Changer de regard sur soi : première étape vers un mieux-être
Nous sommes souvent nos premiers juges. Bien avant le regard des autres, c’est notre propre regard sur nous-mêmes qui conditionne ce que nous osons, ce que nous rêvons, ce que nous croyons mériter. Pourtant, ce regard est rarement neutre : il est façonné par notre histoire, nos blessures, nos croyances, et parfois bien plus dur que nécessaire. Apprendre à voir autrement qui nous sommes, c’est souvent le point de départ d’un cheminement personnel vers un mieux-être profond et durable. Ce regard que l’on porte sans le questionner Dès l’enfance, nous intégrons des messages explicites ou implicites sur notre valeur, notre place, nos capacités. Ces impressions deviennent des filtres à travers…
Comportements excessifs liés à l’enfance
Colères impressionnantes, refus systématiques, crises de larmes, agitation soudaine… Les comportements excessifs chez le jeune enfant inquiètent souvent les parents,…
Les mots qui blessent longtemps après : mémoire et cicatrice relationnelle
Il arrive que certaines phrases nous accompagnent toute une vie. Des mots jetés un jour, en apparence anodins, restent gravés.…
Ce que la peau révèle de notre psychisme
Rougir sous l’effet d’une émotion, transpirer d’angoisse, avoir la chair de poule face à une frayeur… La peau est bien…
Pourquoi je n’ose pas séduire dans mon cercle d’ami·es ?
Peur de se montrer autrement, d’être vu·e sous un autre angle ; rester "celui ou celle qu’on connaît". Il est parfois plus facile de séduire un·e inconnu·e que d’oser dévoiler un désir dans son propre cercle d’ami·es. Là où l’intimité semble déjà présente, une autre forme de retenue apparaît. Ce n’est pas tant l’autre qui fait peur, que l’image que l’on a construite et que l’on craint de mettre en jeu. On préfère rester lisible plutôt que devenir trouble. Un rôle assigné, difficile à dépasser Dans un groupe, chacun·e occupe une place, souvent stabilisée depuis des mois ou des années. Il y a "le confident", "la drôle", "la douce", "le loyal", et toutes les nuances…
Les petites habitudes : routine rassurante ou piège de l’automatisme ?
On ne les voit pas venir. Elles s’installent doucement, au fil des jours, jusqu’à devenir la trame invisible du couple. Les petites habitudes rythment le quotidien : le café du matin ensemble, la série du soir, la place attitrée à table, les mots répétés sans…
L’adultère « par accident » existe-t-il vraiment ?
Réflexion sur la notion de responsabilité dans l’acte d’infidélité Combien de fois entend-on : « Je ne voulais pas, c’est arrivé comme ça » ? L’idée d’un adultère "accidentel" dédouane souvent celui qui trompe, en attribuant l’acte à un moment d’égarement, au contexte ou à…
Le désir d’infidélité, comprendre l’envie d’ailleurs
Quand l’envie d’ailleurs parle plus de soi que du couple Le désir d’infidélité peut surgir même dans les couples les plus stables, sans que cela signifie un manque d’amour ou une crise ouverte. Ce fantasme d’ailleurs, souvent culpabilisé ou refoulé, révèle des dynamiques intérieures complexes…
Adolescence : de l’idéalisation à la dévalorisation des adultes
L’adolescence est marquée par des jugements tranchés : hier admiré·e, aujourd’hui critiqué·e sans réserve, la figure d’autorité oscille entre piédestal…
L’enfant provocateur : et si la souffrance se cachait derrière l’opposition ?
L’enfant qui se montre constamment défiant, qui s’oppose aux règles et qui cherche à provoquer son entourage, est souvent perçu…
La grand-maternité et la grand-paternité : deux vécus psychiques distincts ?
Si devenir grand-parent est une transformation pour chacun·e, l’expérience diffère profondément selon que l’on soit mère ou père d’un parent.…
Parents en désaccord : comment gérer les divergences éducatives ?
