Construire son arbre généalogique pour trouver sa place
On pense souvent à l’arbre généalogique comme à un simple outil : une suite de noms, de dates, de liens de parenté. Mais derrière ces lignes et ces branches, il y a des histoires, des silences, des transmissions. Tracer son arbre, ce n’est pas seulement chercher qui était qui : c’est interroger la manière dont l’histoire familiale nous traverse, parfois à notre insu. Ce travail, qu’il soit généalogique ou symbolique, peut devenir un acte de connaissance de soi, un pas vers une histoire plus incarnée, plus libre. Ce que l’on hérite sans le savoir L’arbre généalogique ne dit pas seulement qui nous précède. Il porte les empreintes de choix, de…
Pourquoi j’ai du mal à dire non ?
C’est un mot simple, court, clair. Et pourtant, il semble parfois impossible à prononcer. Dire non. Non à une demande,…
Croire en la France, croire en son pays
Croire en son pays : l’expression peut sembler désuète, voire inconfortable, dans une époque marquée par la défiance, les crises…
La rivalité entre sœurs, de l’enfance à l’âge adulte
Entre sœurs, le lien est souvent chargé d’intensité, de proximité, mais aussi de tensions silencieuses. L’image d’une relation complice, tendre…
Quand sait-on qu’on est vraiment amoureux·se ?
On dit souvent qu’on “sait” qu’on est amoureux·se, que c’est une évidence, une évidence du corps, du cœur ou du manque. Et pourtant, pour beaucoup, ce sentiment ne se présente pas toujours de façon claire. Il est fait de doutes, de projections, de silences intérieurs. On se demande si ce que l’on ressent est assez fort, assez vrai, assez durable. Mais existerait-il un critère objectif pour dire : “là, c’est de l’amour” ? Le sentiment amoureux n’est pas toujours spectaculaire L’image du coup de foudre, de l’évidence immédiate, reste très présente dans les représentations. Mais pour beaucoup, l’amour ne surgit pas d’un coup ; il se construit, il trouble, il glisse. Il ne se manifeste…
Célibataire, mais pas seul·e : repenser les liens autrement
Être célibataire ne signifie pas être isolé·e, et pourtant, l’idée persiste. Dans l’imaginaire collectif, l’amour romantique occupe une place centrale : il est censé apporter sens, stabilité, reconnaissance. Alors, en son absence, on présume un manque. Mais ce que l’on appelle solitude est souvent peuplé…
Et si je tombais amoureux·se d’un·e ami·e ?
Quand la frontière entre attachement et désir devient floue. Il arrive qu’un lien d’amitié, parfois ancien, parfois récent, glisse doucement vers autre chose. Une tendresse différente, un trouble inattendu, une présence qui devient indispensable. Mais ce déplacement ne va pas toujours de soi, et peut…
Quand l’amour devient un miroir : de qui suis-je amoureux ?
Dans certaines histoires, on ne sait plus très bien qui l’on aime. Est-ce l’autre, dans sa réalité singulière, ou ce qu’il ou elle vient révéler de nous ? Parfois, l’amour semble moins être une rencontre qu’un reflet. L’autre nous attire parce qu’il nous renvoie une…
La phase du « non » : quand l’opposition construit l’identité
Vers deux ans, l’enfant se met à dire "non" de façon systématique, parfois même sans raison apparente. Ce comportement, souvent…
Quand l’enfant devient le confident du parent solo
Dans le contexte de la monoparentalité, la relation entre parent et enfant peut devenir particulièrement fusionnelle. Privé·e d’un adulte avec…
Organiser le cadre de l’enfant
Offrir un cadre à son enfant ne signifie pas restreindre sa liberté, mais lui donner des repères structurants pour se…
L’enfant organisé : signe de maturité ou déséquilibre parental ?
Lorsqu’un enfant se montre particulièrement ordonné, responsable et prévoyant, il est souvent valorisé pour sa maturité. Mais derrière cette organisation précoce peut se cacher une réalité plus complexe. Certains enfants "organisés" endossent un rôle qui ne devrait pas être le leur, compensant les manques ou les fragilités parentales en assumant, malgré eux, une fonction de régulation affective et pratique au sein du foyer. Quand l’enfant devient le garant de l’équilibre familial Dans un contexte où les adultes peinent à assurer un cadre stable, il arrive que l’enfant prenne inconsciemment le relais. Son besoin d’ordre n’est alors pas un simple trait de caractère, mais une réponse adaptative à un environnement perçu comme insécurisant. En planifiant, en rangeant ou en surveillant le…
Le pouvoir des silences à la radio : dire sans tout expliquer
À l’heure où les médias visuels saturent l’attention par l’image et le bruit, la radio, et plus encore le podcast, réhabilitent un autre régime de discours. Dans cet espace sonore, les silences…
La haine du pouvoir : révolte lucide ou répétition inconsciente ?
