Comment savoir ce que l’on veut vraiment ?
On nous dit souvent : « Écoute-toi », « Suis ce que tu veux », comme si cela allait de soi. Mais pour beaucoup, cette phrase soulève davantage de confusion que de clarté. Comment savoir ce que l’on veut vraiment, quand on a appris à s’adapter, à répondre aux attentes, à faire ce qu’il faut ? Le désir authentique peut être enfoui sous des couches de conditionnements, de peurs ou d’injonctions intérieures. Retrouver ce que l’on veut, au fond, n’est pas toujours simple ; mais c’est possible. Le brouillard intérieur : pourquoi c’est si difficile On croit parfois ne pas savoir ce que l’on veut, alors qu’en réalité, on ne…
Suis-je à la bonne place dans ma vie ?
C’est une question qui surgit souvent en silence, dans les moments de creux, de doute ou de fatigue : Suis-je…
Les stades psychiques de l’enfance
La prime enfance, ces premières années de vie si intenses, est une période décisive dans la construction de l’individu. Pour…
Infécondité : comment accepter l’injustice
Infécondité : accepter l’injustice Il y a des souffrances que rien ne répare vraiment. L’infécondité en fait partie. Pour celles…
Est-on encore un couple si l’on ne fait plus l’amour ?
Dans l’imaginaire collectif, la sexualité est un pilier du couple, parfois même son critère de légitimité. Quand elle disparaît, la question surgit : que reste-t-il de l’amour ? Peut-on encore se dire “en couple” si le désir s’est éteint, ou s’il ne s’exprime plus dans le corps ? Est-ce une fin silencieuse, une transformation du lien, ou un autre mode de présence ? Derrière cette interrogation se cache une peur profonde : celle que le couple, sans sexualité, perde son sens. L’équation couple = sexualité est-elle si évidente ? Dans notre culture, la sexualité est considérée comme le socle différenciant du couple par rapport à l’amitié. Mais ce modèle n’intègre pas la complexité des liens…
Laisser l’autre respirer : gérer l’espace sans créer de distance
Quand la bonne gestion du lien passe par l’acceptation de l’altérité Dans le couple, le besoin d’être ensemble cohabite avec celui de préserver son propre espace. Mais accorder cette liberté à l’autre peut réveiller des peurs profondes : peur d’être abandonné, oublié ou de voir…
L’impact des traumatismes de l’enfance sur la violence conjugale
Comment les expériences de l’enfance (traumatismes, négligence, maltraitance) peuvent amener un individu à reproduire des comportements violents dans ses relations amoureuses Les traumatismes infantiles, qu'ils soient physiques, émotionnels ou psychologiques, laissent une empreinte durable sur le psychisme d’un individu. Selon la psychanalyse, les expériences traumatiques…
L’amour au bureau : du fantasme à la réalité
Une lecture psychologique des désirs projetés sur la hiérarchie, la proximité ou l’admiration. Le bureau est souvent perçu comme un espace rationnel, balisé par les codes de la productivité et des objectifs. Pourtant, c’est aussi un lieu où circulent des affects, des transferts, des tensions…
L’impact psychologique des premiers mois de grossesse
Les premiers mois de grossesse marquent le début d’une transformation psychologique et émotionnelle profonde. Si le corps subit des changements…
Quand l’organisation familiale révèle les tensions cachées
L’organisation du quotidien familial semble relever du bon sens ou de la simple logistique. Pourtant, derrière la répartition des tâches…
Le poids des non-dits : ce que le silence parental transmet malgré lui
Dans l’éducation, on parle souvent de ce que les parents transmettent par leurs paroles, leurs conseils ou leurs interdictions. Mais…
L’insécurité affective chez l’enfant, un signal d’alerte
Loin d’être un simple "manque d’attention", l’insécurité affective est une empreinte invisible mais profonde qui structure la manière dont l’enfant perçoit le monde, les autres et lui-même. Ce sentiment diffus de ne jamais être pleinement rassuré·e, de douter de la permanence du lien, s’installe souvent sans cris ni manifestations spectaculaires. L’enfant en insécurité affective peut sembler autonome, sage ou au contraire agité, mais derrière ces comportements se cache une angoisse fondamentale : celle de ne pas pouvoir compter sur une présence émotionnelle stable et inconditionnelle. Quand l’amour perçu devient conditionnel Un enfant en insécurité affective n’est pas forcément privé d’amour, mais il ou elle ressent que cet amour dépend de ses attitudes, de ses performances ou de sa conformité aux…
L’armée comme espace de reconstruction personnelle
Dans un monde où les trajectoires sont de plus en plus discontinues, l’armée se présente parfois comme un lieu de relance. Pour ceux qui ont décroché, connu l’errance ou l’échec, l’institution militaire…
Faut-il encore lire la presse papier ? Un usage devenu acte de résistance
À l’heure des écrans omniprésents, des alertes permanentes et des flux ininterrompus, la lecture de la presse papier apparaît presque comme un geste archaïque. Et pourtant, de plus en plus de lecteurs…
La violence verbale en ligne : une désinhibition archaïque ?
