À quoi se raccrocher quand tout semble flou ?
Il y a des moments dans la vie où plus rien ne semble clair. Les repères habituels disparaissent, les certitudes vacillent, les projets perdent de leur sens. On avance, mais sans direction nette. On ressent une impression de vide, d’indécision, parfois de flottement. Dans ces périodes de brouillard intérieur, le besoin d’un point d’appui se fait plus fort que jamais. Mais quand rien à l’extérieur ne semble stable, à quoi se raccrocher ? Où puiser de la solidité quand tout paraît incertain ? La tentation de forcer la clarté Dans les phases de confusion, le premier réflexe est souvent de chercher une réponse rapide. On veut comprendre, décider, choisir, reconstruire…
Améliorer la confiance en soi grâce à la psychanalyse
Manquer de confiance en soi, c’est bien plus qu’un simple trait de caractère. C’est un ressenti profond, souvent ancien, qui…
Pourquoi je cherche l’approbation de ceux qui ne me voient pas ?
C’est un sentiment étrange et familier à la fois. Vouloir être reconnu·e, apprécié·e, validé·e… par ceux-là mêmes qui nous ignorent,…
Personnalité paranoïaque : méfiance ou défense ?
Soupçonner une trahison, interpréter les gestes les plus neutres comme hostiles, vivre dans une tension permanente… Tels sont les signes…
Laisser l’autre respirer : gérer l’espace sans créer de distance
Quand la bonne gestion du lien passe par l’acceptation de l’altérité Dans le couple, le besoin d’être ensemble cohabite avec celui de préserver son propre espace. Mais accorder cette liberté à l’autre peut réveiller des peurs profondes : peur d’être abandonné, oublié ou de voir le lien se déliter. Savoir laisser l’autre respirer, c’est accepter qu’aimer ne signifie pas posséder, et que la proximité réelle passe par le respect de l’altérité. La confusion entre lien et contrôle Beaucoup confondent attention et surveillance, présence et emprise affective. Derrière l’envie de tout partager se cache parfois une angoisse de perdre l’autre dès qu’il s’éloigne un peu. Laisser de l’espace devient alors un défi, vécu comme une prise…
Célibat et culpabilité : quand l’absence de lien devient honteux
Il arrive que le fait d’être seul soit vécu avec gêne, voire avec honte. Comme si le célibat, au-delà de l’expérience personnelle qu’il représente, disait quelque chose de travers, d’inadéquat. On ne s’en vante pas toujours. On l’explique, on le justifie, on le glisse entre…
Les violences subtiles : la violence sous le masque de la bienveillance
Il est des violences qui ne se perçoivent qu’à travers le malaise diffus qu’elles installent. Dans le couple, certaines atteintes psychiques s’insinuent sous des gestes et des paroles apparemment empreints de soin et d’attention. La véritable complexité des violences subtiles réside dans leur capacité à…
Entre indépendance et fusion : inventer sa façon d’aimer
Dans le lien amoureux, tout semble se jouer entre deux pôles opposés : se fondre en l’autre ou se préserver coûte que coûte. Entre fusion et indépendance, chacun cherche un équilibre qui n’est jamais stable, jamais donné, toujours à réinventer. Aimer sans se perdre, mais…
Le rôle des parents face aux émotions de l’enfant : accueillir sans minimiser
Face aux larmes, colères ou peurs de l’enfant, la tentation est grande de vouloir rassurer rapidement ou détourner l’attention pour…
Quand la perte des grands-parents réveille l’histoire familiale
Quand un grand-parent s’éteint, ce n’est pas seulement une personne que l’on perd, mais tout un pan de l’inconscient familial…
La grossesse réveille souvent des transmissions familiales inconscientes.
Attendre un enfant ne concerne pas uniquement l’avenir ; c’est aussi une plongée dans l’histoire familiale, consciente et surtout inconsciente.…
Enfant discret : absence de besoin affectif ou peur de le montrer ?
Un enfant discret, réservé ou silencieux est souvent perçu comme "sage", "autonome" ou simplement peu demandeur. Ce type de comportement rassure parfois les adultes, en contraste avec des enfants plus expressifs ou envahissants. Pourtant, le silence et la discrétion peuvent masquer bien plus qu’un simple tempérament calme. Derrière cette posture effacée se cache parfois une stratégie inconsciente de protection affective, où l’enfant choisit de taire ses besoins non pas parce qu’ils n’existent pas, mais par crainte qu’ils ne soient pas accueillis, compris ou qu’ils perturbent l’équilibre relationnel. La discrétion comme adaptation à un environnement peu réceptif Un enfant ne naît pas discret face à ses besoins affectifs. C’est souvent au contact d’un environnement émotionnel peu disponible, exigeant ou imprévisible qu’il…
Le binge-watching : L’usure d’une consommation sans fin, frénétique
Regarder plusieurs épisodes à la suite, s’absorber dans une série pendant des heures, vivre la fiction comme un flux : le binge-watching est devenu une norme. Propulsé par les plateformes de streaming,…
L’objectivité a-t-elle encore une place dans une presse polarisée ?
