Ai-je besoin d’être aimé(e) pour m’aimer ? Le poids du regard extérieur
Le regard des autres nous touche. C’est humain. Mais parfois, il devient un prisme à travers lequel on se juge soi-même. Un compliment nous réchauffe. Une critique nous fige. Et si personne ne nous remarque, on se demande si l’on existe vraiment. Alors surgit cette question intime et dérangeante : Ai-je besoin d’être aimé·e pour pouvoir m’aimer ? Derrière cette interrogation se cache un rapport complexe entre estime de soi, dépendance affective et reconnaissance extérieure. Le besoin de reconnaissance : un réflexe ancien Depuis l’enfance, on apprend à exister à travers les réactions de l’entourage : un sourire parental, une approbation, un regard encourageant. Cela structure notre image de nous-mêmes.…
Pourquoi nous répétons toujours la même histoire
Se retrouver, encore et encore, dans les mêmes situations. Tomber amoureux du même type de personne. Revivre le même conflit,…
Les prénoms dans la famille : une mémoire silencieuse
Donner un prénom, c’est bien plus qu’un choix esthétique ou affectif. C’est inscrire un enfant dans une lignée, lui transmettre…
Désirer autrement : sortir de la logique de performance
Dans une société qui glorifie la réussite, l’efficacité et les résultats visibles, le désir est souvent pris dans une logique…
La culpabilité après le divorce : poids social ou héritage psychologique ?
Même lorsque le divorce est choisi, mûrement réfléchi, et parfois vécu comme une délivrance, un sentiment diffus de culpabilité s’installe chez beaucoup de personnes. D’où vient cette impression d’avoir fauté, alors même que la séparation était nécessaire ? Entre les injonctions sociales et les héritages inconscients, la culpabilité post-divorce révèle moins une faute réelle qu’un conflit intérieur, nourri par des normes, des fantasmes et des blessures anciennes. Le regard social : l'invisible condamnation du divorce Si les mentalités évoluent, la séparation reste encore perçue, souvent inconsciemment, comme l’échec d’un modèle valorisé : celui du couple durable. La société impose l'idée que réussir sa vie passe par la pérennité du lien conjugal, et toute rupture vient…
Accepter le célibat : apprendre à être bien avec soi
Il y a une différence entre être seul et accepter d’être seul. Beaucoup vivent le célibat comme un entre-deux, une parenthèse, une anomalie à corriger. Comme s’il s’agissait d’une attente, d’un vide à combler, d’un temps à faire passer. Et pourtant, ce moment sans couple…
Suis-je mieux seul·e ou accompagné·e ?
Entre le désir de lien et le besoin de solitude, une question revient souvent : dans quel espace est-ce que je me sens vraiment vivant·e ? On croit parfois devoir choisir entre deux postures fixes : être "fait·e" pour la vie à deux ou pour une…
Entre indépendance et fusion : inventer sa façon d’aimer
Dans le lien amoureux, tout semble se jouer entre deux pôles opposés : se fondre en l’autre ou se préserver coûte que coûte. Entre fusion et indépendance, chacun cherche un équilibre qui n’est jamais stable, jamais donné, toujours à réinventer. Aimer sans se perdre, mais…
Éducation et inconscient : les mots hérités qui façonnent nos enfants
Certaines phrases semblent traverser les générations sans jamais vieillir. « Parce que c’est comme ça », « Arrête de pleurer…
Pourquoi l’adolescent se définit par opposition ?
Dire "non", contester, rejeter ce qui était auparavant accepté sans question : l’opposition est souvent perçue comme une provocation adolescente.…
Noël : la fête qui rejoue l’inconscient familial
À l’approche de Noël, les vitrines se parent de lumières et les récits d’unité familiale s’intensifient. Pourtant, derrière l’apparente féerie,…
La mémoire familiale : entre devoir de transmission et besoin d’oubli
Transmettre l’histoire familiale, c’est parfois naviguer entre le respect du passé et la nécessité d’en taire certaines blessures pour se protéger. La transmission comme fondation identitaire Chaque famille porte en elle le besoin de raconter son histoire, de préserver les souvenirs, les origines, les épreuves traversées. Paul se souvient des récits de son grand-père sur la vie d’avant, comme des repères essentiels pour comprendre d’où il venait. Cette mémoire transmise donne un sentiment d’appartenance, structure l’identité et relie les générations. Mais cette volonté de garder trace peut aussi devenir un fardeau lorsque l’histoire est marquée par des drames ou des traumatismes. Le silence comme mécanisme de survie Face à certaines douleurs, le besoin d’oubli s’impose comme une protection psychique. Claire…
L’école inclusive : progrès pédagogique ou injonction paradoxale ?
