Le test de personnalité MBTI
Le MBTI, ou Myers-Briggs Type Indicator, est l’un des tests de personnalité les plus utilisés dans le monde. Développé au milieu du XXe siècle par Isabel Briggs Myers et sa mère Katharine Cook Briggs, ce test repose sur la théorie des types psychologiques de Carl Gustav Jung. Son objectif : aider chacun à mieux comprendre son mode de fonctionnement, ses préférences naturelles, et la manière dont il interagit avec le monde. Le MBTI ne classe pas les individus en fonction de leurs compétences ou de leur intelligence, mais selon leurs préférences dans quatre dimensions fondamentales. C’est cette approche bienveillante et non jugeante qui en a fait un outil de développement…
Se sentir légitime dans un monde compétitif : un travail intérieur et social
Dans une société où tout semble devoir se prouver, se justifier, se mériter, la question de la légitimité devient centrale.…
Personnalité dépendante : le besoin vital de l’autre
Besoin constant d’être rassuré, peur panique d’être seul, difficulté à prendre des décisions sans validation extérieure… La personnalité dépendante est…
L’idéal du Moi, un tyran intérieur ?
L’idéal du Moi est une notion fondamentale de la psychanalyse, introduite par Sigmund Freud au début du XXe siècle. Elle…
Profiter du célibat pour se réapproprier sa vie
Le célibat n’est pas toujours un choix, mais il peut devenir un tournant. Dans un monde où la vie amoureuse est souvent présentée comme le cœur de l’épanouissement personnel, vivre sans partenaire peut susciter gêne, doute ou vide. Pourtant, ce moment d’absence relationnelle n’est pas toujours un manque : il peut devenir une respiration. Et si le célibat était moins une parenthèse qu’un point d’appui ? Une opportunité de se retrouver, de se réajuster, de reprendre sa vie en main. Un espace pour redevenir sujet Dans la relation, il est courant de s’ajuster à l’autre, parfois sans même s’en rendre compte. Rythmes, projets, attentes : on compose, on négocie, on s’adapte. Et ce mouvement, s’il est…
Gestion des tâches ménagères : terrain caché du pouvoir ?
Décryptage des enjeux inconscients derrière l’organisation domestique La répartition des tâches ménagères semble, à première vue, relever du bon sens et de l’équité. On parle de partage, d’organisation pratique, de coopération. Mais derrière cette apparente simplicité se jouent des dynamiques bien plus complexes. Le foyer…
Couple, enfant, maison et 3008 : le modèle du bonheur ?
Le couple, l’enfant, la maison et la voiture : ce quatuor semble dessiner le scénario idéal du bonheur adulte. L’amour y est posé comme point de départ, puis viennent l’enfant comme aboutissement, la maison comme ancrage, la voiture comme mobilité maîtrisée. Ce modèle, répété, valorisé,…
Tomber amoureux d’un inconnu au café
Quand la rencontre brève devient support de projection affective. Il y a ces instants suspendus, à une terrasse, dans un train, au fond d’un café. Un regard croisé, un frisson fugace, un sentiment disproportionné par rapport au peu vécu. Tomber amoureux d’un inconnu n’est pas…
La découverte du corps : quand l’enfant apprivoise ses sensations
Dès les premiers mois, l’enfant explore son corps avec curiosité : il attrape ses pieds, touche son ventre, tombe et…
Bricolages et gestes des mains : le langage discret de l’enfant
Quand l’enfant s’absorbe dans un bricolage, tord des objets entre ses doigts ou répète inlassablement des gestes discrets, cela peut…
Le stade oral : étape clé de la construction psychique
Avant même de pouvoir parler, l’enfant découvre le monde avec sa bouche. Le stade oral, décrit par Freud, correspond à…
Les émotions en fin de grossesse : entre joie et peur
Aux portes de la naissance, le cœur oscille entre l'enthousiasme de l'arrivée et l'angoisse de l'inconnu. La fin d'un voyage, le début d'une autre inquiétude La fin de grossesse est souvent idéalisée comme un moment d'impatience joyeuse. Pourtant, cette période cristallise des émotions ambivalentes, où la joie de rencontrer son enfant côtoie des peurs diffuses. Camille, enceinte de huit mois, confiait ressentir une montée d'angoisse chaque soir à l'idée de l'accouchement. Ce mélange de sentiments révèle que l’imminence d’un bouleversement majeur réactive des tensions inconscientes : perdre le contrôle, quitter un état connu, affronter l'inconnu. La peur de l'accouchement : un symbole au-delà du physique Si la crainte de la douleur est souvent évoquée, l'accouchement porte aussi une charge symbolique…
Quand le corps lâche le métier : le burn-out comme désaccord profond
Le burn-out n’est pas une simple fatigue. Il marque une rupture. Ce moment où le corps cesse de suivre le rythme, où il dit non à la place de l’esprit, signale souvent…
Ce que les séries produisent en nous : identification, projection, saturation
Les séries accompagnent nos vies avec une intensité croissante. Elles peuplent nos soirées, nos week-ends, nos moments d’échappée. On s’y attache, on les dévore, on y pense parfois plus qu’on ne le…
Likes, vues, partages : le besoin de preuve externe d’existence
Une photo postée, une story publiée, une vidéo partagée. Et aussitôt, la vérification commence. Combien de likes ? Qui a vu ? A-t-on commenté ? Ce réflexe, désormais intégré dans les usages…
La fatigue informationnelle : quels sont les dangers de l’hyperconnexion ?
