Changer de regard sur soi : une révolution lente mais possible
On vit souvent avec une image de soi construite depuis longtemps, faite de jugements, d’habitudes, de réflexes intérieurs. On s’y est habitué·e, parfois même attaché·e, même si elle nous fait du mal. Se croire trop ceci, pas assez cela, incapable, illégitime ou simplement « quelconque »… ces pensées deviennent des automatismes. Et pourtant, changer de regard sur soi est possible. Pas d’un coup. Pas par injonction. Mais par un mouvement lent, intérieur, réconciliant. Une révolution discrète, mais puissante. Une image de soi héritée plus que choisie Notre regard sur nous-même ne vient pas de nulle part. Il est le fruit de ce que l’on nous a dit, montré, répété, parfois…
Place dans la famille, place dans la société : un lien plus fort qu’on ne le pense
On pense souvent la famille comme un espace intime, privé, distinct de la société. Pourtant, notre façon de nous positionner…
Pourquoi la réussite des autres me fait douter de moi
Tout allait bien jusqu’à ce dîner, cette annonce, ce post sur les réseaux. L’autre a réussi. Un projet qui aboutit,…
Faire le choix du moins : sobriété choisie ou peur de l’abondance ?
Dans une société qui valorise l’accumulation, l’expansion et la visibilité, choisir la sobriété peut surprendre. Moins de biens, moins d’activités,…
Passer de l’amitié à l’amour : ce que dit l’inconscient
Pourquoi certaines amitiés deviennent amoureuses, quand d’autres restent figées dans une tendresse sans élan ? Ce glissement trouble, parfois soudain, parfois long et silencieux, questionne autant notre désir que nos interdits intérieurs. En psychanalyse, ce basculement est rarement vu comme un hasard ; il révèle souvent des conflits anciens, des projections profondes, ou des tentatives de réconciliation avec soi-même à travers l’autre. L’amitié comme terrain de sécurité L’amitié repose sur la confiance, la stabilité, l’absence de menace. Elle crée un espace rassurant, où l’on peut exister sans enjeu de séduction. Dans ce lien apaisé, le moi se détend ; il se sent vu, accepté, sans peur du rejet. C’est ce climat sans tension qui, parfois,…
Le désir d’infidélité, comprendre l’envie d’ailleurs
Quand l’envie d’ailleurs parle plus de soi que du couple Le désir d’infidélité peut surgir même dans les couples les plus stables, sans que cela signifie un manque d’amour ou une crise ouverte. Ce fantasme d’ailleurs, souvent culpabilisé ou refoulé, révèle des dynamiques intérieures complexes…
Faut-il toujours aimer de façon exclusive ?
L’amour exclusif est présenté comme la norme affective par excellence ; tout ce qui en dévie semble suspect, instable, voire immature. Pourtant, cette évidence n’est pas si naturelle. Elle repose sur un modèle hérité, culturellement valorisé, mais parfois difficile à vivre ou à faire durer.…
L’adultère « par accident » existe-t-il vraiment ?
Réflexion sur la notion de responsabilité dans l’acte d’infidélité Combien de fois entend-on : « Je ne voulais pas, c’est arrivé comme ça » ? L’idée d’un adultère "accidentel" dédouane souvent celui qui trompe, en attribuant l’acte à un moment d’égarement, au contexte ou à…
Les fluctuations hormonales : des montagnes russes émotionnelles
Les fluctuations hormonales sont un phénomène central dans la grossesse, ayant des impacts non seulement sur le corps mais aussi…
Fast-food et équilibre alimentaire
Veiller au bon équilibre alimentaire de l'adolescent n'est pas chose aisée. Désireux d'affirmer ses gouts et sa personnalité, il cherche…
Frères et sœurs en conflit : quand les blessures ne cicatrisent pas
Les disputes entre frères et sœurs adultes ne sont jamais seulement des histoires du présent ; elles rejouent des scénarios…
Quand les enfants portent les blessures des ancêtres
Certaines douleurs ne nous appartiennent pas, mais se transmettent silencieusement à travers les générations, gravées dans l’inconscient familial. Le traumatisme qui traverse le temps Il arrive que des enfants ou des adultes ressentent des peurs, des blocages ou des schémas récurrents sans en comprendre l’origine. Paul, sans jamais avoir connu la guerre, vivait depuis toujours avec une angoisse inexpliquée de perte et d’insécurité. Ce n’est qu’en découvrant l’histoire de son grand-père, ancien prisonnier de guerre, qu’il a compris l’origine transgénérationnelle de ce malaise diffus. Les traumatismes non élaborés des ancêtres trouvent souvent refuge dans l’inconscient des descendants. La transmission silencieuse des blessures Contrairement aux idées reçues, ce qui n’est pas dit ne disparaît pas. Les secrets, les drames tus ou…
Regarder seul ou ensemble ? Le devenir solitaire du visionnage
Alors que les salons familiaux résonnaient autrefois des rires partagés devant des variétés du samedi soir, le visionnage d’images est devenu un acte de plus en plus solitaire. L’individu s'isole avec ses…
Faut-il forcément penser pareil pour vivre ensemble ?
