Choix de cœur, choix de raison : comment s’y retrouver ?
Face à une décision importante, on entend souvent cette petite voix intérieure dire : « Suis ton cœur. » Et, juste après, une autre plus prudente qui murmure : « Sois raisonnable. » Entre élan et logique, intuition et calcul, nous sommes souvent partagés entre deux manières de décider, qui semblent parfois contradictoires. Mais faut-il vraiment choisir entre l’un et l’autre ? Ou peut-on trouver un équilibre qui honore à la fois le cœur et la raison ? Le choix du cœur : sincère mais risqué ? Le cœur parle avec la voix du désir, de l’élan, de la sincérité immédiate. C’est souvent lui qui nous pousse vers un changement,…
La construction identitaire avant la naissance
Peut-on commencer à « être quelqu’un » avant même d’être né ? À première vue, l’idée peut sembler étrange. Pourtant,…
À la recherche de l’authenticité
Dans un monde où les apparences sont valorisées, où les réseaux sociaux façonnent nos images et où l’adaptation semble indispensable,…
Créer son histoire après une rupture
Une rupture marque souvent un avant et un après. Elle déstabilise, remet en cause, fait vaciller les repères. Qu’il s’agisse…
L’amitié amoureuse : lien trouble ou nouvelle forme de relation ?
Ni tout à fait amis, ni vraiment amants… certains liens défient les catégories. On parle d’"amitié amoureuse" pour désigner ces relations intimes, affectueuses, parfois ambivalentes, où l’on s’aime sans forcément se désirer, ou l’on se désire sans s’engager pleinement. Ces liens, souvent flous, échappent aux définitions traditionnelles du couple et de l’amitié. Mais sont-ils un progrès dans notre manière d’aimer, ou une manière déguisée d’éviter l’engagement, voire de fuir la dépendance affective ? Quand les frontières s’effacent L’amitié amoureuse brouille les codes. Elle combine la complicité émotionnelle d’une amitié profonde avec une intensité affective qui flirte parfois avec l’amour. Ce type de lien offre une proximité rare, mais laisse souvent planer une question : que…
Ce que les autres projettent sur mon célibat
Ce n’est pas toujours ce que l’on ressent qui fait souffrir, mais ce que les autres y lisent. Lorsqu’on est célibataire, on ne vit pas seulement une situation intime : on devient aussi, malgré soi, un support de projections. Inquiétude, pitié, jugement, conseils… Le regard…
Partager les décisions : initiative personnelle ou projet commun ?
L’art de décider à deux sans céder à la fusion ni à l’individualisme Dans la vie de couple, décider ensemble paraît évident lorsqu’il s’agit de projets majeurs. Pourtant, derrière chaque décision, grande ou petite, se cache une dynamique plus subtile : comment concilier l’élan personnel…
Être seul(e) et ne pas se sentir vide, un défi pour grandir
Il y a des solitudes pleines et des solitudes vides. Être seul.e n’est pas forcément souffrir ; ce n’est pas toujours un manque, une absence, une carence. Pourtant, pour beaucoup, le célibat active une sensation difficile à nommer : une sorte de creux intérieur, un…
Quand l’organisation familiale révèle les tensions cachées
L’organisation du quotidien familial semble relever du bon sens ou de la simple logistique. Pourtant, derrière la répartition des tâches…
Les secrets d’enfant : ce qu’ils taisent pour protéger leur monde intérieur
Face à un enfant qui murmure à l’oreille d’un camarade ou refuse obstinément de révéler ce qu’il cache, l’adulte est…
L’enfant trop sage : stratégie d’adaptation ou oubli de soi ?
Dans l'imaginaire familial, l’enfant "facile" est souvent perçu comme une bénédiction. Peu exigeant·e, discret·e, toujours accommodant·e, il ou elle ne…
L’avortement comme expérience de perte : un deuil à élaborer
Souvent réduit à un acte médical ou à un choix rationnel, l’avortement laisse pourtant derrière lui une trace psychique que peu osent nommer : celle d’une perte. Même lorsqu'il est pleinement assumé, l’IVG confronte à un vide, difficile à reconnaître dans une société qui valorise le fait de "passer à autre chose". Ce deuil, parce qu’il n’a ni statut social ni rituel, s’inscrit dans le silence. Pourtant, l’élaboration de cette perte invisible est essentielle pour que l’histoire intime ne se fige pas dans le non-dit. Une perte sans reconnaissance sociale Contrairement aux deuils traditionnels, l’avortement ne donne lieu à aucune légitimation extérieure du chagrin ou du trouble intérieur. Clara, 30 ans, raconte qu’elle s’est surprise à ressentir une tristesse inattendue…
La figure du porte-parole : mise en lumière ou effacement du groupe ?
