Pourquoi je me sens toujours « moins » que les autres ?
Il y a des pensées qui s’installent sans prévenir. Moins intéressant·e, moins intelligent·e, moins attirant·e, moins légitime. On ne se le dit pas forcément à voix haute, mais ce sentiment d’être "moins que les autres" agit en sourdine. Il influence les relations, les prises de parole, les décisions… jusqu’à parfois nous faire passer à côté de ce que l’on pourrait vivre. D’où vient cette impression ? Pourquoi revient-elle si souvent, malgré les réussites, malgré les encouragements ? Et peut-on s’en libérer sans devoir devenir "plus" ? Une comparaison constante, souvent invisible Se sentir "moins", c’est presque toujours se comparer. À ce qu’on imagine chez les autres : leur aisance, leur…
Peut-on tout remettre en question ?
Il y a des moments dans la vie où tout vacille. Ce que l’on croyait stable ne l’est plus. Ce…
Pourquoi certaines ruptures me hantent encore ?
Il y a des séparations que l’on croit digérées, et d’autres qui continuent à vibrer, des mois ou des années…
Les frères dans la fratrie : enjeux et rivalités
Entre frères, le lien est souvent intense, complexe, chargé d’ambivalence. Il peut se nourrir d’une forte complicité, d’un sentiment d’appartenance……
Regards de couloir en entreprise : fantasme, jeu ou début de lien ?
Un regard qui dure un peu trop. Une présence remarquée. Une tension diffuse mais persistante, chaque fois que l’on se croise. Rien n’est dit, mais tout circule à travers les silences, les gestes, les postures. Dans les couloirs d’une entreprise, il arrive que l’affect prenne corps là où rien n’a encore commencé. Que signifient ces regards ? Faut-il les suivre, les taire, s’en méfier ? Le désir muet comme langage premier Avant les mots, le corps parle. Un regard insistant, un sourire répété, une coïncidence qui devient habitude ; tout cela peut construire un espace psychique où le désir se loge en silence. Le cadre professionnel, souvent contraint, donne à ces signes un relief particulier.…
Ai-je déjà été vraiment moi-même en couple ?
On entre souvent en couple avec l’envie d’être soi, mais on ne mesure pas toujours ce que cela implique. Entre les ajustements, les attentes implicites, les projections, on peut finir par s’éloigner de soi sans s’en rendre compte. Ce n’est pas forcément une trahison, mais…
Accepter l’imperfection de l’autre : renoncer au partenaire idéal
Une réflexion sur la maturité affective et la désillusion constructive Au début d’une relation, le regard est souvent teinté d’idéalisation. L’autre semble correspondre à nos attentes, combler nos manques, incarner ce que l’on espérait parfois depuis longtemps. Mais tôt ou tard, la réalité s’impose avec…
L’infidélité virtuelle : trahir sans toucher, est-ce tromper ?
Quand le digital redéfinit les frontières de la fidélité Avec l’omniprésence des réseaux sociaux, des messageries et des applications, l’infidélité a trouvé de nouveaux terrains, immatériels mais bien réels. Séduire, flirter ou entretenir des échanges ambigus derrière un écran questionne profondément la notion même de…
L’infertilité inexpliquée : quand le corps exprime ce que l’inconscient tait
Face à l'infertilité, la médecine cherche des causes, des explications tangibles. Mais dans certains cas, aucune anomalie biologique n'est détectée,…
La place de l’enfant « invisible » : une stratégie de survie ?
Certain·e·s enfants ne font pas de bruit. Ils ne dérangent pas, ne réclament rien, semblent s’adapter à tout. On les…
L’insécurité affective chez l’enfant, un signal d’alerte
Loin d’être un simple "manque d’attention", l’insécurité affective est une empreinte invisible mais profonde qui structure la manière dont l’enfant…
Comment la place familiale façonne nos choix de vie
Nous croyons souvent être les seul·es maîtres de nos choix. Pourtant, bien des décisions – professionnelles, affectives, géographiques – s’inscrivent dans des logiques invisibles, profondément liées à l’histoire familiale. Entre le désir d’émancipation et la fidélité aux siens, se joue un équilibre souvent inconscient qui influence puissamment la trajectoire de vie. La loyauté invisible : un fil discret mais solide La famille, même en l'absence de conflit manifeste, transmet des attentes implicites : ne pas faire de vagues, rester proche, réussir "mais pas trop", reproduire les valeurs du clan. Ces injonctions, rarement formulées, s’inscrivent dans des loyautés invisibles qui influencent nos élans profonds. Un enfant de parents instables cherchera parfois une vie ultra cadrée ; un·e cadet·te admiré·e pour son…
L’obsession de la transparence : quête de justice ou fantasme moral ?