Insultes, menaces, moqueries, attaques ciblées : la violence verbale en ligne semble s’être installée comme une composante ordinaire du débat numérique. Mais cette brutalité, loin d’être seulement un effet de l’anonymat, révèle…
La place sociale comme extension du lien parental
La société nous classe, nous évalue, nous situe. Mais bien avant cela, nous avons occupé une place dans la psyché de nos parents. Et cette première assignation, affective, silencieuse, souvent inconsciente, continue…
L’invisible loyauté à une solitude familiale
On croit parfois que l’on choisit la solitude, que l’on s’en accommode, voire qu’elle nous définit. Mais certaines solitudes ne nous appartiennent pas vraiment. Elles s’enracinent dans une histoire familiale plus large, transmise sans bruit, comme une fidélité muette à une souffrance ancienne. Ce n’est pas seulement l’absence de lien qui nous affecte, mais la façon dont elle réactive quelque chose de non dit, de non réglé, qui habite la lignée. Hériter d’une solitude qu’on ne comprend pas Certaines personnes vivent seules, évitent les liens intimes ou se replient dans une discrétion affective qu’elles n’arrivent pas à expliquer. En regardant de plus près, on découvre parfois que leurs parents, ou…
Vivre seul(e) et pouvoir enfin profiter du silence
Dans une époque saturée de bruits, d’alertes, de notifications et de paroles, le silence est devenu un luxe rare, presque…
Quand l’engagement associatif masque une fuite du conflit familial
Il n’est pas rare que certaines personnes trouvent dans une association une forme de foyer psychique, un sentiment de place,…
Le mythe de la maîtrise dans la solitude
Pour beaucoup, vivre seul(e) est une manière de s’organiser à son rythme, de se recentrer. Mais derrière cette apparente liberté…
Faire des heures supplémentaires pour exister : l’invisible dette
Certaines personnes ne comptent jamais leurs heures. Elles prolongent systématiquement leurs journées, s’investissent au-delà des attentes, prennent en charge ce que d’autres laissent de côté. À première vue, cela semble relever du zèle, de l’engagement ou d’un sens aigu du travail bien fait. Mais ce surinvestissement n’est pas toujours lié au poste ou à l’ambition. Il répond souvent à une logique plus souterraine : celle d’un besoin d’exister dans le regard de l’autre, comme si la valeur personnelle ne pouvait s’affirmer que dans l’excès, dans le dépassement, dans l’oubli de soi. Donner plus pour mériter sa place Travailler plus que nécessaire peut répondre à une exigence interne bien plus ancienne que l’entreprise elle-même. Chez certaines…
Rêver d’un autre métier : fantasme ou intuition d’un soi plus juste ?
Pendant la recherche d’emploi, une tentation émerge parfois : tout quitter, changer de voie, oser ce qu’on n’a jamais tenté. Ce rêve d’un autre métier semble soudain accessible, ou du moins pensable. Pour certains, il surgit comme un appel irrésistible. Pour d’autres, il est suspect,…
Vouloir être utile à tout prix : quand le métier devient un refuge
Certaines personnes investissent leur travail avec une intensité particulière dès qu’il s’agit d’« aider », de « servir » ou de « rendre utile ». Ce besoin d’être au service des autres, bien qu’honorable, peut parfois s’enraciner dans une zone de fragilité plus profonde. L’utilité…
Choisir le télétravail : liberté retrouvée ou fuite du regard de l’autre ?
