Sortir des attentes sociales et suivre son propre rythme
"À ton âge, tu devrais déjà…" ; Cette phrase, directe ou sous-entendue, résonne dans bien des esprits. Elle est le reflet des nombreuses attentes sociales qui balisent notre existence : réussir vite, s’installer à temps, être efficace, ne pas trop tarder à changer, évoluer, décider. Mais chacun ne suit pas le même tempo. Sortir de ces injonctions pour suivre son propre rythme, c’est un acte de liberté intérieure. C’est choisir de respecter son cheminement, même s’il ne correspond pas aux normes collectives. Le poids des normes invisibles Les attentes sociales sont partout : dans les discours, dans les regards, dans les calendriers de vie que l’on croit universels. Elles dictent…
Qu’est-ce que l’image de soi ?
Comment nous percevons-nous vraiment ? L’image de soi est cette représentation mentale que nous avons de nous-mêmes, à la fois…
Quand le corps devient terrain de lutte
On le pousse, on le contrôle, on le prive, on le surcharge. Le corps devient parfois un champ d’expérimentation anxieuse,…
Phobie scolaire, phobie sociale : que cherche-t-on à fuir ?
Refuser d’aller à l’école, paniquer à l’idée de parler en public, se sentir envahi à la seule idée de croiser…
Quand l’amour devient obsession : entre passion et emprise
Il arrive qu’aimer devienne une occupation mentale constante, une tension intérieure permanente. Le manque, l’attente, la peur de perdre l’autre prennent alors toute la place. L’amour, au lieu d’être une rencontre, devient un lieu d’angoisse, un besoin impérieux, parfois douloureux. Où se situe la frontière entre passion intense et obsession ? Entre lien vibrant et emprise silencieuse ? Comprendre ces glissements, c’est redonner du sens à ce qui se vit — et parfois s’endure — dans le secret du lien amoureux. Quand le lien devient envahissant L’amour obsessionnel s’installe quand l’autre devient un objet mental omniprésent. La pensée tourne en boucle, incapable de se détacher, même dans l’absence. Ce type d’attachement peut sembler romantique à…
Peut-on réussir son divorce et évoluer avec soi ?
Dans une société obsédée par la performance, même la rupture conjugale n’échappe pas à l’injonction de « bien faire ». Pourtant, parler de « réussir son divorce » revient à projeter sur un événement fondamentalement chaotique une quête illusoire de contrôle. Le divorce n'est pas…
Mon bilan affectif : relire ses relations passées
Il arrive un moment où l’on ressent le besoin de faire le point. Pas pour juger, ni pour refaire l’histoire, mais pour y voir plus clair. Après une ou plusieurs relations, une rupture récente ou un célibat prolongé, un questionnement émerge : où en suis-je, dans…
Ce que je cherchais dans le lien et que je peux me donner moi-même
On entre souvent dans la relation avec des désirs clairs, mais aussi avec des manques silencieux. Être aimé·e, écouté·e, reconnu·e, contenu·e : autant de besoins qui, lorsqu’ils ne sont pas pleinement conscients, peuvent devenir des attentes inconscientes projetées sur l’autre. Le couple devient alors un…
Quand le refus d’autorité cache un besoin de reconnaissance
Face à un adolescent qui conteste chaque règle, rejette les consignes ou défie systématiquement l’autorité, la réaction instinctive est souvent…
Frères et sœurs en conflit : quand les blessures ne cicatrisent pas
Les disputes entre frères et sœurs adultes ne sont jamais seulement des histoires du présent ; elles rejouent des scénarios…
L’adolescent face à l’illusion d’autonomie totale
À l’adolescence, nombreux sont les jeunes qui revendiquent une autonomie radicale : "Je n’ai besoin de personne", "Je peux gérer…
Le bouc émissaire familial : pourquoi certain·e·s portent les tensions du groupe ?
Dans chaque famille, un équilibre plus ou moins conscient se construit pour faire face aux tensions inévitables de la vie commune. Pourtant, certaines dynamiques dysfonctionnelles conduisent à désigner un·e membre comme responsable de tous les maux. Cette figure du "bouc émissaire familial" est souvent invisible pour les protagonistes eux-mêmes, mais ses effets psychologiques peuvent être dévastateurs. Le mécanisme de projection collective Le phénomène du bouc émissaire familial repose sur un mécanisme inconscient : le groupe projette sur une personne les tensions, les angoisses ou les conflits qu'il ne parvient pas à gérer en son sein. Dans ce jeu implicite, le ou la désigné·e vient incarner la "source" des problèmes, permettant aux autres membres de préserver l'illusion d'un équilibre. L’enfant "rebelle",…
Un mouvement populaire pour réhabiliter le politique ?