Lorsqu’un mouvement collectif prend forme, il se confronte rapidement à la question de la voix. Qui parle, au nom de qui, comment et avec quelle légitimité ? Le porte-parole devient alors une…
L’angoisse de castration chez l’homme providentiel
Sur la scène politique, certains hommes ne cherchent pas seulement à convaincre. Ils veulent incarner. Incarner la force, l’autorité, la sécurité. Leur posture est droite, leur voix assurée, leurs gestes calculés. Pourtant,…
La politesse est-elle un acte de respect ou un simple code social ?
On dit bonjour, on remercie, on s’efface devant une porte. Mais que reste-t-il du sens profond de ces gestes dans un monde où tout va vite, où l’on communique par emojis et…
Likes, vues, partages : le besoin de preuve externe d’existence
Une photo postée, une story publiée, une vidéo partagée. Et aussitôt, la vérification commence. Combien de likes ? Qui a vu ? A-t-on commenté ? Ce réflexe, désormais intégré dans les usages…
Quand l’engagement associatif masque une fuite du conflit familial
Il n’est pas rare que certaines personnes trouvent dans une association une forme de foyer psychique, un sentiment de place, de reconnaissance, parfois plus fort que celui éprouvé dans leur environnement personnel ou familial. Mais cette appartenance n’est pas toujours neutre : elle peut rejouer, de façon déguisée, un positionnement complexe à l’égard de la famille d’origine. L’association devient alors un lieu de triangulation symbolique, un espace tiers qui permet d’exister sans affronter directement les conflits ou la douleur liée aux origines. Le collectif comme famille choisie… ou évitée Nombre de personnes décrivent leur engagement associatif comme une expérience de chaleur humaine, de lien profond, de construction de soi. Mais…
Solitude et honte de soi : quand le repli protège l’image fragile
Certaines solitudes ne relèvent ni d’un goût personnel ni d’un besoin de calme. Elles sont le résultat d’une stratégie silencieuse…
Pourquoi certaines amitiés deviennent soudainement intenables ?
Il arrive qu’un lien, vécu comme naturel et précieux pendant des années, devienne tout à coup pesant, irritant, presque insupportable.…
Pourquoi certain(e)s deviennent “grands frères” ou “grandes sœurs” ?
Certaines figures sociales se détachent dans les groupes amicaux ou professionnels. Ce sont les personnes vers qui on se tourne…
Ne jamais rien décider seul : coopération authentique ou peur de l’autonomie ?
Dans certains environnements professionnels, la coopération est un principe de fonctionnement assumé, recherché, valorisé. Mais chez certaines personnes, ce principe devient une nécessité absolue : elles consultent, partagent, valident à chaque étape, comme si décider seul représentait un danger. Cette posture, souvent interprétée comme une ouverture à l’autre, peut masquer un mouvement tout différent. Ne jamais décider seul n’est pas toujours le signe d’une posture démocratique : c’est parfois une défense contre l’angoisse d’exister comme sujet séparé, libre, responsable, donc potentiellement exposé. L’autonomie comme menace implicite Décider, c’est s’arracher à la fusion, affirmer un point de vue, se risquer dans une direction. Pour certaines personnes, cela réactive une angoisse ancienne : l’impression que toute individuation…
Dans les entreprises, les conséquences du positivisme obligatoire
Dans certaines entreprises, la convivialité, l’humour et l’enthousiasme semblent faire partie intégrante de l’identité collective. L’ambiance est “cool”, les échanges détendus, les difficultés relativisées. On valorise l’optimisme, la capacité à “prendre les choses avec recul”, à “garder le sourire”. Ce climat peut sembler protecteur, apaisant,…
Se disqualifier avant d’être jugé : modestie ou anticipation d’un rejet ?