Le vivre-ensemble est devenu un mot d’ordre. Mais derrière cette formule consensuelle se cache une question plus inconfortable : doit-on nécessairement partager les mêmes idées, les mêmes valeurs ou les mêmes manières…
Existe-t-il encore des valeurs communes dans notre société ?
On parle souvent de vivre ensemble, d’unité nationale, de lien social. Mais sur quoi repose encore cette cohésion quand les récits, les cultures, les modes de vie se multiplient sans plus converger…
Scroll, swipe, zap : une pensée fragmentée par les médias numériques ?
Le geste numérique est devenu un prolongement naturel de l’attention : on fait défiler, on passe, on zappe. Chaque action est brève, immédiate, répétée. Ce mode de navigation, qui semble anodin, transforme…
S’oublier dans la solitude : quand l’image de soi s’efface faute de lien
On pense souvent que la solitude permet de se retrouver. Mais lorsque celle-ci se prolonge au point de devenir l’unique toile de fond du quotidien, elle n’amène plus au soi, elle en éloigne. À force d’être seul, certains finissent par ne plus se sentir exister. Ce n’est pas seulement un manque de stimulation, c’est une forme d’effacement intérieur, discret mais profond. Le lien à l’autre ne sert pas qu’à partager, il permet aussi de se rappeler à soi-même. Quand il disparaît trop longtemps, c’est toute l’image de soi qui vacille. La solitude comme perte de contour psychique Dans une vie marquée par l’absence de relations significatives, quelque chose s’éteint lentement.…
Quand l’amitié perdure malgré les trajectoires de vie différentes
Certains liens survivent à tout : aux changements de ville, aux évolutions sociales, aux écarts de rythme de vie. D’autres…
Peut-on être vraiment ami avec quelqu’un de très différent ?
L’amitié semble, à première vue, le lieu de la ressemblance : mêmes goûts, mêmes références, mêmes sensibilités. Mais il existe…
La solitude, une chance unique pour se retrouver avec soi-même
Dans un monde qui valorise la performance, la présence continue et l’interaction permanente, la solitude est souvent perçue comme un…
Quand le stress collectif devient une manière de ne pas penser
Dans certaines équipes, le stress ne se vit pas seulement comme une contrainte : il devient une norme, un rythme, presque un langage commun. Chacun se plaint d’avoir trop à faire, mais personne ne ralentit. Les réunions s’enchaînent, les mails pleuvent, les urgences s’accumulent. Dans ce chaos organisé, une cohésion paradoxale s’installe : celle de ceux qui n’ont pas le temps de penser, encore moins de se parler autrement qu’à travers les tâches. Le stress devient le liant d’un collectif qui redoute, parfois sans le savoir, ce que le calme pourrait faire émerger. Une agitation partagée qui neutralise l’intime Ce qui semble n’être qu’une surcharge de travail peut en réalité être un mode de régulation…
Ne pas savoir où est sa place au travail : indécision ou conflit identitaire ?
Certaines personnes errent d’un poste à l’autre, passent d’un service à un autre, sans jamais se sentir pleinement à leur place. Elles doutent de leur légitimité, hésitent à s’affirmer, se décrivent comme “trop ceci, pas assez cela” selon les interlocuteurs. Cette instabilité apparente est souvent…
Repenser son rapport au travail : et si c’était maintenant ?
