Le test de personnalité MBTI
Le MBTI, ou Myers-Briggs Type Indicator, est l’un des tests de personnalité les plus utilisés dans le monde. Développé au milieu du XXe siècle par Isabel Briggs Myers et sa mère Katharine Cook Briggs, ce test repose sur la théorie des types psychologiques de Carl Gustav Jung. Son objectif : aider chacun à mieux comprendre son mode de fonctionnement, ses préférences naturelles, et la manière dont il interagit avec le monde. Le MBTI ne classe pas les individus en fonction de leurs compétences ou de leur intelligence, mais selon leurs préférences dans quatre dimensions fondamentales. C’est cette approche bienveillante et non jugeante qui en a fait un outil de développement…
L’angoisse de perdre le contrôle : d’où vient-elle vraiment ?
Palpitations, vertiges, peur de « devenir fou », de faire une crise en public ou d’exploser intérieurement… Certaines angoisses s’accompagnent…
Les troubles hystériques
Crises spectaculaires, douleurs inexpliquées, paralysies passagères, pertes de mémoire ou de conscience… Autant de manifestations que la médecine classique ne…
Pulsion de vie, pulsion sexuelle : une même énergie en mouvement
La pulsion sexuelle est souvent abordée sous l’angle du désir charnel, de l’attirance ou du rapport à l’autre. Mais en…
Applis de rencontre : entre fatigue psychique et lassitude
Trop de débuts, pas assez de durée ; quand le cycle répétitif épuise le désir. Il y a l’envie, puis la conversation, parfois l’enthousiasme d’un premier échange. Et puis soudain, un désintérêt. Une lassitude soudaine. Avant même la rencontre, le lien semble s’effondrer, vidé de sa substance. Ce phénomène, de plus en plus fréquent, témoigne d’un épuisement particulier : celui de la répétition des débuts sans suite. L’accumulation de possibles comme fatigue psychique Sur les applis, tout semble accessible, immédiat, renouvelable. Chaque interaction ouvre un potentiel. Mais à force de recommencer, le lien devient un geste automatique, sans affect, sans surprise. Le désir s’épuise dans la quantité, incapable de se fixer ou de s’approfondir. Le…
Mensonge pathologique dans le couple
Dans le couple, le mensonge ponctuel est courant ; il peut protéger, éviter un conflit, préserver l’intimité. Mais lorsque le mensonge devient chronique, compulsif, sans logique apparente ni gain manifeste, il fragilise le lien en profondeur. Le mensonge pathologique n’est pas une stratégie ; c’est…
La peur d’aimer de nouveau : le divorce comme barrière invisible
Après un divorce, l’idée d’aimer à nouveau devrait être synonyme d’espoir et de renouveau. Pourtant, pour beaucoup, une crainte diffuse s’installe, rendant toute nouvelle relation suspecte ou menaçante. Ce n’est pas tant l’amour qui effraie que ce qu’il réactive : l’angoisse de revivre la douleur…
Relation cachée au travail : la clandestinité dans le désir
Quand le lien amoureux au travail ne se dit pas, mais se vit dans l’ombre. Il y a les amours déclarés et ceux qui s’infiltrent entre les murs d’une entreprise, dans le non-dit des couloirs, dans les regards évités mais insistants. Quand une relation naît…
Le rôle des parents face aux émotions de l’enfant : accueillir sans minimiser
Face aux larmes, colères ou peurs de l’enfant, la tentation est grande de vouloir rassurer rapidement ou détourner l’attention pour…
Quand l’enfant va « trop bien » : identifier la souffrance
Un enfant sage, autonome, toujours souriant et sans "problème" apparent rassure parents, enseignant·es et entourage. Mais derrière cette apparence idéale,…
Devenir grand-parent : une seconde parentalité ou une nouvelle identité ?
Quand l’arrivée d’un petit-enfant réveille bien plus qu’une joie simple : un remaniement profond du rôle et de l’identité. La…
Le corps en mutation : gérer l’image corporelle pendant la grossesse
Quand le miroir reflète plus qu’un simple changement physique, il devient le témoin silencieux d'une transformation intérieure profonde. Accepter l'inattendu La grossesse bouleverse le rapport au corps bien au-delà de ce que l'on imagine. Ce n’est pas seulement une question de ventre qui s’arrondit, mais d'une identité corporelle qui se redéfinit jour après jour. Claire, 29 ans, raconte avoir eu du mal à reconnaître son reflet après six mois de grossesse ; elle ne s’attendait pas à ce que ses jambes, son visage et même ses mains portent aussi les marques de cette métamorphose. Ce décalage entre l’image idéalisée de la maternité et la réalité du corps en mutation peut générer un malaise diffus, souvent passé sous silence. La pression…
L’esthétique du populisme : gestes, voix et postures de l’homme providentiel
Si le populisme séduit, ce n’est pas seulement par ce qu’il dit, mais par la manière dont il le dit, dont il l’incarne, dont il se donne à voir et à entendre.…
La figure du porte-parole : mise en lumière ou effacement du groupe ?