Jamais l’information n’a été aussi accessible, immédiate, omniprésente. Du réveil au coucher, elle s’infiltre dans nos gestes quotidiens, au creux des applications, des alertes, des flux. Ce qui pouvait autrefois être évité…
Quand le groupe associatif rejoue la fratrie
Les collectifs associatifs ne sont pas seulement des lieux d’action ou de partage de valeurs. Ils deviennent, pour certains, des scènes où se rejouent des positionnements affectifs anciens, issus de la cellule familiale. Rivalités silencieuses, recherche de validation, sentiment d’injustice ou besoin d’être reconnu peuvent surgir au détour d’une réunion ou d’un projet. Derrière l’engagement, ce sont parfois les dynamiques fraternelles, dans leur intensité et leur ambivalence, qui s’activent à nouveau. Une fraternité idéalisée mais compétitive Nombre d’associations revendiquent des valeurs de solidarité, d’horizontalité, d’égalité. Mais l’inconscient, lui, rejoue souvent des scènes bien moins idéales : celles de la compétition fraternelle, du besoin d’être vu, de se sentir meilleur ou…
La fin d’une amitié est-elle toujours un échec ?
Quand une histoire d’amour s’achève, la société offre des mots, des rituels, des récits pour tenter d’en faire une transition.…
S’engager pour exister : quand l’association devient un lieu d’identification
Derrière le désir d’aider, de contribuer, de s’impliquer, il y a parfois autre chose. Un besoin plus souterrain : celui…
Être indispensable : la peur inconsciente de disparaître
Certaines personnes s’investissent avec une intensité constante dans leur association, leur collectif ou leur groupe d’entraide. Elles sont toujours là,…
Pourquoi certains ne terminent jamais leur bilan de compétences ?
Commencé avec enthousiasme, le bilan de compétences peut s’interrompre sans raison apparente. Pas de conflit, pas de difficulté manifeste, juste un ralentissement, un report, puis un abandon silencieux. Ce retrait progressif n’est pas anodin : il dit quelque chose d’une peur plus profonde que celle de changer de voie. Il révèle un conflit intérieur entre le désir de mouvement et la crainte de s’exposer à un choix qui viendrait bouleverser une construction identitaire fragile. Ne pas terminer, c’est souvent ne pas avoir à trancher, à renoncer, à se dire vraiment. Un désir légitime freiné par une peur archaïque Le bilan ouvre un espace de projection, mais aussi de mise en cause. Ce que l’on croyait…
Réunions insupportables : ce que le collectif réveille en nous
Beaucoup déclarent « ne pas aimer les réunions ». Trop longues, peu efficaces, envahies de paroles inutiles. Mais pour certaines personnes, ce rejet est plus radical, presque physique. Derrière le prétexte de l’inefficacité se cache parfois une difficulté bien plus profonde : celle de supporter la…
Avoir du mal à demander de l’aide : autonomie ou crainte de déranger ?
Certaines personnes attendent d’avoir épuisé toutes leurs ressources avant de demander un soutien. Elles préfèrent se débrouiller seules, même au prix d’un surmenage, d’une erreur ou d’un retard. Cette attitude est souvent interprétée comme une marque d’autonomie, de professionnalisme, voire de rigueur personnelle. Pourtant, elle…
Travail en open space : dilution du moi ou aspiration à la fusion sociale ?