Rejeter le pouvoir peut sembler un geste politique fort, un positionnement éthique, une dénonciation légitime de la domination. Mais dans certains cas, ce rejet prend la forme d’une haine viscérale, excessive, qui…
L’attachement au métier : fidélité à soi ou loyauté familiale ?
Certains choisissent leur métier par vocation, d’autres par nécessité. Mais il existe aussi un attachement plus opaque, plus ancien, presque organique. On aime son métier, on y reste, on y tient, parfois…
Images, encadrés, chiffres : que fait la mise en page à la pensée ?
Dans les journaux et magazines contemporains, la mise en page ne se contente plus d’accompagner le texte : elle le structure, le fragmente, l’oriente. Chaque visuel, chaque infographie, chaque encadré intervient comme…
Faut-il faire des efforts pour entretenir une amitié ?
On aime penser que l’amitié est naturelle, fluide, sans condition. Qu’elle repose sur une affinité spontanée, et qu’elle dure tant que le cœur en décide. Pourtant, avec le temps, les changements de rythme, de lieux, de priorités, la question se pose : que devient une amitié quand elle n’est plus portée par la spontanéité ? Faut-il faire des efforts pour la maintenir, au risque de l’alourdir ? Ou faut-il accepter qu’elle suive son propre cycle, librement, quitte à s’éloigner ? L’illusion d’une amitié sans travail On valorise souvent l’amitié comme lien affranchi des obligations. Contrairement à la famille ou au couple, elle ne serait tenue par aucun contrat, aucune promesse.…
Seule après un divorce : une solitude à apprivoiser
Le divorce, même désiré, laisse souvent un vide. Un silence. Une absence que ni les démarches administratives, ni les amis…
Quand le besoin de contrôle empêche le lien
Certaines personnes paraissent solides, organisées, presque inébranlables. Elles donnent l’image d’une indépendance totale, d’une vie maîtrisée. Pourtant, derrière cette apparente…
Pourquoi certaines soirées entre amis laissent un goût de vide ?
Il arrive que, malgré les rires, les discussions, les retrouvailles, une soirée entre amis ou une sortie sociale se termine…
Fenêtre ou mur : ce que notre position dans l’espace révèle de notre inconscient
S’installer face à une fenêtre, adossé à un mur, ou tourné vers l’intérieur de la pièce : ces choix semblent anodins. Pourtant, ils tracent souvent une cartographie invisible de notre positionnement psychique face au monde. L’orientation de notre bureau, au travail ou chez soi, peut fonctionner comme une métaphore silencieuse de notre ouverture ou de notre retrait intérieur. Là où certains recherchent l’horizon, d’autres cherchent l’abri. Et ce n’est pas seulement une question de goût, mais parfois un geste de régulation profonde de notre rapport au dehors. Voir loin, ou ne pas voir Travailler face à une fenêtre n’est pas toujours un choix de confort. C’est souvent une manière d’appeler une respiration psychique, d’inscrire sa…
Les enjeux psychologiques du bilan de compétences
Faire un bilan de compétences n’est jamais un geste neutre. Derrière l’envie d’évaluer ses aptitudes ou d’envisager un nouveau projet professionnel, se cachent souvent des dynamiques psychiques bien plus profondes : remise en question de soi, peur de l’échec, conflit entre fidélité et désir, recherche…
Pourquoi certains bureaux sont toujours en désordre ?