Dans toute relation parentale, il est naturel que des désaccords éducatifs émergent. Chacun·e porte son histoire, ses valeurs et ses repères. Mais lorsque ces divergences se manifestent devant l’enfant, elles peuvent devenir source d’insécurité. L’enfant a besoin de repères cohérents pour se sentir en confiance. Gérer ces différences sans entrer dans un rapport de force permet non seulement de préserver l’équilibre familial, mais aussi d’offrir à l’enfant un cadre stable, malgré la pluralité des points de vue. L’enfant perçoit les tensions, même silencieuses Même sans dispute ouverte, l’enfant capte les désaccords par le ton, les regards ou les hésitations. Un parent qui autorise, l’autre qui reprend ou corrige, et l’enfant se retrouve au cœur d’une confusion implicite. Cette incohérence peut…
Le juge, figure du père ? Autorité, séparation, réparation
Il ne connaît pas les protagonistes, mais il les écoute. Il ne prend pas parti, mais il tranche. Le juge, dans l’imaginaire collectif, incarne bien plus qu’un professionnel du droit. Sa parole…
Mobilisation collective et pulsions personnelles
Les luttes sociales, politiques ou militantes s’inscrivent dans des enjeux objectifs : défendre des droits, revendiquer une reconnaissance, dénoncer une injustice. Pourtant, toute mobilisation collective active aussi des forces plus intimes, plus…
Les fonctions symboliques du carnaval
Derrière ses masques, ses couleurs et ses excès, le carnaval n’est pas qu’une fête populaire : c’est un rituel collectif, une inversion symbolique, une soupape sociale, et parfois une critique masquée du…
Le retour du débat : vers une société plus réflexive ?
Alors que l’époque semble dominée par le clash, la polarisation et le soupçon généralisé, une autre dynamique, plus souterraine, semble émerger : celle d’un retour du débat, non comme affrontement, mais comme…
Se raconter à ses amis : jusqu’où faut-il aller ?
L’amitié repose sur la confiance, dit-on. Mais jusqu’où cette confiance doit-elle s’étendre ? Doit-on tout dire, tout livrer, se dévoiler sans réserve pour entretenir un lien authentique ? À l’heure où la transparence est valorisée, où l’on confesse plus qu’on ne parle, où l’intime se rend public, la question de ce que l’on raconte à ses amis devient plus complexe qu’il n’y paraît. Entre pudeur, loyauté, exhibition et contrôle de soi, se pose une question : qu’est-ce qu’on se doit à soi-même quand on choisit de se raconter à l’autre ? La parole comme offrande, mais aussi comme frontière Se confier à un ami peut être un acte de lien…
Pourquoi on n’arrive pas à dire qu’on souffre à certains amis ?
Certaines amitiés sont fluides, accueillantes, traversées de confidences. D’autres, pourtant proches, semblent buter sur un mur invisible dès qu’il s’agit…
Le mythe de la maîtrise dans la solitude
Pour beaucoup, vivre seul(e) est une manière de s’organiser à son rythme, de se recentrer. Mais derrière cette apparente liberté…
L’invisible loyauté à une solitude familiale
On croit parfois que l’on choisit la solitude, que l’on s’en accommode, voire qu’elle nous définit. Mais certaines solitudes ne…
Toujours vouloir être au centre : leadership naturel ou narcissime ?
Dans certains groupes professionnels, il y a toujours une personne qui attire l’attention, prend la parole, fédère, décide, oriente. Elle se positionne spontanément comme moteur, souvent avec brio. Mais chez d’autres, cette centralité ne relève pas seulement d’un talent de coordination ou d’un charisme naturel. Elle peut être le symptôme d’un besoin inconscient de reconnaissance continue, comme si l’indispensabilité était devenue une condition pour exister. Ce n’est plus tant l’exercice du leadership qui motive, que la nécessité d’être vu pour ne pas disparaître, de se rendre incontournable pour compenser une fragilité de fond. Être vu pour ne pas se perdre Chez certaines personnes, la centralité est un mode de survie symbolique. Être celui ou celle…
L’injonction au bonheur dans certaines entreprises
Dans certaines organisations, le bien-être est partout : affiché sur les murs, promu dans les newsletters internes, célébré lors de journées dédiées. On y parle d’épanouissement, de motivation, de sens au travail. À première vue, cela semble positif. Qui pourrait critiquer un management attentif à…
Fonctionnaire jusqu’à l’oubli de soi : une identité construite dans le silence
Travailler dans la fonction publique, c’est répondre à une mission d’intérêt général. Ce principe attire de nombreuses personnes en quête de sens. Mais pour certain·es, ce sens prend une forme extrême : celle du sacrifice personnel, du don de soi sans limite, de l’effacement progressif…
Supporter un manager toxique : qu’est-ce que cela dit de notre histoire ?