Officiellement, l’école inclusive vise à accueillir tous les élèves, quelles que soient leurs particularités, leurs troubles ou leurs vulnérabilités. Mais derrière cette ambition louable se dessine une tension : comment conjuguer égalité…
Le refus scolaire : caprice ou symptôme d’un système anxiogène ?
Il ou elle ne veut plus aller en cours. Se lève avec difficulté, somatise, pleure, s’isole. Le refus scolaire inquiète, dérange, interroge. Est-il le signe d’un caprice, d’un manque de volonté, ou…
À quoi sert la fête : Fonction sociale, symbolique, émotionnelle
Elle rassemble, elle défoule, elle suspend le temps. La fête n’a pas d’utilité apparente, et pourtant, chaque culture, chaque époque, chaque société y revient comme à une nécessité. Derrière les rires, la…
La place sociale comme extension du lien parental
La société nous classe, nous évalue, nous situe. Mais bien avant cela, nous avons occupé une place dans la psyché de nos parents. Et cette première assignation, affective, silencieuse, souvent inconsciente, continue…
Briser la solitude, mais à quel prix ?
Certaines personnes ne rejettent pas la relation. Elles la désirent, parfois intensément. Pourtant, au moment même où le lien devient possible, quelque chose résiste, se fige, s’oppose. Ce n’est pas la peur de l’autre qui domine, mais celle de se perdre en lui, de devoir renoncer à soi pour être à nouveau accepté. Le prix du lien semble trop élevé. Ce qui se rejoue alors, souvent inconsciemment, c’est une ancienne expérience de soumission, un effacement du moi dans la relation, que la solitude est venue, un temps, réparer. Quand le lien réveille un réflexe d’effacement Pour ceux qui ont grandi dans des environnements où la place à l’autre passait par…
Quand l’amitié devient une scène de rivalité
On pense souvent l’amitié comme un lieu de soutien mutuel, d’écoute, de réassurance. Pourtant, il arrive qu’un malaise s’installe, presque…
L’amitié à distance est-elle une illusion ?
À mesure que les vies se déplacent, que les villes séparent, que les rythmes divergent, l’amitié à distance devient une…
Changer sans trahir : peut-on évoluer sans perdre ses amis ?
Il suffit parfois d’un déplacement discret, d’un choix de vie affirmé, d’une forme d’épanouissement inattendue pour qu’un lien amical autrefois…
Se former en permanence : que cache ce besoin d’apprentissage incessant ?
Certains s’inscrivent à une formation non pas pour apprendre un métier ou progresser professionnellement, mais pour ne pas se sentir vides. Dans ces cas-là, le geste de se former ne répond pas à un objectif défini mais à un besoin plus diffus : celui d’exister intérieurement, de se reconnecter à quelque chose de vivant. La formation devient alors un lieu symbolique de régénération, de déplacement, voire de survie psychique. Apprendre comme rempart contre le vide Lorsque le quotidien devient trop mécanique, trop répétitif ou trop éloigné du désir, une formation peut apparaître comme un appel d’air. Elle introduit du nouveau, de l’inconnu, une promesse de transformation qui permet de faire face à une sensation de stagnation…
Au sein d’une équipe : exister et s’affirmer dans le groupe
S’intégrer dans une équipe est une composante essentielle de la vie professionnelle. Mais pour certaines personnes, cette insertion s’accompagne d’un dilemme latent : comment exister sans prendre trop de place ? Comment s’affirmer sans se heurter à l’autre ? Ce tiraillement entre fusion et retrait…
Pourquoi préfère-t-on parfois la machine à un collègue ?