Comptes publics, vies privées, motivations politiques, décisions administratives : la transparence s’impose comme un impératif contemporain. Être visible, traçable, lisible. On ne tolère plus l’opacité, la zone grise, le doute. Mais que…
Le fantasme de l’État qui répond à tous nos besoins
Face aux crises, aux inégalités, à l’incertitude, nombreux sont celles et ceux qui se tournent vers l’État comme vers une figure protectrice absolue. Mais derrière les revendications légitimes se glisse parfois un…
L’État et ses enfants : la citoyenneté comme dette silencieuse
Dès l’école, on nous apprend que la République nous protège, qu’elle garantit nos droits, qu’elle est notre bien commun. Mais ce lien au politique ne repose pas seulement sur des institutions ou…
Le Droit est-il réservé à une élite ?
Codes, juridictions, procédures, vocabulaires spécifiques. Le droit semble parler un langage à part, complexe, parfois inaccessible. Pour beaucoup, il reste un monde extérieur, réservé à ceux qui "savent", qui "peuvent", qui "appartiennent".…
Et si la solitude était devenue un refuge identitaire ?
Il arrive que la solitude ne soit plus seulement un mode de vie, mais une part constitutive de l’identité. Elle cesse d’être une condition transitoire pour devenir un socle sur lequel le moi s’est construit, protégé, organisé. Dans ce cas, sortir de la solitude ne se joue pas seulement au niveau relationnel, mais sur un plan plus profond, plus fragile : celui de l’intégrité psychique. Le lien n’est plus seulement un désir refoulé, mais un risque d’effondrement. Une solitude habitée comme contour protecteur Chez certaines personnes, la solitude a longtemps été la seule forme stable de sécurité intérieure. Elle constitue une enveloppe qui évite la dispersion, l’intrusion, la perte de…
Habiter seul(e), habiter son histoire : ce que la vie en solitaire rejoue du passé
On croit souvent que l’on vit seul par choix, par confort ou par contingence. Mais dans de nombreux cas, la…
Quand la solitude rend plus heureux et apaisé
La solitude est souvent pensée comme un manque, une souffrance, une marginalité. Pourtant, elle peut être le lieu d’un ressourcement…
Vivre seul(e) après un abandon ou une rupture : pour ne plus subir la perte
Certaines solitudes ne naissent pas d’un choix, mais d’une cassure. Une séparation, une trahison, un départ brutal : autant d’événements…
Multitâche permanent : performance ou fuite de la pensée profonde ?
Répondre à un message tout en écoutant un collègue, consulter un tableau tout en prenant des notes, alterner les tâches sans jamais s’arrêter : pour beaucoup, le multitâche est devenu la norme. Il témoignerait d’une grande efficacité, d’une agilité mentale et d’un sens de l’adaptation. Mais cette fragmentation de l’attention cache parfois une fuite plus silencieuse : celle de tout ce que la concentration prolongée pourrait faire émerger. Ce n’est pas le temps qu’on économise, c’est le lien au soi profond qu’on évite. Éviter le vide entre deux pensées Travailler sur plusieurs choses à la fois peut donner une illusion de vivacité. Pourtant, ce rythme ne laisse aucun espace de respiration psychique, aucune traversée du silence…
Rechercher un chef fort : besoin de cadre ou peur de penser seul ?
Certaines personnes ne se sentent à l’aise au travail que lorsqu’elles sont dirigées par une autorité affirmée, claire, structurante. Elles valorisent la rigueur, l’organisation, la verticalité. Elles disent apprécier les “chefs qui tiennent leur rôle”, et se sentent déstabilisées dès que la hiérarchie flanche ou…
Statut d’indépendant : l’obligation d’assumer une position d’adulte
Travailler à son compte est souvent présenté comme une liberté : liberté d’organisation, de choix, de rythme. Mais cette liberté a un prix, parfois sous-estimé. Car derrière l’absence de hiérarchie se cache une réalité plus exigeante : l’obligation de se positionner sans appui, de décider…
Être “l’enfant du chef” : alliance stratégique ou reproduction inconsciente ?
