Méthodes pour gérer ses émotions
Colère qui monte sans prévenir, tristesse envahissante, joie qu’on n’ose pas exprimer… Les émotions sont au cœur de notre vie psychique. Elles nous informent, nous traversent, nous bousculent parfois. Pourtant, nous n’avons pas toujours appris à les accueillir ou à les exprimer de manière juste. Gérer ses émotions, ce n’est pas les contrôler ou les refouler, mais apprendre à les comprendre, les réguler et en faire des alliées au quotidien. Il existe aujourd’hui de nombreuses méthodes pour développer cette intelligence émotionnelle, clé d’un mieux-être durable. Reconnaître ses émotions : la première étape Avant de vouloir « gérer » une émotion, encore faut-il savoir l’identifier. Beaucoup de personnes confondent colère et…
Trouver sa place dans une société qui va trop vite
Tout va vite. Les nouvelles technologies, les injonctions à changer, à s’adapter, à réussir, à se réinventer. Le temps de…
La place de l’aîné dans la fratrie : rôle, pression et affirmation de soi
Être l’aîné d’une fratrie, ce n’est pas seulement naître en premier. C’est hériter d’un rôle symbolique, parfois valorisé, parfois lourd…
La souffrance du sujet derrière le trouble de la personnalité
On parle souvent des troubles de la personnalité à travers leurs manifestations visibles : comportements instables, relations difficiles, attitudes rigides,…
Les applis de rencontre modifient-elles notre rapport à l’amour ?
Elles sont entrées dans nos vies presque naturellement. D’un glissement de doigt, on explore, on écarte, on “like”. Les applications de rencontre ont bouleversé nos façons de se croiser, de se chercher, de s’évaluer. Mais au-delà de l’usage pratique, elles modifient en profondeur notre rapport à l’amour, au désir et à l’autre. La rencontre sous condition d’optimisation Les applis proposent une promesse implicite : celle de la meilleure compatibilité, du match parfait, de la rencontre rationalisée. Ce fantasme d’efficacité affective glisse subtilement vers une logique de consommation : on scrolle des profils comme on comparerait des produits. Le lien se joue en amont de la rencontre, dans un tri algorithmique qui n’échappe pas à la…
Peut-on aimer sans vouloir vivre ensemble ?
Dans l’imaginaire collectif, aimer rime avec partager un toit, un quotidien, une adresse. La cohabitation est souvent perçue comme une preuve d’engagement, une étape naturelle vers la stabilité. Pourtant, certaines personnes, même profondément amoureuses, ne ressentent pas le désir ou le besoin de vivre avec…
L’art de se disputer de manière constructive
Comment transformer un conflit en opportunité de renforcer la relation et d’améliorer la communication Les disputes au sein des couples sont souvent perçues comme des épreuves à surmonter, mais elles peuvent également offrir des occasions uniques de renforcer le lien. Lorsqu’elles sont abordées de manière…
Mon bilan affectif : relire ses relations passées
Il arrive un moment où l’on ressent le besoin de faire le point. Pas pour juger, ni pour refaire l’histoire, mais pour y voir plus clair. Après une ou plusieurs relations, une rupture récente ou un célibat prolongé, un questionnement émerge : où en suis-je, dans…
La place des grands-parents : entre soutien et intrusion dans la parentalité
Offrir son expérience sans empiéter sur l’autorité parentale : un équilibre subtil que peu osent questionner. Le rôle rassurant de…
Les mensonges à l’adolescence : Comprendre avant de sanctionner
Les mensonges à l’adolescenceDécouvrir que son adolescent ment peut susciter inquiétude, déception ou colère. Pourtant, à cet âge, le mensonge…
Pourquoi la naissance d’un bébé réveille la mémoire générationnelle
La naissance d’un enfant n’ouvre pas seulement une nouvelle page familiale ; elle ravive aussi des histoires anciennes, souvent enfouies.…
Peut-on aimer ses enfants de façon égale ?
La plupart des parents affirment aimer leurs enfants de manière identique, comme si l'amour filial devait être parfaitement réparti, sans distinction. Pourtant, derrière cette conviction se cachent souvent des affinités inconscientes, des élans plus spontanés envers l'un que l'autre, sans que cela remette en cause la sincérité de l’amour parental. Reconnaître ces préférences silencieuses, loin d’être une faute, permet de mieux comprendre les mécanismes psychiques à l'œuvre dans la relation à chaque enfant. L'illusion d’un amour parfaitement équitable L’idée d’aimer ses enfants "de façon égale" repose sur un idéal moral plus que sur une réalité psychique. Chaque enfant réveille chez le parent des émotions, des souvenirs ou des échos différents, selon son tempérament, sa place dans la fratrie ou les…
Les réseaux sociaux, accélérateurs de valeurs communes ou de polarisation ?
