À quoi se raccrocher quand tout semble flou ?
Il y a des moments dans la vie où plus rien ne semble clair. Les repères habituels disparaissent, les certitudes vacillent, les projets perdent de leur sens. On avance, mais sans direction nette. On ressent une impression de vide, d’indécision, parfois de flottement. Dans ces périodes de brouillard intérieur, le besoin d’un point d’appui se fait plus fort que jamais. Mais quand rien à l’extérieur ne semble stable, à quoi se raccrocher ? Où puiser de la solidité quand tout paraît incertain ? La tentation de forcer la clarté Dans les phases de confusion, le premier réflexe est souvent de chercher une réponse rapide. On veut comprendre, décider, choisir, reconstruire…
Quand tout change en même temps : comment ne pas se perdre ?
Il y a des périodes de vie où tout semble s’effondrer ou se transformer en même temps. Un déménagement, une…
Personnalité empathique : force ou faiblesse ?
Capacité à ressentir ce que vit l’autre, à se mettre à sa place, à capter l’émotion dans un regard ou…
Blessures de vie et résilience : comment se reconstruire sans s’effacer
La vie n’épargne personne. Chacun porte, à un moment ou à un autre, une blessure : une perte, une trahison,…
Quand le couple fait des choix “comme les autres”
On croit souvent que nos décisions sont libres, qu’elles viennent de nous. Choisir de se mettre en couple, d’emménager ensemble, de se marier ou d’avoir des enfants semble découler d’un cheminement personnel. Mais à y regarder de plus près, combien de ces choix sont réellement désirés, et combien sont le fruit d’une norme intégrée sans en avoir conscience ? Le modèle implicite : une carte déjà dessinée Il existe une forme de scénario implicite du couple “réussi” : rencontre, emménager ensemble, mariage, maison, enfants. Ce modèle fonctionne comme une carte mentale que l’on suit parfois sans se demander si elle correspond à nos propres besoins. Il rassure, structure, donne un cap, mais il peut aussi…
Profiter du célibat pour vivre des expériences
Être célibataire, ce n’est pas seulement vivre sans lien amoureux ; c’est aussi habiter un espace inédit de liberté. Moins de compromis, moins d’adaptation, moins de projection sur un futur commun. Ce moment-là, qu’il soit choisi ou transitoire, peut devenir un terrain d’exploration intérieure et…
L’ami·e de mon ami·e me trouble : désir ou illusion ?
Analyse de l’environnement amical comme déclencheur projectif. Certain·es individus nous attirent sans que nous comprenions exactement pourquoi. Ce n’est pas leur apparence, ni ce qu’ils ou elles disent, mais le contexte dans lequel on les découvre. Lorsqu’un·e ami·e nous présente quelqu’un qui le touche, qui…
Après une rupture : peut-on raviver un amour perdu ?
Quand une histoire d’amour s’effondre, il ne s’agit pas seulement d’un lien qui se brise, mais d’un monde intérieur qui vacille. Le couple n’est jamais un simple arrangement à deux ; il condense des projections, des blessures anciennes, des espoirs de réparation. Refaire vivre un…
Paroles parentales : l’impact inconscient de nos mots sur l’enfant
Au quotidien, bien des paroles parentales semblent anodines, échappant parfois à la vigilance de l’adulte. Pourtant, ces mots dits sans…
L’adolescent face à l’illusion d’autonomie totale
À l’adolescence, nombreux sont les jeunes qui revendiquent une autonomie radicale : "Je n’ai besoin de personne", "Je peux gérer…
L’impact psychologique des premiers mois de grossesse
Les premiers mois de grossesse marquent le début d’une transformation psychologique et émotionnelle profonde. Si le corps subit des changements…
Les silences familiaux : ce que l’on ne dit jamais en face à face
Dans les réunions de famille, le silence n’est jamais neutre. Ce qui ne se dit pas — parce que c’est trop conflictuel, trop chargé, trop ancien — circule pourtant entre les corps, les gestes, les regards. Ces silences, loin d’être de simples absences de mots, forment un langage parallèle, chargé d’histoire, de tension et de fidélités invisibles. Le silence comme stratégie de préservation Certaines familles s’organisent autour d’un pacte tacite : ne pas parler de ce qui fâche, de peur que tout éclate. Ce silence protecteur, souvent transmis de génération en génération, permet de maintenir une forme d’harmonie de surface. On évite les sujets sensibles — les blessures, les exclusions, les décisions incomprises — pour ne pas remettre en cause…
Servir la loi : quand l’autorité devient engagement éthique
Être policier ou gendarme, ce n’est pas seulement faire respecter l’ordre. C’est se placer à l’intersection du droit, de l’humain et du quotidien. Une position complexe, souvent scrutée, parfois contestée, mais qui…
Likes, vues, partages : le besoin de preuve externe d’existence
Une photo postée, une story publiée, une vidéo partagée. Et aussitôt, la vérification commence. Combien de likes ? Qui a vu ? A-t-on commenté ? Ce réflexe, désormais intégré dans les usages…
Paris, capitale imaginaire : jalousie, rejet, fascination ?