L’intelligence artificielle est souvent perçue comme un outil pratique, rapide et fiable. Mais au-delà de ses performances techniques, elle suscite parfois une préférence émotionnelle surprenante : certaines personnes se sentent plus à l’aise avec une machine qu’avec un collègue humain. Ce choix, en apparence rationnel,…
Travailler sans se fondre : cultiver une forme d’altérité dans le groupe
Dans de nombreux environnements professionnels, on valorise l'intégration, l'esprit d'équipe, la capacité à s'ajuster. Il ne s'agit pas d'une injonction explicite, mais d’un climat diffus dans lequel l’homogénéité est perçue comme un gage de cohésion. Ceux qui ne se fondent pas dans le groupe, qui…
Se faire prescrire une ordonnance : le besoin de trace concrète
Il y a ces consultations où l’on repart avec une ordonnance, même minime, même symbolique. Et ce simple papier, parfois, suffit à apaiser. Le médicament prescrit agit peut-être, ou pas, mais ce qui soulage, souvent,…
L’eau chaude comme enveloppe : apaiser une mémoire corporelle
Se plonger dans un bain thermal n’a rien d’un geste banal. Pour beaucoup, c’est un moment de relâchement attendu, mais pour d’autres, ce contact avec l’eau chaude réveille une sensation oubliée, presque primitive : celle…
Créer du calme autour de soi : l’environnement comme ressource apaisante
Nous pensons souvent le stress comme un phénomène strictement intérieur. Pourtant, notre environnement joue un rôle déterminant dans la manière dont nous le vivons et le régulons. Lumières, sons, textures, espace : chaque élément de…
Changer sans se connaître : le mirage de l’efficacité
Dans l’univers du développement personnel, le changement est devenu un objectif en soi. Il faut évoluer, s’adapter, se transformer, quitter ses croyances limitantes. Mais que vaut un changement qui ne s’appuie sur aucun véritable travail…
Un film, et soudain les larmes : fiction et miroir de soi
On regarde un film, sans attente particulière. On s’installe, on s’immerge, on suit une histoire parmi d’autres. Et soudain, les…
Un poids sans nom : quand le corps sent avant que la tête comprenne
Il arrive que le corps prenne la parole avant la conscience. On se sent lourd, contracté, ralenti. Un poids flou…
Chercher un guide sans le dire : quand le besoin de direction reste inavoué
Certaines personnes arrivent en thérapie avec une posture d’indépendance affichée, une volonté de « réfléchir », d’« explorer ». Pourtant,…
Que doit réellement apporter un psy pendant une thérapie ?
La question « Que doit apporter un psy ? » semble appeler des réponses simples : écoute, soutien, outils, compréhension. Mais derrière cette demande, se cache souvent une attente plus complexe, parfois même inconsciente : celle d’être réparé, reconnu, contenu dans ce qui n’a jamais été entendu ailleurs. Le psy ne donne pas des réponses comme un conseiller, il ne rassure pas comme un parent. Il occupe une fonction spécifique, silencieuse, structurante, qui permet au sujet de s’entendre autrement. Une présence stable plutôt qu’un savoir imposé Ce que le psy apporte avant tout, c’est un cadre, une régularité, une présence suffisamment stable pour que la parole du patient puisse s’élaborer sans se heurter. Ce n’est pas sa parole qui soigne,…
Sortir de soi sans se perdre : équilibre psychique du comédien
Jouer un rôle, c’est toujours s’éloigner un peu de soi. Mais quand ce geste devient quotidien, professionnalisé, répété, la porosité entre soi et le personnage peut devenir un terrain glissant. Certains comédiens parlent d’une ouverture, d’un agrandissement intérieur. D’autres, au contraire, décrivent des moments de dérive, où la frontière entre…
Tricher, mentir, manipuler : le jeu comme laboratoire de nos ambiguïtés
Dans certains jeux vidéo ou jeux de plateau numériques, la manipulation fait partie des règles : bluffer, détourner, feinter. Cette possibilité n’étonne personne, elle est même souvent source de plaisir. Mais pour certains joueurs, cette liberté ludique devient un terrain d’expression plus profond : le jeu devient un espace où…
Lire pour garder le lien avec un proche décédé
Face à la perte d’un proche, le besoin de maintenir un lien symbolique avec l’absent se manifeste souvent de façon discrète. Pour certains, ce lien passe par la lecture. Reprendre un livre qu’on partageait, relire des passages aimés par l’autre ou retrouver les mots qui résonnaient entre soi et le…
Pourquoi certains personnages secondaires nous marquent
Il arrive que des personnages secondaires, parfois à peine esquissés, nous laissent une empreinte bien plus forte que les héros du récit. Un ami fidèle, une figure discrète, un témoin silencieux touche quelque chose en nous, bien au-delà de son rôle narratif. Pourquoi cette résonance ? Ce phénomène révèle l’existence…





