On leur reproche d’isoler, d’agresser, de fragmenter. Mais les réseaux sociaux ne font pas que diviser : ils relient aussi, fédèrent, donnent voix à des communautés invisibles. Ils bouleversent nos manières de…
La télévision comme refuge : images douces pour monde dur ?
Dans un contexte d’incertitude sociale, économique et écologique, la télévision revient comme un îlot familier. Émissions rassurantes, séries confortables, visages connus : elle offre une forme de présence stable, à rebours de…
Pourquoi la voix nous semble plus crédible que l’écrit
À l’ère de l’écrit rapide et de l’image surproduite, la voix conserve une forme de pouvoir archaïque. Quand quelqu’un parle, surtout dans un espace médiatique comme la radio ou le podcast, il…
Le fantasme de l’État qui répond à tous nos besoins
Face aux crises, aux inégalités, à l’incertitude, nombreux sont celles et ceux qui se tournent vers l’État comme vers une figure protectrice absolue. Mais derrière les revendications légitimes se glisse parfois un…
Culpabilité de la solitude : quand s’isoler devient une transgression
On pourrait croire que la solitude ne regarde que soi, qu’elle est un état personnel, un choix intime. Pourtant, beaucoup de ceux qui la vivent éprouvent une forme de malaise, comme s’il fallait s’en excuser, comme si s’éloigner des autres était une faute. Cette culpabilité est rarement formulée, mais elle pèse, elle grignote de l’intérieur. Elle trouve sa source dans l’histoire familiale, les normes sociales, et surtout dans l’inconscient, là où le lien n’est jamais neutre. Le sentiment de trahir un modèle relationnel Dans certaines familles, être seul est mal vu. On valorise l’entraide, le collectif, la disponibilité pour l’autre. S’en retirer, même temporairement, peut alors être perçu comme un…
Sortir avec des plus jeunes pour rester “au-dessus”
Certaines personnes privilégient les liens avec des individus plus jeunes qu’elles, que ce soit dans l’amitié ou les sorties. Ce…
L’amitié est-elle une forme d’amour désérotisé ?
L’amitié fascine par sa stabilité silencieuse. Elle relie sans posséder, soutient sans séduire, dure souvent plus que l’amour. Pourtant, sa…
La fin d’une amitié est-elle toujours un échec ?
Quand une histoire d’amour s’achève, la société offre des mots, des rituels, des récits pour tenter d’en faire une transition.…
Ne pas oser parler de ce que l’on veut vraiment faire
Certaines personnes n’arrivent pas à formuler ce qu’elles veulent faire de leur vie professionnelle. Non pas qu’elles ne le sachent pas, mais parce que le simple fait de nommer ce désir les expose à un vertige, une honte ou une inquiétude difficile à soutenir. Ce silence n’est pas un simple flou ou une timidité passagère : il trahit souvent une censure interne active, nourrie par la crainte que ce désir, s’il était exprimé, dérange, déçoive ou s’oppose trop violemment à l’image que les autres ont d’elles. Ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement un choix de carrière, mais la possibilité même d’habiter un espace à soi, délié des attentes implicites. Une autocensure liée…
Choisir le même métier que son père : signe de liberté ou loyauté ?
À première vue, suivre la voie professionnelle de son père semble relever d’un choix naturel. Il connaît le métier, en parle, l’incarne. Le terrain est familier, balisé, sécurisant. Mais ce mimétisme peut aussi masquer une assignation invisible : une fidélité inconsciente à un héritage familial…
La pression des objectifs : motivation ou source de stress ?
Chiffres à atteindre, résultats à livrer, échéances à tenir : dans la plupart des entreprises, les objectifs structurent l’activité. Ils sont censés motiver, orienter, dynamiser. Mais derrière cette logique apparente de performance, une autre réalité s’installe souvent : celle d’une pression sourde, qui pousse à…
Sortir du déni de soi : quand le licenciement met fin à une fidélité toxique
On parle souvent du licenciement comme d’une perte, un traumatisme, une injustice. Mais dans certaines histoires de vie, cet événement marque aussi une rupture nécessaire. Une coupure qui met fin à une fidélité invisible, à une forme d’oubli de soi devenu insupportable. Car certains emplois…
Se faire masser sans culpabilité : une autorisation à exister autrement
Sortir de l’idée que le soin est un luxe ou une faiblesse. Certains hommes ne se sont jamais autorisés à recevoir un soin corporel. Non pas qu’ils en aient eu peur, mais parce que l’idée…
L’obsession de la pleine conscience : une angoisse de perte de contrôle ?