La défiance envers la politique institutionnelle s’est installée dans les esprits comme une évidence. Pourtant, derrière les critiques et les désillusions, persiste une attente silencieuse : celle de voir émerger un lien…
Pourquoi la voix nous semble plus crédible que l’écrit
À l’ère de l’écrit rapide et de l’image surproduite, la voix conserve une forme de pouvoir archaïque. Quand quelqu’un parle, surtout dans un espace médiatique comme la radio ou le podcast, il…
Changer de classe sociale : pourquoi le corps résiste à l’ascension ?
Changer de classe sociale est souvent perçu comme une victoire individuelle. Réussir à s’élever au-delà du milieu dont on est issu suppose un effort de transformation, un dépassement de soi. Mais ce…
Respect et altérité : peut-on vraiment accepter ce qui nous dérange ?
Il est facile de respecter ce qui nous ressemble. Ce qui est familier, proche, compréhensible. Mais le respect devient véritablement une épreuve lorsqu’il s’adresse à ce qui nous déstabilise, nous choque, nous…
Pourquoi les liens se rompent toujours au même moment ?
Certaines personnes revivent, sans le vouloir, des scénarios relationnels étrangement similaires : une rencontre pleine de promesses, une proximité naissante, puis soudain, sans raison claire, une rupture. Toujours à la même étape, toujours avec la même intensité. Cela ne tient pas à la malchance ni à un « mauvais choix de partenaires ». Ce sont souvent des répétitions affectives, où l’inconscient rejoue une histoire ancienne, dans l’illusion d’en changer l’issue. La répétition comme tentative de réparation Lorsqu’un lien se brise systématiquement à un moment précis, c’est souvent qu’une blessure non résolue s’y est logée. L’inconscient ne cherche pas à faire souffrir, il tente de rejouer une scène connue pour la…
Le mythe de la maîtrise dans la solitude
Pour beaucoup, vivre seul(e) est une manière de s’organiser à son rythme, de se recentrer. Mais derrière cette apparente liberté…
Pourquoi le bénévolat peut devenir une scène sacrificielle
Le bénévolat est souvent associé à la générosité, au lien, à l’envie de faire sa part. Pourtant, chez certaines personnes,…
Peut-on vraiment aider un ami qui ne va pas bien ?
Aider un ami en souffrance semble une évidence. On le fait spontanément, avec tendresse, avec loyauté. On écoute, on conseille,…
Tout remettre en question à 40 ans : transition de vie ou tentative de réparation ?
Il arrive un moment, souvent aux alentours de la quarantaine, où l’on regarde son parcours avec un mélange d’étonnement et d’inconfort. Ce qui semblait logique ou stable devient soudain discutable. Ce que l’on faisait sans se poser de questions paraît, tout à coup, étranger. Le bilan de compétences devient alors plus qu’un outil : il devient le support d’un mouvement intérieur, parfois silencieux, vers une tentative de réconciliation avec soi. Derrière le besoin de “faire le point”, se cache souvent une urgence plus intime : celle de retrouver un fil perdu entre ses élans d’hier et les compromis accumulés. La quarantaine comme moment de bascule identitaire Ce qui surgit à cet âge n’est pas toujours…
L’orientation comme réparation : faire ce que les parents n’ont pas pu faire
Nombreux sont ceux qui, sans toujours le formuler consciemment, choisissent une voie professionnelle en réponse à une histoire familiale inachevée. Le métier devient alors plus qu’un projet personnel : il s’impose comme une réponse silencieuse à un manque, une blessure ou un rêve interrompu. Certains…
Rester fonctionnaire par fidélité à un idéal parental : sécurité ou loyauté ?
Certaines personnes conservent leur poste dans la fonction publique pendant toute leur carrière, parfois sans réelle conviction, ni attachement profond à leur mission actuelle. Elles ne sont pas maltraitées, mais pas non plus nourries. Lorsqu’on les interroge sur leur choix, les réponses sont souvent pratiques…
Choisir un métier “différent” : affirmation de soi ou fantasme de réparation ?
Il est valorisé aujourd’hui de se distinguer, d’oser des voies singulières, d’inventer son métier, de sortir des sentiers battus. Certains choisissent délibérément une orientation rare, marginale ou atypique, par désir d’expression personnelle. Mais parfois, ce choix d’originalité ne vient pas seulement d’un besoin de liberté,…
Plantes, bougies, rituels : petits arrangements pour habiter un vide existentiel ?