Lorsqu’un mouvement collectif prend forme, il se confronte rapidement à la question de la voix. Qui parle, au nom de qui, comment et avec quelle légitimité ? Le porte-parole devient alors une…
Le juge, figure du père ? Autorité, séparation, réparation
Il ne connaît pas les protagonistes, mais il les écoute. Il ne prend pas parti, mais il tranche. Le juge, dans l’imaginaire collectif, incarne bien plus qu’un professionnel du droit. Sa parole…
Regarder seul ou ensemble ? Le devenir solitaire du visionnage
Alors que les salons familiaux résonnaient autrefois des rires partagés devant des variétés du samedi soir, le visionnage d’images est devenu un acte de plus en plus solitaire. L’individu s'isole avec ses…
Comment renouer un lien amical après une longue période de silence ?
Il y a ces amitiés suspendues, laissées en friche, non pas rompues violemment mais effacées doucement, sans fracas. Un jour, on se rend compte que le silence a duré des mois, des années parfois. Et la question surgit : peut-on revenir ? Comment ? Et surtout, pourquoi maintenant ? Renouer un lien amical n’est pas seulement une affaire de mots. C’est un travail intérieur, un risque affectif, un geste symbolique qui interroge le passé autant qu’il engage le présent. Le silence n’est pas toujours un oubli Dans beaucoup de cas, le silence ne signifie ni désintérêt ni rupture réelle. Il peut être le résultat d’un changement de rythme de vie,…
Peut-on vraiment aider un ami qui ne va pas bien ?
Aider un ami en souffrance semble une évidence. On le fait spontanément, avec tendresse, avec loyauté. On écoute, on conseille,…
Quand le groupe associatif rejoue la fratrie
Les collectifs associatifs ne sont pas seulement des lieux d’action ou de partage de valeurs. Ils deviennent, pour certains, des…
Culpabilité de la solitude : quand s’isoler devient une transgression
On pourrait croire que la solitude ne regarde que soi, qu’elle est un état personnel, un choix intime. Pourtant, beaucoup…
Faire des heures supplémentaires pour exister : l’invisible dette
Certaines personnes ne comptent jamais leurs heures. Elles prolongent systématiquement leurs journées, s’investissent au-delà des attentes, prennent en charge ce que d’autres laissent de côté. À première vue, cela semble relever du zèle, de l’engagement ou d’un sens aigu du travail bien fait. Mais ce surinvestissement n’est pas toujours lié au poste ou à l’ambition. Il répond souvent à une logique plus souterraine : celle d’un besoin d’exister dans le regard de l’autre, comme si la valeur personnelle ne pouvait s’affirmer que dans l’excès, dans le dépassement, dans l’oubli de soi. Donner plus pour mériter sa place Travailler plus que nécessaire peut répondre à une exigence interne bien plus ancienne que l’entreprise elle-même. Chez certaines…
Vouloir être utile à tout prix : quand le métier devient un refuge
Certaines personnes investissent leur travail avec une intensité particulière dès qu’il s’agit d’« aider », de « servir » ou de « rendre utile ». Ce besoin d’être au service des autres, bien qu’honorable, peut parfois s’enraciner dans une zone de fragilité plus profonde. L’utilité…
Choisir le même métier que son père : signe de liberté ou loyauté ?
À première vue, suivre la voie professionnelle de son père semble relever d’un choix naturel. Il connaît le métier, en parle, l’incarne. Le terrain est familier, balisé, sécurisant. Mais ce mimétisme peut aussi masquer une assignation invisible : une fidélité inconsciente à un héritage familial…
Multiplier les projets pour ne pas sentir l’angoisse
Certaines personnes semblent avancer sans relâche, enchaînant les projets, les engagements, les initiatives. À l’extérieur, cela donne l’image d’une vie pleine, animée, fertile. Mais à y regarder de plus près, cette agitation peut cacher un malaise plus profond. Il ne s’agit pas de simples ambitions…
L’obsession de la pleine conscience : une angoisse de perte de contrôle ?
