Crise existentielle : comment en faire un tremplin ?
Il y a des moments où tout ce qui faisait sens semble s’effriter. Ce que l’on croyait vouloir, ce que l’on faisait sans y penser, ce qui semblait stable devient flou, lointain, voire absurde. La crise existentielle n’est pas un cap anodin ; elle ne se résout pas en cochant des cases ou en remplissant un agenda. Elle désorganise, elle questionne, elle met à nu. Mais elle peut aussi ouvrir un espace rare : celui d’une vraie rencontre avec soi. Quand la vie perd sa cohérence Une crise existentielle naît souvent sans prévenir. Elle ne suit pas forcément un drame extérieur ; parfois, c’est le simple fait d’avoir « tout…
Le test CliftonStrengths de Gallup
Dans un univers où les tests de personnalité cherchent souvent à corriger des failles ou à repérer des dysfonctionnements, le…
Changer de regard sur soi : une révolution lente mais possible
On vit souvent avec une image de soi construite depuis longtemps, faite de jugements, d’habitudes, de réflexes intérieurs. On s’y…
Pourquoi j’ai du mal à me faire confiance ?
Se faire confiance : l’expression semble simple, presque évidente. Pourtant, pour beaucoup, elle demeure inaccessible. Doute chronique, peur de se…
Regards de couloir en entreprise : fantasme, jeu ou début de lien ?
Un regard qui dure un peu trop. Une présence remarquée. Une tension diffuse mais persistante, chaque fois que l’on se croise. Rien n’est dit, mais tout circule à travers les silences, les gestes, les postures. Dans les couloirs d’une entreprise, il arrive que l’affect prenne corps là où rien n’a encore commencé. Que signifient ces regards ? Faut-il les suivre, les taire, s’en méfier ? Le désir muet comme langage premier Avant les mots, le corps parle. Un regard insistant, un sourire répété, une coïncidence qui devient habitude ; tout cela peut construire un espace psychique où le désir se loge en silence. Le cadre professionnel, souvent contraint, donne à ces signes un relief particulier.…
Quand je suis l’un·e des seul·es célibataires autour de la table
Il existe une forme de solitude qui ne vient pas de l’absence de lien, mais de la place que l’on occupe dans un groupe. Un dîner entre ami·es, une réunion de famille, une fête entre proches… et soudain, la sensation de décalage. On se sent…
Mensonge pathologique dans le couple
Dans le couple, le mensonge ponctuel est courant ; il peut protéger, éviter un conflit, préserver l’intimité. Mais lorsque le mensonge devient chronique, compulsif, sans logique apparente ni gain manifeste, il fragilise le lien en profondeur. Le mensonge pathologique n’est pas une stratégie ; c’est…
Ai-je le droit d’aller bien sans être amoureux·se ?
Peut-on se sentir comblé·e sans être amoureux·se ? Derrière cette question en apparence anodine se cache une injonction silencieuse mais tenace. Dans l’imaginaire collectif, l’amour romantique n’est pas seulement un idéal ; il est devenu une condition implicite du bonheur. Pourtant, de nombreuses personnes expérimentent…
Mon ado sèche les cours : Comprendre avant de sanctionner
Découvrir que son adolescent sèche les cours déclenche souvent une réaction immédiate : inquiétude, colère ou sentiment d’impuissance. Derrière cet…
Troubles du sommeil chez l’enfant : quand la nuit révèle une insécurité affective
Les troubles du sommeil chez l’enfant sont souvent perçus comme des inconforts passagers ou des comportements qui se réguleront avec…
Qui suis-je ? Quand l’adolescent se confronte à la question de l’identité
L’adolescence marque l’émergence brutale d’une question existentielle que l’enfant ne se posait pas encore : "Qui suis-je ?". Ce n’est…
La grossesse et le bouleversement de l’identité féminine
Attendre un enfant n’est pas seulement une aventure physique ou médicale. La grossesse provoque un profond remaniement de l’identité féminine, confrontant celle qui la vit à une redéfinition de son corps, de sa place et de son rapport à elle-même. Entre puissance créatrice et sentiment d’étrangeté, cette période bouscule les repères psychiques, révélant des zones inconscientes où cohabitent joie, inquiétude, perte de contrôle et transformation de l’image de soi. Devenir "autre" en restant soi : l’étrangeté du corps habité Clara, 31 ans, raconte avoir eu l’impression de "ne plus reconnaître son propre corps" dès les premiers mois de grossesse. Porter la vie implique d’accepter qu’une partie de soi devienne territoire d’un autre, bouleversant la sensation d’unité corporelle. Ce vécu d’étrangeté…