Pratiquer la pleine conscience, c’est vouloir être là, attentif à l’instant, ancré dans le réel. Sur le papier, cette intention semble saine, voire libératrice. Mais pour certains, la pratique se durcit, se répète, devient rigide.…
Flotter au spa : le lâcher-prise aquatique comme métaphore du lien perdu
Le corps flottant dans l’eau n’est plus soumis aux lois habituelles : il est soutenu sans effort, libre de ses tensions, doucement désorienté. Ce moment, souvent vécu comme anodin ou agréable, peut pourtant réveiller une…
Pourquoi certaines personnes ne supportent pas l’inactivité ?
Certaines personnes peinent à rester sans rien faire. Même une heure libre semble de trop. Elles remplissent, organisent, s’activent — comme si chaque minute devait justifier son existence. Cette intolérance à l’inactivité ne relève pas…
La dépression sans tristesse : quand le vide remplace la douleur
On associe spontanément la dépression à la tristesse, aux larmes, à une douleur perceptible. Pourtant, de nombreuses personnes en souffrance…
Souffrances silencieuses : ces douleurs qui échappent aux évaluations
Il existe des souffrances qui ne se disent pas, qui ne s’énoncent ni dans les mots ni dans les comportements.…
Sentiment de malaise : je ne parviens plus à être naturel avec les autres
Il arrive que quelque chose se fige dans la relation à l’autre. On parle, on sourit, on répond, mais une…
Espérer être deviné par son psy : un vœu hérité de la relation parentale ?
Certaines personnes viennent en thérapie sans formuler de demande claire. Elles racontent, tournent autour, s’arrêtent, espèrent que le psy comprendra ce qui ne se dit pas. Il ne s’agit pas de timidité ou de prudence, mais d’un espoir plus profond : que l’autre perçoive, sans qu’on ait à dire, ce qui a toujours manqué. Ce souhait d’être deviné, reconnu dans l’implicite, renvoie à une mémoire affective précoce, où la parole n’existait pas encore, mais où le besoin d’être saisi était déjà vital. L’origine du vœu de devinement Dans les premiers liens de vie, le nourrisson dépend entièrement de l’intuition de l’autre. Il ne parle pas, mais il espère que ses pleurs, ses gestes, ses regards seront compris, traduits, apaisés. Quand…
L’art comme écran projectif : que voyons-nous vraiment dans une œuvre ?
Il est rare que nous regardions une œuvre d’art dans une pure neutralité. Souvent, ce que nous percevons, ce qui nous émeut ou nous dérange, n’appartient pas uniquement à l’objet contemplé, mais à nous-mêmes. Sans toujours en avoir conscience, nous projetons sur l’œuvre des éléments de notre vie intérieure. Désirs,…
Le trio théâtral : père-mère-enfant sur scène, mythe familial à l’œuvre
Sur scène, dès que trois personnages sont réunis autour d’un axe familial, quelque chose de plus ancien que l’histoire racontée commence à se rejouer. Le triangle père-mère-enfant ne renvoie pas seulement à une configuration sociale ou narrative : il active un noyau inconscient, une matrice symbolique. Cette structure triangulaire contient…
Le bouffon tragique : quand le rire ouvre sur l’abîme
Le bouffon, sur scène, fait rire. Il amuse, déstabilise, moque, mais très souvent, ce rire se teinte d’une inquiétude sourde, comme si quelque chose d’inavouable passait sous la légèreté. Derrière le jeu, l’excès ou la grimace, on perçoit parfois une douleur ancienne, une blessure trop vive pour être dite autrement.…
Pourquoi certains livres nous dérangent profondément
Il nous arrive parfois de refermer un livre avec malaise, sans bien savoir ce qui nous a tant troublé. Certaines lectures déclenchent en nous des réactions de rejet, d’agacement ou de gêne disproportionnées. Ce n’est pas toujours l’œuvre elle-même qui est en cause, mais ce qu’elle vient réveiller de latent…





































