L’épuisement psychique : quand le mental lâche avant le corps
Avant le corps qui s’effondre, il y a souvent un esprit qui cède. Mais cela ne se voit pas tout de suite. L’épuisement psychique s’installe lentement, discrètement. Il se glisse dans les pensées qui tournent en boucle, dans l’irritabilité constante, dans cette fatigue qui ne passe pas, même après une nuit de sommeil. Il ne fait pas de bruit, mais il use. Et quand il atteint son seuil, ce n’est pas le corps qui dit stop en premier, mais la capacité à penser, à sentir, à relier. Un trop-plein silencieux L’épuisement psychique ne vient pas toujours d’un surmenage visible. Il peut résulter d’un effort intérieur permanent : faire bonne figure, contenir…
Les troubles hystériques
Crises spectaculaires, douleurs inexpliquées, paralysies passagères, pertes de mémoire ou de conscience… Autant de manifestations que la médecine classique ne…
Pourquoi la perversion narcissique n’existe pas
Le terme de « pervers narcissique » a envahi les discours médiatiques, les livres de développement personnel et les réseaux…
Transmettre ses valeurs sans les imposer : un équilibre subtil
Transmettre ses valeurs, c’est souvent un geste d’amour. C’est vouloir transmettre ce qui nous paraît juste, ce qui nous a…
Les racines des conflits récurrents dans le couple
Analyse des causes sous-jacentes des disputes fréquentes et comment les comprendre pour y remédier Il est fréquent que certains couples traversent des périodes où les conflits se répètent sans cesse. Ces disputes, souvent sur des sujets banals, semblent sans fin et sans solution. Mais derrière chaque conflit récurrent se cachent des mécanismes profonds, souvent inconscients, qui nourrissent ces tensions. Identifier ces racines est essentiel pour comprendre pourquoi certains désaccords semblent inévitables et comment, en les abordant de manière consciente, on peut commencer à y remédier. Les besoins non satisfaits : une source de frustration constante Les conflits récurrents sont fréquemment liés à des besoins émotionnels non satisfaits. Lorsque ces besoins – qu’ils soient affectifs, de…
Ce que je n’ose pas dire aux couples autour de moi
Il y a des choses que l’on garde pour soi, par pudeur, par loyauté, ou pour ne pas troubler une harmonie apparente. Quand on est célibataire, entouré·e de personnes en couple, certains ressentis restent tus. Non pas par manque de lien, mais parce que l’espace…
Aimer et en même temps douter : est-ce un problème ?
L’amour est souvent imaginé comme une évidence, un élan clair, sans hésitation. On s’attend à “savoir”, à “sentir”, à être emporté·e sans réserve. Et pourtant, dans la réalité psychique, il est fréquent d’aimer et de douter à la fois. D’aimer sincèrement, et de se demander…
Du like au silence : qu’est-ce que la frustration numérique ?
Le ghosting, la disparition, l’attente ; une nouvelle cartographie des blessures narcissiques. Ils étaient là, ils avaient liké, répondu, montré un intérêt. Et puis plus rien. Pas de message, pas d’explication, juste un silence. Dans les rencontres en ligne, la disparition brutale est devenue une…
Le parent qui gère tout : charge mentale ou besoin de maîtrise ?
Être celui ou celle qui pense à tout, anticipe, organise et veille au bon fonctionnement familial est souvent présenté comme…
Quand la grossesse réveille l’enfant intérieur : un dialogue intime
Attendre un enfant ne convoque pas seulement l’avenir ; c’est aussi un puissant retour vers son propre passé psychique. Pendant…
Somatisations et maux du corps : le langage caché de l’enfant
Maux de ventre, maux de tête, fatigue inexpliquée… Ces plaintes récurrentes chez l’enfant sont souvent attribuées à des causes bénignes…
Les silences de l’adolescent : faut-il s’inquiéter ou respecter son retrait ?
L’adolescent qui se ferme, fuit le dialogue ou répond par des monosyllabes déstabilise souvent son entourage. Ce silence, perçu comme inquiétant ou provocateur, soulève une question délicate : faut-il insister pour le faire parler ou respecter ce besoin de retrait ? Derrière ces silences, il ne s’agit pas toujours d’un signe alarmant, mais d’une phase nécessaire à la construction de soi. Comprendre ce que dit ce mutisme apparent permet d’adopter une posture juste, entre présence discrète et vigilance bienveillante. Le silence comme espace intérieur de transformation L’adolescence est une période de bouleversements internes. Se taire, c’est parfois protéger un espace intime en pleine mutation. Loin de traduire un rejet, ces silences peuvent refléter le besoin de digérer des émotions, des…
Une initiation à la psychologie au lycée ?