La voix du pouvoir : quand la parole devient hypnose collective
Dans les grands moments de l’histoire politique, ce n’est pas seulement le contenu des discours qui marque les esprits, mais la manière dont ils sont dits, portés, incarnés par une voix singulière.…
Appartenir sans se trahir : le paradoxe du transfuge de classe
Changer de classe sociale est souvent raconté comme une réussite individuelle. Mais pour celles et ceux qu’on appelle "transfuges de classe", ce déplacement ne va pas sans déchirement. Appartenir à un nouveau…
Likes, vues, partages : le besoin de preuve externe d’existence
Une photo postée, une story publiée, une vidéo partagée. Et aussitôt, la vérification commence. Combien de likes ? Qui a vu ? A-t-on commenté ? Ce réflexe, désormais intégré dans les usages…
Le binge-watching : L’usure d’une consommation sans fin, frénétique
Regarder plusieurs épisodes à la suite, s’absorber dans une série pendant des heures, vivre la fiction comme un flux : le binge-watching est devenu une norme. Propulsé par les plateformes de streaming,…
Se forcer à sortir avec des amis : entre loyauté et fatigue intérieure
Certains disent oui à toutes les invitations, multiplient les sorties, assurent une présence régulière dans le cercle amical ou social. Mais derrière cette apparente sociabilité, se cache parfois une fatigue invisible, un effort constant pour rester dans le lien par peur d’en être exclu. Sortir n’est plus alors un plaisir, mais une obligation intérieure. Il ne s’agit plus de partager, mais de préserver — à tout prix. La peur du désinvestissement affectif Dans de nombreuses configurations inconscientes, le lien est vécu comme fragile, menacé, conditionnel. Si l’on n’est pas là, on disparaît. Si l’on dit non, on déçoit. Le refus d’une invitation n’est pas interprété comme une limite personnelle mais…
S’oublier dans la solitude : quand l’image de soi s’efface faute de lien
On pense souvent que la solitude permet de se retrouver. Mais lorsque celle-ci se prolonge au point de devenir l’unique…
Solitude et honte de soi : quand le repli protège l’image fragile
Certaines solitudes ne relèvent ni d’un goût personnel ni d’un besoin de calme. Elles sont le résultat d’une stratégie silencieuse…
Briser la solitude sans trahir la fidélité au passé
Il arrive que la solitude soit vécue non pas comme une souffrance, mais comme une nécessité. Non pas comme un…
Mon patron est tyrannique : dois-je subir ou partir ?
Rapports tendus, ordres humiliants, climat de peur… Certains environnements professionnels deviennent invivables. Pourtant, face à un patron tyrannique, beaucoup hésitent à partir. Par loyauté, par peur de perdre leur stabilité, ou parce que l’abus est devenu une norme familière. Derrière cette ambivalence, il ne s’agit pas seulement d’un choix stratégique : c’est une question existentielle, celle de la limite que l’on est prêt à poser face à l’autorité. L’autorité dévoyée : entre domination et emprise Un patron tyrannique n’est pas simplement exigeant. Il exerce une autorité fondée sur la peur, l’humiliation ou l’instabilité permanente. Tout devient personnel, affectif, imprévisible. Le cadre se dérègle, les repères se brouillent. On marche sur des œufs, on anticipe, on…
Ne jamais s’arrêter : dynamisme réel ou peur d’exister sans produire ?
Dans certains parcours professionnels, l’activité ne s’interrompt jamais. Les projets s’enchaînent, les réunions débordent, les journées s’étirent sans fin. Ce rythme effréné est souvent perçu comme une preuve de dynamisme, de motivation, voire de passion. Mais chez certaines personnes, cette course permanente traduit moins un…
Travailler dans l’urgence : adrénaline ou angoisse du vide ?
Certaines personnes ne fonctionnent qu’en état d’urgence. Elles ont besoin de la pression, du compte à rebours, de la contrainte de dernière minute pour se mettre en mouvement. Cette manière de vivre le travail, souvent valorisée pour son efficacité apparente, cache parfois un mécanisme plus…
Ne pas supporter les bavardages : exigence de calme ou défense contre l’intimité ?