Dans de nombreux intérieurs contemporains, les plantes vertes se multiplient, les bougies sont allumées chaque soir, les gestes du quotidien se ritualisent autour de tasses, d’odeurs, de lumières tamisées. Ces détails, souvent perçus comme des…
Se faire prescrire une ordonnance : le besoin de trace concrète
Il y a ces consultations où l’on repart avec une ordonnance, même minime, même symbolique. Et ce simple papier, parfois, suffit à apaiser. Le médicament prescrit agit peut-être, ou pas, mais ce qui soulage, souvent,…
Lire ou s’absorber : le refuge discret de l’intériorité protégée
Lire, écouter de la musique, regarder fixement un objet ou simplement rêvasser... Ces moments d’absorption silencieuse sont souvent perçus comme des pauses, des instants suspendus hors de l’agitation. Mais ils ont aussi une fonction psychique…
Manger sans faim : quand l’alimentation devient une réponse à l’angoisse
Il arrive que l’on mange sans y penser, sans appétit véritable, uniquement poussé par une tension diffuse. Ce n’est ni par gourmandise, ni par faim, mais comme si avaler quelque chose calmait, brièvement, un malaise…
Pourquoi la souffrance des autres semble parfois exagérée ?
Il arrive que l’on juge la douleur d’autrui disproportionnée. Un mot, une réaction, une plainte nous semblent excessifs, inappropriés, «…
Ce bruit de fond intérieur : l’anxiété qui ne dit pas son nom
Certaines anxiétés ne crient pas, ne paralysent pas, ne provoquent pas de crise. Elles ne s’imposent pas comme une urgence,…
Besoin de changements rapides sans savoir quoi changer
Il y a des périodes où tout semble stable, fonctionnel, parfois même enviable de l’extérieur. Et pourtant, une agitation intérieure…
Se sentir inutile sans raison : la trace d’une blessure invisible
C’est un sentiment qui surgit sans logique apparente : l’impression d’être de trop, de ne servir à rien, même au milieu des autres, même dans une vie active. Aucun échec particulier, aucune critique récente, juste une sensation persistante d’inutilité. Comme si quelque chose en soi s’était effondré sans cause tangible. Ce malaise discret, souvent ignoré, renvoie à une perte de valeur subjective, un vide intérieur que les circonstances extérieures ne suffisent pas à combler. C’est parfois la marque silencieuse d’une blessure ancienne, encore active. Un ressenti en décalage avec la réalité Le sentiment d’inutilité frappe souvent ceux qui, objectivement, sont investis, présents, compétents. Mais la valeur personnelle n’est pas toujours liée à ce qu’on fait : elle dépend aussi de…
La femme fatale ou sacrifiée : deux visages d’un même fantasme
Elles traversent les scènes avec éclat ou silence : l’une séduit et domine, l’autre endure et s’efface. La femme fatale et la femme sacrifiée semblent opposées, mais révèlent un même fantasme inconscient de maîtrise et de perte. Toutes deux sont construites autour d’un excès : trop de désir ou trop…
Le masque comme révélateur d’une vérité nue
Mettre un masque, c’est se cacher. Et pourtant, au théâtre, cette dissimulation semble produire l’effet inverse : le masque libère une parole, une posture, une intensité que le visage nu n’osait pas exprimer. Ce paradoxe est au cœur de nombreuses pratiques scéniques : plus le visage est recouvert, plus ce…
L’enfant perdu : l’écho de nos blessures d’abandon dans les films
Parmi les figures les plus universellement bouleversantes du cinéma, celle de l’enfant perdu touche une corde archaïque. Qu’il s’agisse d’un enfant errant, séparé de sa famille, livré à lui-même dans un monde hostile, ou d’un adulte hanté par ce passé, ces récits résonnent puissamment avec les blessures d’abandon enfouies en…
Voir avec le corps : l’art comme expérience sensorielle avant tout
Dans les musées, le regard est souvent sollicité comme un instrument d’analyse. On lit, on décrypte, on commente. Pourtant, une autre forme de réception existe, plus ancienne, plus directe : celle du corps. Certaines œuvres ne passent pas par la pensée, mais par une sensation. Elles produisent une réaction physique :…





