Centre du pouvoir, de la culture, des médias, Paris continue de concentrer sur elle des affects intenses. Plus qu’une ville, elle est un écran de projection collective : on y rêve, on…
Quand le corps lâche le métier : le burn-out comme désaccord profond
Le burn-out n’est pas une simple fatigue. Il marque une rupture. Ce moment où le corps cesse de suivre le rythme, où il dit non à la place de l’esprit, signale souvent…
Pourquoi mes amies se tournent toujours vers moi quand elles souffrent ?
Certaines relations amicales semblent marquées par une étrange régularité : c’est toujours nous que l’on appelle quand ça ne va pas. Pour une rupture, une crise existentielle, une rechute ou un désespoir flou, nous devenons le refuge, le point d’ancrage, le réceptacle. Mais pourquoi ce rôle revient-il toujours aux mêmes personnes ? Est-ce une capacité d’écoute exceptionnelle, ou le résultat d’une position psychique ancienne, apprise bien avant la vie adulte ? Le rôle de réceptacle : une position psychique ancienne Être celui ou celle vers qui l’on se tourne dans la souffrance n’est pas qu’une question de disponibilité. C’est souvent une place intérieure, apprise dès l’enfance, dans un climat familial…
L’oubli mutuel : quand l’amitié s’éteint sans conflit
Il n’y a pas eu de dispute, pas de mot de trop, pas de rupture brutale. Seulement des silences de…
Peut-on grandir ensemble dans une amitié ?
Certaines amitiés traversent les années avec une fluidité admirable, comme si les évolutions de chacun n’entamaient jamais le lien. D’autres,…
Quand le groupe associatif rejoue la fratrie
Les collectifs associatifs ne sont pas seulement des lieux d’action ou de partage de valeurs. Ils deviennent, pour certains, des…
Espaces collectifs conviviaux : lieux de détente ou contrôle social ?
Les espaces conviviaux des entreprises — salle de repos, cuisine commune, coin café — sont pensés comme des bulles de décompression, des lieux de détente informels où les hiérarchies s’estompent. Mais en pratique, ces espaces sont souvent le théâtre d’interactions complexes, d’alliances discrètes, d’exclusions implicites. Ce qui se joue autour de la machine à café dépasse souvent la pause : c’est une scène sociale codée où se révèlent les rapports de force, les appartenances et les tensions latentes. Loin d’être neutres, ces lieux disent beaucoup de la dynamique inconsciente du groupe. Une mise en scène informelle du collectif L’espace convivial fonctionne comme un sas entre deux sphères : celle du travail explicite et celle du…
Refuser toute hiérarchie : entre idéal égalitaire et peur d’être dominé
Certains rejettent systématiquement toute forme de hiérarchie, y voyant une oppression à dénoncer ou une structure obsolète à déconstruire. Mais cette posture radicale, lorsqu’elle devient réflexe, peut aussi révéler une défense psychique contre des figures d’autorité précocement vécues comme menaçantes. Et si derrière l’idéologie se…
J’aime secrètement mon chef : symptôme d’un Œdipe mal dépassé ?
L’attirance pour un supérieur hiérarchique est un phénomène fréquent, rarement exprimé. Elle peut prendre la forme d’un trouble diffus, d’une admiration excessive, d’une pensée récurrente qui échappe au contrôle. Si cette émotion est souvent minimisée ou vécue comme anecdotique, elle témoigne parfois d’un déplacement psychique…
Éviter ce qui nous attire : la peur inconsciente de l’échec narcissique
Certaines personnes semblent douées pour tout, sauf pour s’écouter. Elles avancent, réussissent, cochent les bonnes cases, mais laissent systématiquement de côté ce qui les touche vraiment. Ce paradoxe n’est pas le fruit du hasard. Il révèle une défense psychique puissante : éviter l’engagement dans ses…
Pourquoi a-t-on si peur de changer d’avis ?