Certaines personnes ne supportent pas les bavardages, les échanges informels, les discussions de couloir ou les pauses animées. Elles les jugent inutiles, envahissants, perturbants, voire infantilisants. Cette posture peut sembler issue d’un goût du calme ou d’un certain professionnalisme. Mais quand cet agacement devient systématique,…
Quand le corps parle pour l’âme : les plaintes sans cause apparente
Fatigue inexpliquée, vertiges sans origine, douleurs diffuses ou sensations étranges : de nombreux motifs de consultation médicale échappent au diagnostic classique. Face à ces plaintes sans cause apparente, le discours médical se heurte à une…
Pourquoi certaines activités redonnent de l’élan sans raison apparente ?
Il arrive que des gestes simples, anodins, sans finalité immédiate, nous redonnent de l’élan sans que l’on sache vraiment pourquoi. Ranger une étagère, marcher sans but, écrire quelques lignes sans enjeu : ces actions ne…
Trouver son tempo intérieur : une forme intime d’affirmation de soi
Il n’existe pas de bonne vitesse pour vivre. Pourtant, dès l’enfance, un certain rythme nous est imposé : apprendre vite, comprendre vite, réagir vite, produire sans pause. Ce tempo collectif devient une norme implicite. Mais…
L’eau chaude comme enveloppe : apaiser une mémoire corporelle
Se plonger dans un bain thermal n’a rien d’un geste banal. Pour beaucoup, c’est un moment de relâchement attendu, mais pour d’autres, ce contact avec l’eau chaude réveille une sensation oubliée, presque primitive : celle…
Ce bruit de fond intérieur : l’anxiété qui ne dit pas son nom
Certaines anxiétés ne crient pas, ne paralysent pas, ne provoquent pas de crise. Elles ne s’imposent pas comme une urgence,…
Agitation intérieure et besoin de tout faire : une fuite qui ne dit pas son nom
Il y a des vies menées tambour battant, où chaque minute est occupée, chaque journée optimisée. Tout semble en mouvement,…
Évaluer pour aider ou pour classer ? Les ambiguïtés du diagnostic psychique
Dans le champ de la santé mentale, le diagnostic psychique est censé ouvrir vers une meilleure compréhension de la souffrance…
Que doit réellement apporter un psy pendant une thérapie ?
La question « Que doit apporter un psy ? » semble appeler des réponses simples : écoute, soutien, outils, compréhension. Mais derrière cette demande, se cache souvent une attente plus complexe, parfois même inconsciente : celle d’être réparé, reconnu, contenu dans ce qui n’a jamais été entendu ailleurs. Le psy ne donne pas des réponses comme un conseiller, il ne rassure pas comme un parent. Il occupe une fonction spécifique, silencieuse, structurante, qui permet au sujet de s’entendre autrement. Une présence stable plutôt qu’un savoir imposé Ce que le psy apporte avant tout, c’est un cadre, une régularité, une présence suffisamment stable pour que la parole du patient puisse s’élaborer sans se heurter. Ce n’est pas sa parole qui soigne,…
Le corps dans l’art : une projection de nos désirs refoulés ?
Le corps humain est un sujet central dans l’art depuis les premières représentations artistiques. Que ce soit dans la sculpture, la peinture ou la photographie, les représentations corporelles sont des instruments puissants de projection de nos désirs, de nos peurs et de nos conflits intérieurs. Loin d’être seulement des représentations…
L’ambiance sonore comme déclencheur d’émotions enfouies
La plupart des joueurs n’y prêtent pas attention consciemment. Et pourtant, la bande-son d’un jeu agit souvent à un niveau bien plus profond que l’image ou la narration. Un souffle, une note suspendue, un rythme discret peuvent bouleverser sans qu’on sache l’expliquer. Dans certains jeux, la composition sonore ne se…
Solitude au musée : quand regarder seul(e) fait surgir l’intime
La visite d’un musée en solitaire peut être ressentie comme un luxe rare. Pas de paroles à échanger, pas de rythme imposé, pas d’interprétation à partager. Juste soi, son regard, ses pensées. Mais cette solitude, quand elle s’installe dans le silence des galeries, produit parfois un effet inattendu : elle…
Œuvres répétitives : fascination ou défense obsessionnelle ?
Face à certaines œuvres, la répétition saute aux yeux. Formes dédoublées, motifs qui reviennent, structures sérielles, variations infimes. Cette insistance visuelle peut captiver, apaiser, intriguer ou irriter. Elle évoque parfois la rigueur, parfois l’obsession. Mais au-delà de l’effet esthétique, la répétition dans l’art active une résonance psychique particulière. Elle réveille…





