Notre rapport au travail ne va plus de soi. Là où il représentait jadis un socle identitaire, une source de stabilité ou de fierté, il devient pour beaucoup une zone de tension, de doute, voire de souffrance. Fatigue morale, perte de sens, impossibilité de se…
Les conséquences psychologiques du licenciement collectif
Être licencié est une épreuve. Mais quand cela se produit au sein d’un groupe, dans le cadre d’un plan social ou d’une fermeture d’entreprise, l’expérience prend une autre dimension. Ce n’est plus seulement un individu qui perd son emploi, mais une communauté qui se disloque.…
Somatiser pour ne pas craquer : quand le corps encaisse
Certaines douleurs apparaissent sans cause médicale identifiable. Des maux persistants, des blocages étranges, une fatigue qu’aucun repos ne dissipe. Et si ces manifestations n’étaient pas un dysfonctionnement, mais une stratégie inconsciente ? Somatiser, ce n’est…
Recevoir un massage : quand le corps devient enfin un lieu d’apaisement
Pour beaucoup, le corps est un espace de tension. Il porte les attentes, les contraintes, les efforts accumulés. Il est corrigé, observé, parfois jugé sévèrement. Mais rarement habité. Recevoir un massage, pour certain·es, va bien…
Revenir à soi après le tumulte : les micro-rituels de recentrage
Dans le flot des sollicitations, des notifications, des exigences et des imprévus, il devient de plus en plus difficile de sentir où l’on en est, de s’entendre penser, de rester habité par ce qu’on vit.…
Trouver son tempo intérieur : une forme intime d’affirmation de soi
Il n’existe pas de bonne vitesse pour vivre. Pourtant, dès l’enfance, un certain rythme nous est imposé : apprendre vite, comprendre vite, réagir vite, produire sans pause. Ce tempo collectif devient une norme implicite. Mais…
Les psychologues sont-ils des manipulateurs ?
La figure du psychologue suscite parfois une méfiance : il « lit dans les pensées », il « sait ce…
Se sentir spécial pour son psy : que dit cette attente de reconnaissance ?
Dans le silence feutré du cabinet, quelque chose se noue parfois sans être dit. Le regard, l’attention, la régularité des…
Hypersensibilité comme signal d’alerte : je ressens tout, tout le temps, trop fort
Quand la sensibilité devient envahissante et semble déborder les limites habituelles. Il y a des personnes pour qui le monde…
Chercher un guide sans le dire : quand le besoin de direction reste inavoué
Certaines personnes arrivent en thérapie avec une posture d’indépendance affichée, une volonté de « réfléchir », d’« explorer ». Pourtant, derrière ce discours, se dissimule parfois un besoin profond : que le psy indique la voie, propose, tranche, rassure. Ce besoin de guidance, souvent inconscient, n’est pas formulé clairement. Il affleure dans l’attente, dans la frustration, dans les silences lourds. C’est un désir discret mais structurant, qui demande à être reconnu sans être confondu avec une demande de solution rapide. La peur de dépendre, le besoin d’être orienté Demander de l’aide est parfois vécu comme une faiblesse, surtout lorsqu’il s’agit d’une demande d’orientation. Reconnaître qu’on cherche un guide, c’est risquer de se sentir vulnérable, exposé, voire infantile. Alors le besoin…
Personnages au théâtre : la construction identitaire en mille-feuilles
Certains comédiens évoquent des rôles qui les ont “marqués”, d’autres parlent de figures qu’ils “portent encore en eux”. À force d’enfiler des personnages, quelque chose s’accumule, se modifie, se déplace dans la manière de se percevoir soi-même. Loin d’être une série d’expériences indépendantes, le jeu théâtral répété agit comme une…
Marcher en scène : une géographie affective du plateau
Un simple déplacement sur un plateau peut suffire à faire basculer une scène. Ce n’est pas tant le mouvement qui compte que ce qu’il déplace en soi. Marcher en scène, c’est souvent organiser une cartographie invisible des états intérieurs. Chaque pas peut creuser un silence, réorienter un lien, déséquilibrer l’ensemble.…
S’enfoncer sans faire de bruit : récits de glissement dépressif
Il y a des récits sans chute, sans effondrement visible, où tout se joue dans une lenteur presque imperceptible. La douleur n’y est pas niée, mais diluée dans le quotidien. Ce n’est pas une crise, mais une perte progressive d’élan, d’appétit, de contact avec le monde. Le glissement dépressif que…
Le trio théâtral : père-mère-enfant sur scène, mythe familial à l’œuvre
Sur scène, dès que trois personnages sont réunis autour d’un axe familial, quelque chose de plus ancien que l’histoire racontée commence à se rejouer. Le triangle père-mère-enfant ne renvoie pas seulement à une configuration sociale ou narrative : il active un noyau inconscient, une matrice symbolique. Cette structure triangulaire contient…





