Dans l’imaginaire collectif, changer d’avis est souvent perçu comme une marque d’hésitation, voire d’incohérence. On valorise la constance, la fidélité à ses choix, la solidité de ses positions. Pourtant, l’évolution intérieure passe par des renoncements,…
Quand le corps parle pour l’âme : les plaintes sans cause apparente
Fatigue inexpliquée, vertiges sans origine, douleurs diffuses ou sensations étranges : de nombreux motifs de consultation médicale échappent au diagnostic classique. Face à ces plaintes sans cause apparente, le discours médical se heurte à une…
Comment faire pour écouter mon inconscient ?
L’inconscient n’est pas silencieux. Il parle sans arrêt, mais pas dans la langue que l’on maîtrise. Il se glisse dans les lapsus, les oublis, les rêves, les hésitations, les douleurs sans cause. Écouter son inconscient,…
Plantes, bougies, rituels : petits arrangements pour habiter un vide existentiel ?
Dans de nombreux intérieurs contemporains, les plantes vertes se multiplient, les bougies sont allumées chaque soir, les gestes du quotidien se ritualisent autour de tasses, d’odeurs, de lumières tamisées. Ces détails, souvent perçus comme des…
Un film, et soudain les larmes : fiction et miroir de soi
On regarde un film, sans attente particulière. On s’installe, on s’immerge, on suit une histoire parmi d’autres. Et soudain, les…
Tout va bien, mais je me sens mal : le décalage entre apparence et ressenti
Certaines souffrances se cachent derrière des visages sereins, des vies bien rangées, des phrases rassurantes. On dit « ça va…
Vouloir plaire à son psy : une stratégie pour être accepté ou aimé ?
Dans le cadre protégé de la thérapie, chacun·e cherche à déposer quelque chose de soi. Mais ce mouvement est parfois…
Quand le corps parle à la place de la parole : une souffrance invisible
Certaines douleurs psychiques ne se formulent pas. Elles n’empruntent ni le langage de la plainte ni celui des émotions reconnaissables. Elles se glissent dans le corps : douleurs chroniques, épuisements sans cause, crises somatiques sans explication médicale claire. Ces symptômes corporels sont souvent les messagers muets d’une souffrance ancienne, enkystée, non élaborée — une souffrance qui n’a pas trouvé de mots, et qui échappe de fait à tous les tests standardisés. Le corps parle, mais on ne sait pas toujours l’écouter. Le langage silencieux des symptômes Dans certains cas, le corps devient le seul lieu possible d’expression. C’est lui qui porte ce que la parole ne peut assumer. Il “dit” par des tensions, des douleurs, des absences, ce que l’histoire…
L’amour inavoué : quand le cinéma donne corps aux désirs refoulés
Parler d’amour au cinéma n’implique pas toujours de grandes déclarations. Au contraire, les récits les plus bouleversants sont souvent ceux où l’amour demeure tu, entravé par la peur, les conventions ou les défenses inconscientes. Le non-dit, le regard qui se détourne, la main qui hésite composent alors un langage implicite,…
Dans l’art : Les figures mythologiques et leur impact psychologique
Les figures mythologiques ont depuis longtemps occupé une place centrale dans l’art, non seulement comme éléments narratifs, mais aussi comme symboles puissants des luttes internes de l’être humain. Que ce soit à travers les personnages du héros, des créatures hybrides ou des dieux et déesses, ces figures mythologiques incarnent des…
L’illusion de contrôle : jouer pour tout maîtriser
Certains jeux vidéo fascinent par leur complexité, leur précision, leur logique implacable. Gestion, stratégie, simulation : tout y est réglé, contrôlable, compréhensible. Pour de nombreux joueurs, cet univers constitue une source de plaisir, mais aussi, parfois, un abri. Derrière le goût du détail ou l’amour de la planification peut se…
Au théâtre, rejouer une blessure pour mieux la contenir
Sur scène, certaines émotions semblent étrangement justes, précises, authentiques. Comme si le comédien ne jouait pas seulement une situation, mais quelque chose de lui, à peine voilé. Il arrive que le théâtre devienne le lieu d’une mise en forme silencieuse d’une blessure ancienne, non encore intégrée psychiquement. Ce n’est pas…





