Pratiquer la pleine conscience, c’est vouloir être là, attentif à l’instant, ancré dans le réel. Sur le papier, cette intention semble saine, voire libératrice. Mais pour certains, la pratique se durcit, se répète, devient rigide.…
Le silence du spa : espace rare pour entendre ce qui nous habite vraiment
Dans nos vies saturées de sons, de notifications et de conversations, le silence est devenu rare, parfois même anxiogène. On l’évite, on le comble, on le masque par la musique ou le bavardage. Et pourtant,…
Pourquoi certains ont besoin d’un cadre très rigide pour fonctionner ?
Certaines personnes s’imposent une organisation stricte, un emploi du temps millimétré, des rituels immuables. Elles ne supportent ni les imprévus, ni les changements d’horaires, ni les modifications de routine. Ce fonctionnement peut sembler excessif ou…
La consultation médicale comme scène de transfert
Le cabinet médical, en apparence neutre, est souvent le théâtre de mouvements psychiques plus complexes qu’il n’y paraît. À travers le simple acte de consulter, certains patients rejouent, sans le savoir, des liens anciens, des…
Redouter de décevoir en séance : que cache cette peur de mal faire ?
On n’y pense pas toujours, mais pour beaucoup de patients, venir en séance n’est pas un simple rendez-vous neutre. C’est…
Un film, et soudain les larmes : fiction et miroir de soi
On regarde un film, sans attente particulière. On s’installe, on s’immerge, on suit une histoire parmi d’autres. Et soudain, les…
L’angoisse flottante : quand l’inquiétude n’a pas d’objet
Certaines peurs nous envahissent sans origine claire. Ni déclencheur, ni menace identifiable : juste une tension constante, une nervosité sourde…
Attendre du psy qu’il répare tout : un fantasme de toute-puissance ?
Certaines personnes arrivent en thérapie avec une attente forte, intense, souvent implicite : que le psy les répare. Non pas qu’il accompagne ou éclaire, mais qu’il agisse, qu’il soigne, qu’il redresse ce qui a été brisé. Derrière cette attente, il y a souvent un fantasme ancien de toute-puissance extérieure, projetée sur le thérapeute comme dernier recours. Ce n’est pas une erreur, ni une faiblesse : c’est un appel issu de l’enfance, une forme d’espoir intransigeant que le cadre thérapeutique permet justement de déconstruire en douceur. Une projection sur le psy sauveur Quand la souffrance est trop grande ou trop ancienne, l’idée de devoir encore agir, parler, penser peut sembler insupportable. Le thérapeute est alors investi d’un rôle démesuré, celui d’un…
Pourquoi certains personnages secondaires nous marquent
Il arrive que des personnages secondaires, parfois à peine esquissés, nous laissent une empreinte bien plus forte que les héros du récit. Un ami fidèle, une figure discrète, un témoin silencieux touche quelque chose en nous, bien au-delà de son rôle narratif. Pourquoi cette résonance ? Ce phénomène révèle l’existence…
La figure du traître : miroir de nos angoisses de trahison
Peu de personnages suscitent autant de rejet viscéral que celui du traître. Il suffit d’une scène de trahison pour éveiller en nous une rage sourde, une blessure étrange, souvent disproportionnée au contexte fictif. Pourquoi ces personnages nous affectent-ils si vivement ? La figure du traître en fiction agit comme un…
Personnages au théâtre : la construction identitaire en mille-feuilles
Certains comédiens évoquent des rôles qui les ont “marqués”, d’autres parlent de figures qu’ils “portent encore en eux”. À force d’enfiler des personnages, quelque chose s’accumule, se modifie, se déplace dans la manière de se percevoir soi-même. Loin d’être une série d’expériences indépendantes, le jeu théâtral répété agit comme une…
Derrière chaque pseudo, un indice de notre intimité ?
Dans les jeux en ligne, le pseudo précède parfois même l’apparence de l’avatar. Il est notre première empreinte, notre nom choisi, notre signature visible dans un monde qui ignore tout du corps réel. Beaucoup le sélectionnent rapidement, à partir d’un mot-clé, d’un personnage fictionnel, d’un trait valorisé ou d’un souvenir.…





