La question de l’objectivité journalistique revient avec insistance à mesure que la presse se fragmente entre lignes éditoriales affirmées, formats d’opinion, et lectures communautaires. Dans un paysage marqué par la polarisation, l’idéal…
La violence verbale en ligne : une désinhibition archaïque ?
Insultes, menaces, moqueries, attaques ciblées : la violence verbale en ligne semble s’être installée comme une composante ordinaire du débat numérique. Mais cette brutalité, loin d’être seulement un effet de l’anonymat, révèle…
Quand tout est disponible, que veut-on vraiment voir ? L’illusion du choix infini
L’ère du streaming nous promet un accès sans limites à des milliers de contenus, accessibles à tout moment, depuis n’importe quel écran. En apparence, cette abondance devrait satisfaire tous les goûts, toutes…
Seule après un divorce : une solitude à apprivoiser
Le divorce, même désiré, laisse souvent un vide. Un silence. Une absence que ni les démarches administratives, ni les amis disponibles, ni les nouvelles routines ne suffisent à combler. Ce n’est pas seulement la perte du couple que l’on traverse, mais l’expérience d’une solitude particulière, dense, parfois vertigineuse. Une solitude qui ne dit pas que l’on est seul, mais qu’on ne sait plus très bien comment être avec soi. La séparation comme effondrement de la structure affective Quand un couple se défait, ce n’est pas seulement une histoire d’amour qui prend fin. C’est un cadre qui s’effondre : un rythme, une place, un regard qui structurait l’identité au quotidien. Même…
Sortir entre amis pour ne pas ressentir sa solitude : une stratégie inconsciente ?
Certaines personnes ont une vie sociale très active. Elles sortent souvent, sont toujours partantes pour un dîner, une activité, un…
Donner sans compter : la dette invisible dans l’engagement associatif
Certaines personnes s’investissent dans le tissu associatif avec une ardeur sans faille. Elles donnent leur temps, leur énergie, leur attention,…
Liens entre générations : quand la différence d’âge apaise les conflits
Certaines amitiés naissent spontanément entre des personnes d’âges très différents. Ce qui pourrait sembler improbable ou déséquilibré est parfois vécu…
La recherche d’emploi comme moment de redéfinition de soi
Si elle est souvent vécue comme un passage difficile, la recherche d’emploi peut aussi devenir un moment de redéfinition intérieure. Car lorsqu’aucun rôle professionnel ne nous est attribué, c’est toute la construction de soi qui se trouve mise à l’épreuve. Ce vide apparent offre aussi une opportunité rare : celle de se penser hors des attentes sociales, de reprendre contact avec un désir personnel, et de réévaluer les récits sur lesquels on s’était appuyé jusqu’ici. Ce n’est pas toujours un moment confortable, mais il peut devenir fécond si l’on accepte d’en faire un lieu de travail intérieur. Sortir des automatismes biographiques Tant que l’on enchaîne les emplois, on suit souvent un tracé implicite : filière…
Ne pas trouver sa voie : symptôme ou refus de se singulariser ?
À une époque où l’on valorise la réalisation de soi à travers le travail, ne pas « trouver sa voie » peut être vécu comme un échec personnel, voire comme une anomalie. Pourtant, l’instabilité professionnelle persistante n’est pas toujours le signe d’un manque de volonté…
Dans l’entreprise, l’inconfort de ceux qui n’adhèrent pas au ton dominant
Il existe des collectifs où l’on attend des membres un certain ton : dynamique, enthousiaste, positif. Ce registre affectif, qui paraît spontané, devient une norme implicite. On ne le formule pas ouvertement, mais il conditionne les interactions, les valorisations, l’intégration. Ceux qui n’y adhèrent pas,…
Quand le stress collectif devient une manière de ne pas penser
Dans certaines équipes, le stress ne se vit pas seulement comme une contrainte : il devient une norme, un rythme, presque un langage commun. Chacun se plaint d’avoir trop à faire, mais personne ne ralentit. Les réunions s’enchaînent, les mails pleuvent, les urgences s’accumulent. Dans…
Quand les affirmations positives deviennent une injonction au déni
"Je vais bien", "Je suis capable", "Tout va s’arranger". Ces phrases, issues de l’univers du développement personnel, se veulent rassurantes, motivantes, structurantes. Mais que se passe-t-il lorsque ces affirmations positives deviennent un impératif ? Quand…
Toujours en retard : une résistance inconsciente à l’ordre imposé ?