Le désordre visible d’un bureau n’est jamais tout à fait anodin. Il dépasse souvent la simple négligence ou le manque d’organisation. Dans certains cas, l’accumulation d’objets, de papiers ou de traces matérielles devient l’expression silencieuse d’un désordre intérieur, d’un conflit latent entre le désir de…
Trouver une stabilité intérieure grâce à la régularité du travail public
Dans une société marquée par la précarité, l’accélération et les injonctions au changement, la fonction publique offre un cadre singulier : celui de la régularité. Horaires stables, statuts clairs, missions durables. Ce rythme, parfois critiqué pour son immobilisme, peut au contraire représenter un véritable appui…
Les insomnies comme crise du rythme intérieur
Difficulté à s’endormir, réveils nocturnes, ruminations à l’aube... Les insomnies sont souvent abordées comme des troubles fonctionnels, mais elles ont aussi une portée symbolique forte. Quand le corps ne parvient plus à s’abandonner au sommeil,…
Le toucher juste : quand le massage répare une confiance abîmée
Certaines personnes n’ont jamais été touchées doucement. D’autres ont vécu un contact trop intrusif, trop brusque, trop rare, ou trop chargé d’attente. Pour elles, le simple fait d’être effleurées peut déclencher une gêne, une vigilance,…
Lire ou s’absorber : le refuge discret de l’intériorité protégée
Lire, écouter de la musique, regarder fixement un objet ou simplement rêvasser... Ces moments d’absorption silencieuse sont souvent perçus comme des pauses, des instants suspendus hors de l’agitation. Mais ils ont aussi une fonction psychique…
Revenir à soi après le tumulte : les micro-rituels de recentrage
Dans le flot des sollicitations, des notifications, des exigences et des imprévus, il devient de plus en plus difficile de sentir où l’on en est, de s’entendre penser, de rester habité par ce qu’on vit.…
Grilles de symptômes : ce que l’on rate en objectivant l’intime
Dans le domaine de la santé mentale, les outils d’évaluation sont nombreux : questionnaires standardisés, grilles de symptômes, échelles de…
Une phrase dite sans y penser : quand une remarque réveille l’intérieur
Il suffit parfois de quelques mots, dits sans intention particulière, pour que quelque chose se fissure à l’intérieur. Une remarque…
Gêne sociale : quand le contact humain devient flou, douloureux
Il n’y a pas eu de dispute, pas de mot de trop, pas de regard vraiment hostile. Et pourtant, quelque…
Minimiser son mal-être : une défense contre la peur de ne pas être cru
Il n’est pas rare d’entendre des patients dire qu’ils ne vont « pas si mal », qu’il y a « pire », ou qu’ils « exagèrent sûrement ». Cette posture défensive, qui consiste à minimiser son propre mal-être, n’est pas seulement une forme de pudeur ou de modestie : elle traduit souvent une peur plus ancienne et plus profonde, celle de ne pas être cru, de voir sa souffrance disqualifiée ou tournée en dérision. Derrière la minimisation, il y a une angoisse du rejet, une mémoire de non-reconnaissance, parfois une répétition silencieuse de situations où la douleur psychique a été ignorée ou niée. Quand la plainte a été déformée ou renvoyée Nombreuses sont les personnes qui, dans leur histoire, ont…
Le bouffon tragique : quand le rire ouvre sur l’abîme
Le bouffon, sur scène, fait rire. Il amuse, déstabilise, moque, mais très souvent, ce rire se teinte d’une inquiétude sourde, comme si quelque chose d’inavouable passait sous la légèreté. Derrière le jeu, l’excès ou la grimace, on perçoit parfois une douleur ancienne, une blessure trop vive pour être dite autrement.…
Quand un personnage exprime ce que je ne savais pas formuler
Il arrive qu’en lisant un roman, nous soyons saisis par une phrase, un geste ou une prise de position d’un personnage. Comme si, soudain, ce qu’il exprime venait dire quelque chose que nous portions confusément en nous, sans jamais avoir su le formuler. Cette identification projective n’a rien d’anecdotique :…
La quête de sens dans l’art contemporain
L’art contemporain est souvent perçu comme un terrain mouvant, où les repères traditionnels du beau et du significatif semblent se diluer. Les œuvres d’art contemporain, par leur diversité de formes et de médiums, mettent souvent le spectateur face à une quête de sens incertaine et complexe. Mais pourquoi, dans ce…
Le théâtre comme lieu de réparation narcissique
Entrer en scène, c’est parfois plus qu’un désir de jeu : c’est une tentative de réhabilitation silencieuse. Pour certains comédiens, monter sur les planches devient une manière de réparer une faille ancienne, une blessure d’amour-propre ou un sentiment d’effacement précoce. Le théâtre, alors, n’est pas qu’un espace de création :…





