Certaines personnes se présentent avec humour, légèreté, voire dérision dès les premiers échanges. Elles insistent sur leurs maladresses, leurs limites, minimisent leur expérience ou leur talent avec une précision désarmante. Dans un cadre professionnel, ce comportement est souvent lu comme une forme de modestie, de…
Travailler sans se fondre : cultiver une forme d’altérité dans le groupe
Dans de nombreux environnements professionnels, on valorise l'intégration, l'esprit d'équipe, la capacité à s'ajuster. Il ne s'agit pas d'une injonction explicite, mais d’un climat diffus dans lequel l’homogénéité est perçue comme un gage de cohésion. Ceux qui ne se fondent pas dans le groupe, qui…
Aller au restaurant sans plaisir : quand le repas social devient une contrainte
Pour beaucoup, aller au restaurant évoque le plaisir, la convivialité, le relâchement. Mais pour d’autres, c’est une épreuve déguisée, un moment où le corps se crispe et où le mental surveille chaque geste. Le problème…
Faire du sport pour ne pas penser : l’activité physique comme fuite psychique
Le sport est souvent valorisé comme un remède universel. Il permettrait d’évacuer le stress, de se recentrer, de se reconnecter à soi. Mais que se passe-t-il lorsque l’activité physique devient une manière de ne surtout…
Quand tout fatigue : comprendre l’épuisement psychique
Il arrive que l'on se sente vidé, sans cause identifiable. Ni maladie physique, ni événement dramatique, ni surmenage évident. Simplement, une fatigue étale, continue, sans point d’appui. Ce type d’épuisement psychique, souvent minimisé, peut être…
Entrer dans un spa, sortir de soi : quand le corps peut enfin se déposer
Ce n’est pas simplement une bulle de calme ou un luxe réservé aux autres. Pour beaucoup, le spa agit comme un sas de décompression sensorielle où, pour la première fois depuis longtemps, le corps n’a…
Souffrir “pas assez” : quand la douleur ne semble pas légitime
Il arrive que des personnes en détresse hésitent à consulter, ou s’excusent presque de le faire. « Ce n’est pas…
Vouloir plaire à son psy : une stratégie pour être accepté ou aimé ?
Dans le cadre protégé de la thérapie, chacun·e cherche à déposer quelque chose de soi. Mais ce mouvement est parfois…
Quand on ne se reconnaît plus dans sa propre vie : un signal d’alerte ?
Il y a des moments étranges où l’on avance dans sa vie comme dans un vêtement devenu trop étroit. Tout…
Besoin de changements rapides sans savoir quoi changer
Il y a des périodes où tout semble stable, fonctionnel, parfois même enviable de l’extérieur. Et pourtant, une agitation intérieure gronde. Rien ne va vraiment mal, mais rien ne semble juste non plus. Un besoin de changement émerge, vif, insistant, sans direction claire. On voudrait partir, recommencer, transformer sa vie — sans savoir par où, ni pourquoi. Ce désir flou de rupture n’est pas une lubie, mais souvent le signe profond qu’une part de soi ne se sent plus alignée avec ce qui est en place. Quand l’insatisfaction n’a pas d’objet Cette insatisfaction-là ne vise pas un élément précis. Elle ne dit pas « ce travail ne me convient plus » ou « cette relation me pèse ». Elle dit…
Ces jeux vidéo qui nous apaisent sans que l’on sache pourquoi
Certains jeux vidéo n’ont ni objectif clair, ni tension dramatique, ni mécanique addictive. Et pourtant, ils apaisent. On y revient comme on retourne à un lieu familier, sans comprendre exactement ce qui nous y attire. Ils ne divertissent pas au sens classique, ils ne stimulent pas l’ego, ils ne racontent…
Trop-plein visuel : quand l’abondance d’œuvres devient étouffante
Entrer dans une exposition, c’est souvent espérer s’ouvrir à l’émotion, à la beauté ou à la pensée. Mais parfois, à peine quelques salles parcourues, une sensation inattendue s’installe : lassitude, agitation intérieure, voire malaise. Trop d’œuvres, trop d’images, trop de textes, trop d’attente. Le regard se fatigue, l’esprit décroche. Ce…
Pourquoi certains livres nous dérangent profondément
Il nous arrive parfois de refermer un livre avec malaise, sans bien savoir ce qui nous a tant troublé. Certaines lectures déclenchent en nous des réactions de rejet, d’agacement ou de gêne disproportionnées. Ce n’est pas toujours l’œuvre elle-même qui est en cause, mais ce qu’elle vient réveiller de latent…
Aider l’autre dans le jeu : générosité ou besoin d’exister ?
Dans les jeux vidéo coopératifs, certains joueurs prennent spontanément le rôle de soutien, de guide ou de protecteur. Ils aident, conseillent, sauvent, parfois sans même qu’on leur demande. Ce geste, souvent valorisé, peut s’enraciner dans un élan sincère de solidarité. Mais il peut aussi dissimuler une autre logique plus silencieuse…





