Certaines personnes sont systématiquement en retard. Malgré les rappels, les engagements, les promesses, elles arrivent après l’heure, comme si une force obscure les empêchait d’être ponctuelles. Ce comportement, souvent perçu comme un manque de rigueur…
Faire du sport pour ne pas penser : l’activité physique comme fuite psychique
Le sport est souvent valorisé comme un remède universel. Il permettrait d’évacuer le stress, de se recentrer, de se reconnecter à soi. Mais que se passe-t-il lorsque l’activité physique devient une manière de ne surtout…
Flotter au spa : le lâcher-prise aquatique comme métaphore du lien perdu
Le corps flottant dans l’eau n’est plus soumis aux lois habituelles : il est soutenu sans effort, libre de ses tensions, doucement désorienté. Ce moment, souvent vécu comme anodin ou agréable, peut pourtant réveiller une…
Quand le corps parle à la place de la parole : une souffrance invisible
Certaines douleurs psychiques ne se formulent pas. Elles n’empruntent ni le langage de la plainte ni celui des émotions reconnaissables.…
Un poids en moi que rien n’explique vraiment
Il arrive que le corps dise ce que les mots n’arrivent pas à formuler. Une lourdeur diffuse, une fatigue persistante,…
Les psychologues sont-ils des manipulateurs ?
La figure du psychologue suscite parfois une méfiance : il « lit dans les pensées », il « sait ce…
Quand on ne se reconnaît plus dans sa propre vie : un signal d’alerte ?
Il y a des moments étranges où l’on avance dans sa vie comme dans un vêtement devenu trop étroit. Tout semble fonctionner en surface, et pourtant quelque chose ne colle plus. On se regarde vivre et on ne s’y retrouve pas. Ce n’est pas spectaculaire, ce n’est pas une crise, mais un décalage silencieux, persistant, qui ronge de l’intérieur. Comme si l’on poursuivait un mouvement ancien, sans y croire vraiment, avec l’impression que l’histoire que l’on raconte ne parle plus de soi. Une impression d’avoir glissé hors de soi Ce sentiment peut surgir sans prévenir : au détour d’un changement de rythme, d’un événement anodin, ou simplement d’un matin comme les autres. Quelque chose s’est déplacé, mais on ne sait…
Ces personnages de roman qui n’attendent plus rien : une fatigue sans objet
Leur regard s’absente, leur présence demeure. Dans de nombreuses œuvres contemporaines, apparaissent des figures étranges, suspendues, ni héroïques ni désespérées, mais comme vidées de tout élan. Ce ne sont pas des êtres effondrés, ni même des révoltés : ce sont des personnages qui, sans renoncer à vivre, n’attendent plus rien.…
Matière, peau, texture : quand le corps entre en résonance avec l’œuvre
Certaines œuvres d’art ne se contentent pas d’être regardées. Elles se donnent à ressentir. Il ne s’agit pas d’émotion visible, ni de compréhension symbolique, mais d’une réponse corporelle silencieuse. Devant certaines matières, certaines textures, le corps réagit sans attendre le jugement : une tension, un frisson, un retrait. Ce que…
Mourir et renaître dans le jeu : rite symbolique ou fuite ?
La mort dans un jeu vidéo n’a, en principe, rien de dramatique. Elle est fréquente, réversible, presque banale. On meurt, on recommence. Mais cette mécanique répétitive soulève des questions psychiques plus profondes qu’il n’y paraît. Pourquoi certains joueurs recherchent-ils sans cesse la chute, l’échec, puis la renaissance de leur personnage…
Lecture : pourquoi certains mots s’impriment dans l’inconscient
Certaines phrases entendues ou lues un jour nous poursuivent longtemps. Elles résonnent en nous bien après le moment où nous les avons croisées, sans que nous comprenions toujours pourquoi. Une formule simple, un vers, une réplique de film ou une remarque anodine peuvent s’enfouir profondément dans notre mémoire et colorer…





