Dans de nombreuses organisations, on observe des figures de proximité marquées entre un supérieur et un collaborateur ou une collaboratrice. Cette relation, souvent valorisée pour sa confiance mutuelle et sa fluidité, peut aussi soulever des questions. Pourquoi cette personne, et pas une autre ? Pourquoi…
Visualiser sa réussite : entre projection structurante et fuite de la réalité
Visualiser sa réussite est devenu un outil central dans de nombreuses approches de développement personnel. Il s’agirait d’imaginer son futur avec précision, de s’y projeter mentalement pour mieux le faire advenir. Mais cette pratique, en…
Ralentir sans culpabilité : les thermes en opposition à la performance
Dans une société où chaque minute semble devoir être utile, productive ou mesurable, ralentir est souvent perçu comme un écart, voire une faute. Même dans les moments de repos, une injonction plane : celle de…
Revenir à soi après le tumulte : les micro-rituels de recentrage
Dans le flot des sollicitations, des notifications, des exigences et des imprévus, il devient de plus en plus difficile de sentir où l’on en est, de s’entendre penser, de rester habité par ce qu’on vit.…
Revenir souvent chez son médecin : un lien affectif au-delà du soin
Certaines personnes prennent régulièrement rendez-vous chez leur médecin généraliste, sans réelle urgence, ni maladie chronique avérée. Une douleur légère, une inquiétude floue, un inconfort passager peuvent suffire à initier la démarche. Ce qui motive la…
Avoir besoin d’un psy “qui parle” : peur du vide ou désir de guidance ?
Certaines personnes cherchent, dès la prise de contact, un psy “qui parle”. Pas un thérapeute trop silencieux, pas un analyste…
Vouloir plaire à son psy : une stratégie pour être accepté ou aimé ?
Dans le cadre protégé de la thérapie, chacun·e cherche à déposer quelque chose de soi. Mais ce mouvement est parfois…
Le burn-out est-il une pathologie ou un cri du corps ?
Longtemps perçu comme un simple épuisement professionnel, le burn-out est aujourd’hui identifié comme une forme de rupture intérieure. Mais au-delà…
Un film, et soudain les larmes : fiction et miroir de soi
On regarde un film, sans attente particulière. On s’installe, on s’immerge, on suit une histoire parmi d’autres. Et soudain, les larmes montent, sans que l’on comprenne bien pourquoi. Ce n’est pas forcément une scène dramatique, ni même triste. Mais quelque chose, dans l’image, dans un geste, une musique, une émotion jouée, vient heurter un endroit intérieur que l’on ne savait pas exposé. Le cinéma, dans sa puissance symbolique, agit alors comme un miroir inattendu : il reflète, réveille, fait remonter ce que le quotidien tient à distance. Une fiction qui traverse les défenses Le langage cinématographique ne s’adresse pas seulement à la raison. Il passe par le corps, par les affects, par l’image. Et l’image ne demande pas l’autorisation pour…
Œuvres répétitives : fascination ou défense obsessionnelle ?
Face à certaines œuvres, la répétition saute aux yeux. Formes dédoublées, motifs qui reviennent, structures sérielles, variations infimes. Cette insistance visuelle peut captiver, apaiser, intriguer ou irriter. Elle évoque parfois la rigueur, parfois l’obsession. Mais au-delà de l’effet esthétique, la répétition dans l’art active une résonance psychique particulière. Elle réveille…
Sortir de soi sans se perdre : équilibre psychique du comédien
Jouer un rôle, c’est toujours s’éloigner un peu de soi. Mais quand ce geste devient quotidien, professionnalisé, répété, la porosité entre soi et le personnage peut devenir un terrain glissant. Certains comédiens parlent d’une ouverture, d’un agrandissement intérieur. D’autres, au contraire, décrivent des moments de dérive, où la frontière entre…
Lecture et transfert : quand un personnage devient un double imaginaire
Il arrive qu’un personnage de roman prenne une place étrange dans notre vie intérieure. Bien après avoir refermé le livre, il continue de vivre en nous, d’agir comme un double intime. Certaines lectrices ou lecteurs évoquent même un sentiment d’attachement profond, comme si ce personnage avait compris ce qu’eux-mêmes ne…
Art : La résistance émotionnelle face à l’œuvre
L'art, bien qu'il soit souvent perçu comme une source d'évasion ou de plaisir, peut aussi susciter des résistances profondes et inconscientes. Face à certaines œuvres, nous ressentons une sorte de blocage émotionnel, une incapacité à accepter ou à intégrer ce que l'art nous propose. Ces résistances, parfois difficiles à expliquer,…





