Le lycée est souvent pensé comme un lieu de transmission de savoirs, de préparation aux examens, de construction de l’avenir. Mais peu de place y est laissée à une dimension pourtant essentielle…
Appartenir sans se trahir : le paradoxe du transfuge de classe
Changer de classe sociale est souvent raconté comme une réussite individuelle. Mais pour celles et ceux qu’on appelle "transfuges de classe", ce déplacement ne va pas sans déchirement. Appartenir à un nouveau…
Réseaux sociaux : comment l’algorithme capte nos manques
Ce que l’on voit sur nos écrans ne résulte pas d’un hasard. Chaque image, chaque vidéo, chaque suggestion est le fruit d’un calcul. Mais derrière ce mécanisme froid se cache une logique…
L’angoisse de castration chez l’homme providentiel
Sur la scène politique, certains hommes ne cherchent pas seulement à convaincre. Ils veulent incarner. Incarner la force, l’autorité, la sécurité. Leur posture est droite, leur voix assurée, leurs gestes calculés. Pourtant,…
Pourquoi le bénévolat peut devenir une scène sacrificielle
Le bénévolat est souvent associé à la générosité, au lien, à l’envie de faire sa part. Pourtant, chez certaines personnes, il prend peu à peu la forme d’un dévouement extrême, qui dépasse le simple engagement pour devenir un théâtre d’effacement de soi. Ce n’est plus seulement aider, mais se sacrifier. Offrir tout son temps, sa disponibilité, son énergie, sans mesure ni retour, comme si cela était une condition de valeur. Cette dynamique, valorisée en apparence, peut cacher un conflit plus profond : le besoin de se faire aimer en étant irréprochable, quitte à s’oublier totalement. Le besoin d’être “bon” pour exister Derrière l’investissement excessif se cache souvent une construction psychique…
Comment soigner le lien amical pour qu’il se renforce ?
L’amitié semble naturelle, spontanée, immédiate. Et pourtant, c’est une construction lente, fragile, profondément humaine, qui engage le sujet bien au-delà…
Quand les liens d’amitié deviennent parentaux
Certaines amitiés prennent une tournure particulière : l’un semble guider, contenir, rassurer, pendant que l’autre demande, s’appuie, sollicite. Le lien…
Vivre seul(e) après un abandon ou une rupture : pour ne plus subir la perte
Certaines solitudes ne naissent pas d’un choix, mais d’une cassure. Une séparation, une trahison, un départ brutal : autant d’événements…
Le formateur comme figure de transfert : guide, parent ou rival ?
Dans toute situation d’apprentissage, il existe une dynamique visible — celle de la transmission de savoir — et une dynamique plus souterraine : celle du transfert. Le formateur n’est jamais seulement un enseignant. Il devient, souvent à son insu, le support d’une projection affective inconsciente qui le place tour à tour en figure de guide, de parent nourricier ou de rival menaçant. Ce que l’on reçoit de lui ne dépend pas uniquement de ses compétences, mais aussi de la place psychique qu’il vient occuper dans l’histoire de celui ou celle qui apprend. Le transfert dans l’apprentissage Être en position d’élève, même adulte, réactive des souvenirs sensoriels, des émotions anciennes, des modèles intériorisés. Le formateur, en fonction…
Mon patron est tyrannique : dois-je subir ou partir ?