L’open space s’est imposé comme un standard dans les environnements de travail modernes. Présenté comme un espace stimulant la coopération, il repose sur un idéal de transparence et d’horizontalité. Pourtant, derrière cette promesse d’ouverture se dissimule souvent une tension plus profonde. La suppression des cloisons…
Quand contrôler son alimentation devient une manière de se sentir exister
Certaines personnes ne mangent jamais au hasard. Tout est mesuré, pesé, planifié. La nourriture devient une affaire de volonté, un terrain de maîtrise sans faille. Derrière cette rigueur, souvent valorisée socialement, se cache parfois un…
Pourquoi certaines personnes ne supportent pas l’inactivité ?
Certaines personnes peinent à rester sans rien faire. Même une heure libre semble de trop. Elles remplissent, organisent, s’activent — comme si chaque minute devait justifier son existence. Cette intolérance à l’inactivité ne relève pas…
Maux de tête, mal de dire : la douleur comme forme d’auto-censure
Il y a ces douleurs qu’on connaît trop bien. Céphalées, tensions crâniennes, migraines récurrentes. Des maux qui montent quand on pense trop, quand on retient, quand on ne dit pas. Et si ces douleurs n’étaient…
Toujours mieux, toujours plus : la suradaptation sous couvert de croissance
“Ne jamais cesser de progresser”, “sortir de sa zone de confort”, “devenir la meilleure version de soi-même”. Ces mantras, omniprésents dans le développement personnel, semblent porteurs de dynamisme et de dépassement. Mais ils peuvent aussi…
La dépression sans tristesse : quand le vide remplace la douleur
On associe spontanément la dépression à la tristesse, aux larmes, à une douleur perceptible. Pourtant, de nombreuses personnes en souffrance…
Les psychologues sont-ils des manipulateurs ?
La figure du psychologue suscite parfois une méfiance : il « lit dans les pensées », il « sait ce…
Grilles de symptômes : ce que l’on rate en objectivant l’intime
Dans le domaine de la santé mentale, les outils d’évaluation sont nombreux : questionnaires standardisés, grilles de symptômes, échelles de…
Avoir besoin d’un psy “qui parle” : peur du vide ou désir de guidance ?
Certaines personnes cherchent, dès la prise de contact, un psy “qui parle”. Pas un thérapeute trop silencieux, pas un analyste discret, mais quelqu’un qui réagit, qui formule, qui accompagne par la parole. Ce souhait, légitime en apparence, n’est jamais totalement neutre : il dit souvent quelque chose de la manière dont le sujet se situe face à l’espace vide de l’écoute, à l’absence de direction explicite, à la liberté angoissante de parler sans être cadré. Dans ce désir de parole du psy, se mêlent quête de soutien, peur du désengagement et parfois une attente de réponses là où il faudrait d’abord entendre ce qui surgit. La parole du psy comme point d’appui rassurant Un psy qui parle donne des signes…
L’immersion dans les jeux vidéo comme mise en scène de soi
Ce n’est pas uniquement pour jouer que l’on s’immerge dans un jeu. Dans certains cas, ce n’est même plus pour progresser, réussir ou gagner. C’est pour être dans un monde où quelque chose de soi peut enfin se dire. L’univers vidéoludique devient alors un espace de projection sensible, presque un…
Art : La résistance émotionnelle face à l’œuvre
L'art, bien qu'il soit souvent perçu comme une source d'évasion ou de plaisir, peut aussi susciter des résistances profondes et inconscientes. Face à certaines œuvres, nous ressentons une sorte de blocage émotionnel, une incapacité à accepter ou à intégrer ce que l'art nous propose. Ces résistances, parfois difficiles à expliquer,…
Quand le héros tourmenté devient le double de nos conflits internes
Certains personnages de fiction nous bouleversent d’une manière difficile à expliquer. Ce n’est pas leur destin tragique qui nous affecte, mais leur manière d’être en tension avec eux-mêmes. Héros ambivalents, déchirés, incapables de choisir ou d’agir sans se blesser : leur trouble devient le nôtre. Pourquoi nous touchent-ils si profondément…
Des corps qui crient ce qu’on refuse d’entendre
Il arrive que le théâtre se passe presque de mots, ou que ceux-ci ne suffisent plus. Sur scène, le corps prend alors le relais : gestes saccadés, tensions extrêmes, rythmes épuisants — tout ce qui échappe au langage mais parle plus fort que lui. Ce théâtre-là n’argumente pas, il expose.…





