Certain·es salarié·es supportent pendant des mois, voire des années, des comportements de dénigrement, de pression ou de manipulation de la part de leur hiérarchie. Bien que la souffrance soit réelle, ils ne partent pas. Ils minimisent, justifient, rationalisent. On pourrait croire à un simple manque…
Se faire masser sans culpabilité : une autorisation à exister autrement
Sortir de l’idée que le soin est un luxe ou une faiblesse. Certains hommes ne se sont jamais autorisés à recevoir un soin corporel. Non pas qu’ils en aient eu peur, mais parce que l’idée…
Coaching ou contrôle ? Quand l’accompagnement devient injonction
Le coaching s’inscrit aujourd’hui dans une logique d’accompagnement au changement, à l’adaptation, à l’évolution. Il est censé libérer, faire émerger, révéler. Mais dans certaines situations, il agit moins comme un espace d’écoute que comme un…
Le coach comme figure parentale : entre idéalisation et dépendance
Dans la relation de coaching, une dynamique subtile se met souvent en place. Derrière l’accompagnement bienveillant, l’écoute active et le soutien stratégique, peut se jouer une forme de transfert affectif, où le coach est investi…
S’accorder du répit sans culpabilité : un apprentissage psychique
Faire une pause, ne rien produire, ne pas répondre immédiatement. Autant de gestes simples, presque anodins, qui peuvent pourtant déclencher un malaise profond chez certaines personnes. Derrière l’apparente liberté de s’arrêter se cache, pour beaucoup,…
Un poids sans nom : quand le corps sent avant que la tête comprenne
Il arrive que le corps prenne la parole avant la conscience. On se sent lourd, contracté, ralenti. Un poids flou…
Redouter de décevoir en séance : que cache cette peur de mal faire ?
On n’y pense pas toujours, mais pour beaucoup de patients, venir en séance n’est pas un simple rendez-vous neutre. C’est…
Quand on ne se sent pas compris : faut-il changer de psy ou rester ?
Il arrive, parfois dès les premières séances, que l’on ressente une gêne face à son psy. Un sentiment diffus de…
Être « le patient modèle » : désir de fusion ou peur d’être rejeté ?
Certaines personnes s’appliquent à bien faire leur thérapie comme on suivrait une consigne scolaire. Elles arrivent à l’heure, parlent « comme il faut », évitent les débordements. Elles veulent être efficaces, pertinentes, avancent régulièrement, et semblent parfois s’excuser d’aller mal. Derrière cette apparente rigueur se cache souvent un besoin inconscient : celui d’être le patient idéal pour garantir une forme de lien sécurisant. Mais cette quête d’irréprochabilité a un prix : elle empêche l’émergence de ce qui déborde, dérange ou résiste – pourtant essentiel au travail psychique. Une fidélité absolue, un lien figé Le patient modèle ne conteste pas, ne critique pas. Il écoute avec application, mais sans conflit. Il cherche à « bien faire », parfois jusqu’à l’épuisement. Cette…
Pleurer au cinéma : quelle douleur se rejoue dans nos larmes ?
Pourquoi certaines scènes nous arrachent-elles des larmes, parfois à notre propre surprise ? Pourquoi pleure-t-on face à l’image d’une séparation, d’un regard tendre ou d’un adieu alors même que nous savons qu’il s’agit de fiction ? Les larmes versées au cinéma ne traduisent pas simplement une émotion en phase avec…
La scène anodine qui obsède : quand un détail devient symptôme
Dans l’expérience du spectateur, il est fréquent qu’une scène, un détail ou un geste apparemment secondaire s’impose de façon insistante à la mémoire. Ce ne sont pas toujours les moments forts du récit, ni les grands retournements narratifs, mais une image fugace, un dialogue anodin, un élément du décor qui…
Les effondrements sur scène : pourquoi ils nous atteignent
Une chute sur scène ne laisse jamais indifférent. Qu’elle soit physique ou psychique, visible ou contenue, elle crée un point de bascule, un instant de vacillement qui ouvre l’espace à une identification profonde. Ce n’est pas seulement un personnage qui tombe ou cède : c’est quelque chose en nous qui…
Ces corps qui dérangent : quand la présence ne se conforme pas
Il y a des présences qui ne rassurent pas. Des corps qui, dès leur apparition sur scène, semblent introduire un écart, un trouble. Ce n’est pas ce qu’ils font, ni ce qu’ils disent, mais simplement qu’ils ne se conforment pas à l’attendu. Trop raides ou trop relâchés, trop bruyants ou…





