Rapports tendus, ordres humiliants, climat de peur… Certains environnements professionnels deviennent invivables. Pourtant, face à un patron tyrannique, beaucoup hésitent à partir. Par loyauté, par peur de perdre leur stabilité, ou parce que l’abus est devenu une norme familière. Derrière cette ambivalence, il ne s’agit…
Quand l’indépendance devient un refuge narcissique
Travailler seul permet de préserver son rythme, son organisation, son univers. Mais dans certains cas, l’indépendance devient un miroir où l’on tente de maintenir intacte une image idéalisée de soi. Elle ne répond plus seulement à un besoin d’autonomie fonctionnelle, mais à une nécessité inconsciente…
Multiplier les projets pour ne pas sentir l’angoisse
Certaines personnes semblent avancer sans relâche, enchaînant les projets, les engagements, les initiatives. À l’extérieur, cela donne l’image d’une vie pleine, animée, fertile. Mais à y regarder de plus près, cette agitation peut cacher un malaise plus profond. Il ne s’agit pas de simples ambitions…
Se faire masser sans culpabilité : une autorisation à exister autrement
Sortir de l’idée que le soin est un luxe ou une faiblesse. Certains hommes ne se sont jamais autorisés à recevoir un soin corporel. Non pas qu’ils en aient eu peur, mais parce que l’idée…
L’intuition contrariée : quand l’on s’habitue à ne pas se croire
Certaines personnes sentent, dès les premiers instants, que quelque chose ne leur convient pas. Une ambiance, une relation, une décision. Et pourtant, elles passent outre, rationalisent, s’adaptent. À force, elles n’écoutent plus ce signal subtil,…
Le silence créatif : quand l’absence de production devient une parole en creux
Il arrive qu’un·e artiste n’écrive plus, qu’un·e peintre cesse de peindre, qu’un·e musicien·ne arrête de composer. Le vide s’installe, souvent dans le trouble. Est-ce un blocage ? Un essoufflement ? Un désintérêt ? Si cette…
Le refus des pauses : quand s’arrêter devient insupportable
Certaines personnes ne parviennent jamais à faire une vraie pause. Même en vacances, elles planifient, organisent, remplissent. Leur temps semble en tension permanente, chaque silence devient suspect, chaque moment vide appelle une tâche. Ce fonctionnement,…
Se sentir spécial pour son psy : que dit cette attente de reconnaissance ?
Dans le silence feutré du cabinet, quelque chose se noue parfois sans être dit. Le regard, l’attention, la régularité des…
Les attaques de panique : effraction de l’inconscient dans le quotidien
La panique surgit sans prévenir. Dans la rue, en voiture, au travail, elle coupe le souffle, accélère le cœur, donne…
Sentiment de malaise : je ne parviens plus à être naturel avec les autres
Il arrive que quelque chose se fige dans la relation à l’autre. On parle, on sourit, on répond, mais une…
Vouloir plaire à son psy : une stratégie pour être accepté ou aimé ?
Dans le cadre protégé de la thérapie, chacun·e cherche à déposer quelque chose de soi. Mais ce mouvement est parfois précédé, ou empêché, par un autre : le désir de plaire, d’être apprécié, de susciter une forme de reconnaissance affective. Ce n’est pas une coquetterie ni une ruse consciente, mais souvent une stratégie ancienne, forgée pour se protéger du rejet. Plaire au psy devient alors une manière détournée de s’assurer qu’on pourra continuer à parler, sans être jugé ni abandonné. Le plaisir de séduire, la peur d’exister Pour certain·es, parler vrai revient à se montrer dans ses contradictions, ses parts honteuses, ses failles. Cela suppose de pouvoir compter sur un regard qui ne condamne pas. Mais quand ce regard est…
Mourir et renaître dans le jeu : rite symbolique ou fuite ?
La mort dans un jeu vidéo n’a, en principe, rien de dramatique. Elle est fréquente, réversible, presque banale. On meurt, on recommence. Mais cette mécanique répétitive soulève des questions psychiques plus profondes qu’il n’y paraît. Pourquoi certains joueurs recherchent-ils sans cesse la chute, l’échec, puis la renaissance de leur personnage…
Ces jeux vidéo qui nous donnent envie de rester devant sans jouer
Il existe des jeux dans lesquels on cesse de « faire », mais où l’on reste, immobile, attentif, absorbé. Aucun objectif, aucune mission, aucun enjeu immédiat. Et pourtant, on ne quitte pas l’écran. On contemple un paysage, on écoute un souffle de vent, on laisse couler le temps. Cette suspension…
Pleurer au cinéma : quelle douleur se rejoue dans nos larmes ?
Pourquoi certaines scènes nous arrachent-elles des larmes, parfois à notre propre surprise ? Pourquoi pleure-t-on face à l’image d’une séparation, d’un regard tendre ou d’un adieu alors même que nous savons qu’il s’agit de fiction ? Les larmes versées au cinéma ne traduisent pas simplement une émotion en phase avec…
L’ennui dans les romans comme symptôme littéraire
Il rôde entre les lignes, sans éclat ni drame. L’ennui, dans la littérature, est souvent considéré comme un état passager, un creux de la narration. Mais lorsqu’il devient le cœur même du récit, il révèle autre chose qu’un simple manque d’action. L’ennui existentiel, tel qu’il apparaît dans certains romans, agit…





