Le télétravail, longtemps marginal, est devenu une norme partielle dans de nombreux secteurs. Loué pour sa souplesse, il incarne une forme de libération du cadre rigide de l’entreprise. Mais cette liberté apparente est souvent traversée par des ambivalences profondes. Car travailler chez soi, c’est aussi…
Les insomnies comme crise du rythme intérieur
Difficulté à s’endormir, réveils nocturnes, ruminations à l’aube... Les insomnies sont souvent abordées comme des troubles fonctionnels, mais elles ont aussi une portée symbolique forte. Quand le corps ne parvient plus à s’abandonner au sommeil,…
S’adapter au rythme d’un autre : entre fusion et effacement de soi
Certaines personnes s’ajustent sans cesse à l’emploi du temps de l’autre, à ses envies, ses horaires, son énergie. Elles se rendent disponibles, déplacent leurs propres impératifs, attendent, patientent, s’alignent. Loin d’un simple souci d’harmonie, cette…
La méthode miracle : pourquoi a-t-on besoin d’y croire ?
"Changer sa vie en 21 jours", "Révélez votre potentiel en 3 étapes", "Enfin heureux grâce à une méthode simple". Le marché du développement personnel regorge de promesses rapides, efficaces, séduisantes. Mais ce succès n’est pas…
Peut-on associer méditation et psychanalyse ?
Longtemps considérée comme antagonique à l’introspection psychanalytique, la méditation revient pourtant régulièrement dans le parcours de certaines personnes engagées en analyse. À première vue, l’une propose le silence, l’autre la parole. L’une invite à suspendre…
Être « le patient modèle » : désir de fusion ou peur d’être rejeté ?
Certaines personnes s’appliquent à bien faire leur thérapie comme on suivrait une consigne scolaire. Elles arrivent à l’heure, parlent «…
Ce bruit de fond intérieur : l’anxiété qui ne dit pas son nom
Certaines anxiétés ne crient pas, ne paralysent pas, ne provoquent pas de crise. Elles ne s’imposent pas comme une urgence,…
Pourquoi il est si difficile de choisir un psy
Il existe aujourd’hui une multitude d’approches thérapeutiques, de profils, de formats. Et pourtant, au moment de choisir un psy, nombreux…
L’angoisse flottante : quand l’inquiétude n’a pas d’objet
Certaines peurs nous envahissent sans origine claire. Ni déclencheur, ni menace identifiable : juste une tension constante, une nervosité sourde qui ne cesse de revenir. Ce que l’on nomme « angoisse flottante » désigne précisément cette forme d’inquiétude diffuse, persistante, sans objet défini. Elle ne peut être contenue dans un récit cohérent, ce qui la rend d’autant plus insaisissable et envahissante. C’est souvent dans les moments de calme, d’inactivité ou de relâchement que cette sensation émerge, comme si elle profitait de chaque faille dans le quotidien pour faire irruption. Un débordement psychique sans représentation L’angoisse flottante n’est pas déclenchée par une situation, mais surgit de l’intérieur. Elle manifeste un conflit psychique non élaboré, trop archaïque ou trop douloureux pour accéder…
Le plaisir d’avoir peur : ce que les films d’horreur réveillent en nous
Pourquoi allons-nous volontairement voir des films d’horreur, alors qu’ils nous font éprouver des affects que nous évitons dans la vie quotidienne ? Pourquoi ce plaisir paradoxal à se laisser envahir par l’angoisse, le dégoût ou la sidération ? L’expérience du spectateur face à l’horreur est profondément ambivalente : elle mêle…
Les formes géométriques et l’inconscient : Ce qu’elles disent de nous
Les formes géométriques simples, telles que les cercles, carrés et triangles, sont omniprésentes dans l’art, l’architecture et même dans la nature. Ces formes, souvent perçues comme des éléments visuels neutres, portent en elles des significations profondes et symboliques, influençant notre perception et notre inconscient. Qu’elles évoquent l’ordre, l’équilibre ou la…
Pourquoi nous ne supportons pas certaines scènes de tendresse
Il est des moments où le spectateur détourne le regard, ressent un malaise, voire une irritation face à une scène de tendresse au cinéma. Non pas parce qu’elle serait trop mièvre ou maladroite, mais parce qu’elle touche une zone sensible. Ce rejet de l’intimité filmée ne relève pas seulement du…
Face aux regards : malaise ou besoin d’être vu au musée ?
Le musée est un lieu d’observation. On y regarde les œuvres, mais aussi les autres. On y est vu en train de regarder. Ce va-et-vient du regard, à la fois discret et permanent, façonne l’expérience de visite. Certains s’y sentent observés, jugés ou dévisagés. D’autres, au contraire, cherchent ce regard…





































