
Quand le coaching devient un évitement de la thérapie
Le coaching se présente souvent comme une démarche orientée vers l’avenir, le concret, le progrès. Contrairement à la thérapie, il ne s’attarde pas sur le passé, ne questionne pas les fondations affectives, ne plonge pas…
Souffrir “pas assez” : quand la douleur ne semble pas légitime
Il arrive que des personnes en détresse hésitent à consulter, ou s’excusent presque de le faire. « Ce n’est pas…
Peut-on vraiment mesurer la souffrance psychique ?
À l’hôpital, en cabinet, dans les enquêtes de santé mentale, la souffrance psychique fait désormais l’objet de tentatives de mesure.…
Tout va bien, mais je me sens mal : le décalage entre apparence et ressenti
Certaines souffrances se cachent derrière des visages sereins, des vies bien rangées, des phrases rassurantes. On dit « ça va…
Pourquoi la souffrance des autres semble parfois exagérée ?
Il arrive que l’on juge la douleur d’autrui disproportionnée. Un mot, une réaction, une plainte nous semblent excessifs, inappropriés, « trop » par rapport à la situation décrite. Ce jugement, souvent immédiat, dit moins quelque chose de la souffrance de l’autre que de la manière dont nous tolérons la douleur en général — et surtout la nôtre. Percevoir la plainte comme exagérée peut être une défense, un rejet ou un déplacement inconscient. Cela réveille quelque chose que l’on ne veut pas sentir, ni chez l’autre, ni en soi. La plainte comme miroir refoulé Entendre une plainte insistante peut réactiver chez celui qui écoute des affects refoulés, des émotions trop longtemps contenues, ou un rapport douloureux à sa propre impuissance. L’autre…
Lire pour pleurer : quand la littérature nous autorise à ressentir
Certaines lectures nous bouleversent au point de nous faire pleurer. Ce phénomène, qui peut sembler anodin, revêt en réalité une profonde portée psychique. Pourquoi la littérature déclenche-t-elle parfois des larmes que la vie quotidienne ne parvient pas à faire couler ? Et que nous dit ce processus sur notre inconscient…
Pourquoi certains films nous laissent indifférents
Face à certains films, rien ne passe : ni émotion, ni engagement, ni trouble. L’image glisse, le récit s’oublie, le spectateur reste à distance. Cette indifférence apparente n’est pas toujours le signe d’un manque de qualité du film, ni d’un simple désintérêt personnel. Elle témoigne souvent d’un travail inconscient de…
Le sous-sol : descente vers l’inconscient ou face cachée du Moi
Dans l’architecture filmique, le sous-sol occupe une place singulière. Espace dissimulé, souvent inaccessible aux regards extérieurs, il devient au cinéma le lieu privilégié d’une plongée dans les profondeurs du psychisme. Lorsque le récit pousse un personnage à descendre à la cave, à franchir une trappe ou à explorer un niveau…
L’archétype du double : La dualité des figures et son impact sur notre psyché
Dans de nombreuses cultures et dans l’art à travers les siècles, l’idée du double a occupé une place centrale. Qu’il s’agisse de miroirs, de figures doubles ou de représentations symétriques, la dualité des figures évoque des conflits internes et des aspects refoulés de notre inconscient. Ces figures doubles, qui semblent…





































